MOUVERS Podcast avec Nomad Slim

Devenir PAPA tout en développant son activité en ligne (Anti-fragilité) avec Pierre Dufraisse | Ep. 058

Nomad Slim Season 2 Episode 58

Pierre rejoint Slim pour partager sa vision unique de la paternité à l'approche de la naissance de son premier enfant. Ils explorent comment concilier entrepreneuriat et vie familiale grâce à l'authenticité et la stabilité personnelle.

• Pierre partage sa préparation à la paternité en créant un business automatisé qui lui permettra d'être 100% présent pour son enfant
• L'importance de l'authenticité comme fondement tant pour l'entrepreneuriat que pour la parentalité
• Comment la stabilité émotionnelle, financière et géographique crée le cadre parfait pour accueillir un enfant
• La liberté comme valeur fondamentale qui permet ensuite l'égalité et la fraternité
• Pierre évoque son changement d'orientation professionnelle vers l'écriture et l'édition de livres
• L'autonomie de la pensée comme compétence essentielle à transmettre aux enfants
• L'importance de travailler avec son partenaire de vie et de créer des projets ensemble
• Pierre partage son ambition croissante depuis qu'il sait qu'il deviendra père

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Speaker 1:

Salut mon frérot, mon frère Pierre que j'accueille une nouvelle fois pour un épisode unique. Alors, on va parler du timing particulier de cet épisode et on va mettre déjà tout le monde dans le bain. Le contexte, c'est que nous, en fait, on se fait un pur kiff aujourd'hui. Donc, il n'y aura pas de masterclass fantasmagorique sur les intrications des lois quantiques de l'univers, pas du tout. Non, c'est beaucoup plus, un peu pour marquer le coup Et puis aussi, peut-être pour toi et ta communauté, de présenter une image de toi que peu de personnes connaissent ou, en tout cas, comme ils ont l'habitude de t'entendre, de te donner beaucoup de connaissances, des savoirs, de te voir un peu dans ce rôle de conférencier. Ils oublient que, derrière cela, il y a un entrepreneur à succès, il y a quelqu'un qui réfléchit, Et donc je vous

Speaker 1:

explique que ça peut être cool d'associer ce moment de vie particulier que tu vas nous décrire. Je te laisse évidemment l'honneur de partager tout ça avec le monde de l'entrepreneuriat et également pour toutes les personnes qui te suivent et qui me suivent, qui sont aussi dans la santé holistique d'entrepreneuriat. Et une idée qui nous tient à coeur, toi et moi, c'est d'associer évidemment toutes les dimensions de notre être et donc d'avoir et de pouvoir profiter et jouir d'une stabilité financière pour mettre les siens à l'abri. Donc, voilà comment lier le corps, le coeur, l'esprit, comment lier le business avec la famille, la liberté, le voyage, et donc voilà, je te laisse un peu démarrer là-dessus, mon Pierre, et laisser les gens nous rejoindre dans une belle aventure, je pense.

Speaker 2:

C'est clair. C'est toujours un honneur, mon frère, d'être invité. Quand même, Tu me donnes autant la parole, je suis vraiment toujours très touché. Oui, donc, je vais devenir papa dans pas longtemps. Il reste trois semaines. Tu vas devenir tonton dans pas longtemps. Je vais devenir papa dans pas longtemps, il reste trois semaines. Tu vas devenir tonton dans pas longtemps, il reste trois semaines. C'est aussi un moyen pour nous de dire Vous savez, ce qu'on vous raconte sur Internet, ce n'est pas que du vent.

Speaker 2:

C'est-à-dire, quand on fait des newsletters où moi, je parle de Slim, slim parle de Pierre, on dit C'est nos frères, etc. Mais là, vraiment, slim, ça veut devenir le parrain de mon enfant. On raconte des trucs et peut-être que les gens, ils nous regardent, ils peuvent se dire que c'est un peu fantasmé tout ça. Ils en rajoutent, etc. Mais c'est vrai qu'on est dans une période là où l'authenticité, comme tu en parles très souvent, d'être authentique pour pouvoir développer une marque personnelle, c'est d'autant plus important car on sort d'un XXe siècle très matérialiste, où on a complètement enlevé l'humain du truc, c'est-à-dire que c'était des chiffres, c'était des finances, c'était toute une économie basée sur l'échange de biens, la rareté des biens et les richesses.

Speaker 2:

Tout d'un coup, on essaye de remettre ce qui était fondamental dans tout ce qu'on aime, dans la Renaissance, par exemple, les artistes qu'il y avait, de Léonard de Vinci à Raphaël, qui étaient pléthoriques, qui étaient à la fois des artistes mais aussi des scientifiques, et c'est ces personnes-là que les mécènes allaient financer. C'est à ces personnes-là qu'ils disaient ok, t'es une sorte de génie, je te finance toute ta vie, ta maison, ton château, ta nourriture, je te donne des gens pour qu'ils fassent ton ménage, mais toi, on veut juste que tu pratiques ton art. Et on en est arrivé à cette période-là de l'humanité où le matérialisme du XXe siècle nous a un peu cassé les pieds. Et je le comprends tout à fait. Et c'est pas anodin que, dans tous les milieux maintenant, on recherche l'authenticité chez la personne. Et c'est comme ça qu'on développe, à mon avis, qu'on peut en fait, peu importe les aléas de la vie, devenir papa, devenir maman, changer de ville, changer de pays, etc. Peu importe. Il y a un invariant en dessous, c'est je dois juste parler de moi et incarner ce qui pourrait me dire quel type, quel genre d'homme j'inspire là. Quel genre d'homme j'inspire Si quelqu'un me regarde de l'extérieur, qu'est-ce qu'il va vouloir devenir s'il me regarde Toujours se regarder de l'extérieur?

Speaker 2:

un autre moyen de dire c'est est-ce que mes enfants seraient fiers de ce que je suis en train de dire? et Si, vraiment, je suis en train de faire de la merde, mon enfant est-ce que je suis fier de lui montrer ça? Et donc, avec l'arrivée du bébé, rien ne change. C'est-à-dire que j'ai l'impression que je me suis préparé toute ma vie à ça. C'est-à-dire ok, enfin l'épreuve, enfin les Jeux Olympiques. Qu'est-ce que j'ai mis en place? C'est l'épreuve ultime, c'est vraiment enfin l'aventure qui commence. Donc, pour l'entrepreneuriat, rien ne change. C'est-à-dire que j'ai mis en place des choses comme l'écriture du livre, de plusieurs livres, des sources de revenus qui sont automatiques chaque mois, des choses qui sont ponctuelles, comme les rentrées au centre de leur messe, où j'accueille à chaque fois entre 30 et 50 nouveaux élèves. On va dire Et finalement, les choses roulent parce que tout était déjà installé là, la stabilité à la fois personnelle mais aussi financière.

Speaker 2:

Comment dire? Tout était de confiance. Et donc, l'arrivée du bébé se fait dans ce même cadre de confiance. Maintenant, je vois les gens que je peux côtoyer au quotidien qui me disent à quel point, quand ils ont eu des enfants, c'était difficile. Et puis, dix, vingt ans plus tard, ils ont réalisé qu'ils avaient caché des choses, ils avaient mis de côté des activités, ils se bridaient d'une certaine manière, puis après, ça créait des ressentis envers les enfants et les enfants envers les parents.

Speaker 2:

Mais en fait, c'est parce que tout ça a été entrepris à partir d'un sentiment de peur, une position vraiment de peur et de frustration de la vie, où l'enfant on l'a désiré, sans doute dans un cadre qui n'était pas pertinent ni opportun. Moi, je n'ai pas du tout l'impression que c'est ça. J'ai l'impression que, justement, c'est la stabilité que je voulais maintenant, que je sentais bien que je n'avais pas il y a dix ans, par exemple, c'était toute chose instable en moi, c'est-à-dire gestion émotionnelle, donc ce dont je parle beaucoup dans le livre, mais aussi financière, mais aussi des désidératas de vouloir voyager, de découvrir, d'apprendre, tout ça, je ne l'avais pas encore bien stabilisé. Et donc, c'est par cette stabilité-là qu'on sent que le champ des possibles est ouvert, par exemple, aux enfants. Donc, voilà dans quel mood je suis actuellement, trop, trop bien, là, c'est ultra important.

Speaker 1:

Je pense qu'on va avoir deux réactions avec ce que tu as dit. Numéro un, il y a évidemment toutes les personnes qui aspirent à pouvoir accueillir un enfant dans le même cadre, une même stabilité financière, émotionnelle, spirituelle, évidemment, le bon partenaire avec qui tu as une complicité. Je ne me reconnais pas dans cette aventure parce que j'ai déjà eu des enfants et donc j'ai entre guillemets subi. Donc, moi, ce que j'ai envie de Le terrain sur lequel j'ai envie de t'amener, ce n'est pas de se positionner en donneur de leçons, etc. Où il y a un bon chemin, il y a un mauvais chemin, mais plutôt de proposer un modèle qui va être le tien, là dans lequel on peut allier harmonieusement la vie de famille, la vie perso et la vie pro. Et je pense que toi et moi, on partage aussi cette idée qu'il y a une fondation qui va être nous prendre soin d'abord de nous. D'où l'importance du corps, de l'hormèse que toi tu partages et de tout ce qu'on a pu dire toutes ces années sur l'alimentation.

Speaker 1:

Le sommeil l'entra entre le corps et l'esprit faisant une chose, d'où la gestion émotionnelle, et donc, par la suite, en se disant mais attends, si moi je suis capable de faire ça sur mon corps, pourquoi ma relation aux ressources? je ne pourrais pas en faire de même. Typiquement, nous, on a choisi l et, par la suite, comme tu le dis très bien, comme des figures inspirantes dans lesquelles on partage notre opinion sur le monde. On documente nos aventures de vie et on arrive à monétiser ça Et moi, c'est ce modèle que j'ai envie d'aborder avec toi, moi que j'appelle évidemment tout le temps marque personnelle, et j'aimerais savoir, toi, ce que tu as mis en place récemment.

Speaker 1:

Tu nous as dit le livre, la communauté et le centre, et surtout, comment tu te vois alors à l'avenir. Est-ce que tu souhaiterais continuer avec ça? ou tu te dis avec mon enfant, comme des vases communicants, je vais réduire peut-être le temps de travail, mettre du temps en famille, etc. Comment, toi, tu prévois les choses? Et pour aider aussi les personnes qui qui, même si elles ont déjà des enfants ou qu'elles n'en ont pas. En fait, il s'agit aussi beaucoup d'une vision un peu à vol d'oiseau et d'être un gestionnaire de sa vie. Je pense que si n'importe quelle personne qui écoute prend le temps de se dire voici, on va dire, les différentes structures, les différents domaines de ma vie, moi, ça dépend l'harmonie vers laquelle tu souhaiterais tendre dans les prochains mois, évidemment, et pour la suite.

Speaker 2:

Une image qui me vient, comme je t'ai montré, la vue de tout à l'heure de la Haute-Chivie. C'est un port, un petit port dans le Méditerranée, où il y a plein de petits bateaux. Pour et pour trouver l'harmonie, je pense qu'il faut trouver toujours les invariants, c'est à dire que l'harmonie entre quoi et quoi, l'harmonie entre la vie de famille, le boulot, etc. Toutes ces choses qui sont fluctuantes, qui sont, par essence, imprévisibles. Comment tu veux trouver l'harmonie si tu marches sur une barque à gauche, une barque à droite, tu es en train d'avancer et tu marches que sur des bateaux qui, évidemment, flottent, mais sont très bancals, ils bougent tout le temps et c'est imprévisible, ce mouvement-là, et toi, tu vas marcher là-dessus. Il y a La seule chose sur laquelle tu peux avoir du contrôle et qui est commun à chaque pas et à ta traversée, c'est toi-même. Et et c'est ça, en fait, ce que veulent nous dire les socratiques, présocratiques, quand ils nous disent know yourself, connais-toi toi-même.

Speaker 2:

Ça, c'est la base, en fait. Connais-toi toi-même, ça va déterminer, connais ce dont tu as besoin. Et donc, connais ce dont tu as besoin, ça va te permettre de dire ça, j'en ai besoin dans mon business, ça, j'en ai pas besoin, ça, ça me nourrit et ça me nourrit pas et ça ne me nourrit pas. Ça, ça m'apporte de la joie, ça m'apporte de l'épanouissement. Ça, par contre, je suis en train de me travestir, là-dedans, je suis en train de traverser mes valeurs, je suis en train de traverser mon message, etc. Pardon, mon frère, juste excuse-moi deux secondes. Oui, pardon, oui, mais non, il n'y a pas de problème. Vous avez demandé à la réception.

Speaker 2:

Voilà, c'est ça, je vais vous donner la carte ici.

Speaker 1:

D'accord, très bien, je comprends, mais désolé, non c'est moi, c'est pour ça que je m'interroge. Il n'y a pas de problème.

Speaker 2:

Ça ne me pose pas du tout de problème si vous mettez en place la salle, j'en ai juste jusqu'à 16 heures, jusqu'à 16 Attends. Attends parce que les écouteurs se rebranchent. Vas-y fais voir, je t'entends Tu m'entends ou pas?

Speaker 1:

Oui, ça y est, je t'entends. Ah, magnifique, on a toujours la salle.

Speaker 2:

On est bon, on est bon, on est bon. Donc, oui, dans les aventures de la vie, dans les aventures entrepreneuriales, dans les aventures familiales, peu importe. Question de nous-mêmes et notre connaissance de notre propre mode d'emploi, ce que j'ai toujours invité à faire, c'est-à-dire dans leur maize, le meilleur moyen de ne pas comprendre la chose, c'est de penser au bain froid. Le meilleur moyen de bien comprendre la chose, c'est comment je réagis dans l'épreuve, dans le bain froid, c'est quoi mes pensées? C'est pour mieux se comprendre soi-même. L'entrepreneuriat, ça n'a rien de différent. C'est-à-dire, vous rentrez dans un modèle de business parce que vous avez entendu un tel vous dire voilà, il faut faire ceci, il faut faire cela. Mais quand vous testez la chose, est-ce que vous êtes à l'écoute de ce que ça vous apporte? Est-ce que ce n'ement? Ah, ouais, putain, non seulement ça me rapporte, mais surtout le fait même de le faire me fait kiffer. C'est-à-dire, en fait, l'argent et tout ça, ça, c'est de la récompense, mais la source de motivation, c'est pas la récompense, jamais. Vous savez que la dopamine, c'est l'anticipation de la récompense, mais c'est pas la récompense elle-même. L'argent, c'est la récompense, mais ce n'est pas la source de la motivation première. On fait ce qu'on fait parce qu'on kiffe L'argent, quand il arrive, c'est génial, mais c'est la récompense. Donc, il faut d'abord tomber amoureux du processus, comme on le dit, par rapport à l'entraînement. Tu le sais mieux que moi. Si tu ne tombes pas amoureux de ton plan d'entraînement, récompense, tu vas avoir le physique de Slim. Le physique de Slim, il ne s'obtient que en se mettant des tarifs, qu'on kiffe Le goût de l'effort, sinon ça ne marchera jamais. Et c'est pareil pour le business. On teste des trucs. Quand j'ai écrit le livre sur les émotions, quel pied de l'écrire. Et je me disais mais en fait, je pourrais très bien ne pas le publier, et ce serait déjà, en fait, un truc gigantesque qui m'a apporté tellement, tellement. Mais oui, après, il y a le kiff de s'intéresser au moyen, le meilleur moyen de le répandre, comme ça. Et là, tu vois aussi que tu rentres dans un nouveau milieu qui est perclu d'a priori, qui est Ah, ouais, ben, un livre, ça se publie, il faut passer par une maison d'édition, etc». Non, c'est-à-dire que tout ce qu'on a mis en place grâce à l'authenticité qu'on montre au quotidien à travers non seulement Internet, mais aussi les événements physiques qui viennent valider internet, si c'était que internet et que les gens ne nous avaient jamais rencontrés en vrai, dans les festivals ou autre, il y aurait moins de crédibilité. Mais nous, on a été partout, On a rencontré un petit peu tout le monde dans ce milieu-là. Donc, les gens nous font confiance. Le fait de dire j'ai écrit un livre et c'est autopublié, c'est pas la. Et bien, ça fait que là, en deux semaines que c'est publié, j'en ai déjà vendu 500, et les 500, c'est pour ma pomme, c'est-à-dire 500, ça fait plus de 10 000 euros de chiffre d'affaires. C'est pour moi. Je suis un auteur qui touche 1% du truc Et ça change énormément de choses, parce qu'on reste, reste maître à bord, là où l'ancien modèle de nos parents, c'était.

Speaker 2:

Vous ne serez jamais maître, vous serez toujours esclave au service du gars qui est en haut de la pyramide. Donc, on casse les modèles pour enlever la pyramide. On a planifié tout le monde, tout le monde est à la même échelle. Arrêtez de me dire que vous, vous n'êtes pas trop. Puis, moi, je suis ouais, mais je suis pas assez. Comme si, comme ça, on est tous pareil et tous pareil et on a tous des choses intéressantes à dire ou à faire. On a tous, comme on dit certains, des zones de génie. Ne cherchez pas ces zones.

Speaker 2:

J'ai dit chez les autres chercher des sources d'inspiration. Ouais, j'aimerais bien un carnet qui suit comme slim, j'aimerais bien l'incarner. Être sûr de moi, de, et, c'est être sûr de soi, c' c'est pas dire qu'on a compris le monde, c'est dire qu'on a compris soi-même, qu'on s'est compris soi-même. C'est ça, être sûr de soi. Eh bien, ça, je veux le devenir.

Speaker 2:

Ok, ça, c'est une bonne source d'inspiration. Je veux devenir ci, mais je veux devenir comme ci. Ça, c'est beau. Ok, je vais travailler, mais ça se fait graduellement.

Speaker 2:

Nous, c'est sûr que ça paraît simple parce qu'on fait ça depuis des années et on a défriché le terrain, mais c'est à la portée de tous, si seulement, si on est prêt à y mettre du temps et de l'effort, c'est tout. Je ne sais plus où tu voulais m'emmener par rapport à l'entrepreneuriat, mais je n'ai pas changé grand-chose. J'ai juste fait en sorte que, l'arrivée du bébé, je n'ai plus aucune obligation et que tout roule. J'ai rien besoin de faire, c'est-à-dire que j'ai prévu 100 newsletters d'avance, j'ai tout automatisé, j'ai plus besoin de rien faire, j'ai pas d'impératif pour être 100% avec le bébé et avec sa maman tout le temps.

Speaker 2:

Une petite digression, pardon, par rapport à ça, c'est que les sages-femmes, j'ai eu des conversations lunaires avec elles, c'est-à-dire qu'elles ne comprenaient pas. Mais quand est-ce que vous allez reprendre le travail et tout Le travail? moi, je ne travaille plus en fait, madame, mais comment vous allez faire? Et tu sais, tu sens qu'il y a un truc incompréhensible, parce qu'on est trop loin de la norme, trop loin du moule. Mais c'est beau, enfin, c'est beau. Quand vous sentez que vous n'êtes pas dans la norme, dites-vous que vous êtes sur le bon chemin, parce qu'il n'y a personne qui est dans la norme. Le principe même d'une norme, c'est d'être au milieu des gens. Personne n'est dans la norm. Bien, quand vous marchez à contre-courant d'un système qui marche sur la tête, dites-vous que vous êtes sur le bon chemin. Sans doute.

Speaker 1:

Amen, ça, c'est super. Je pense que ça va inspirer aussi les gens dans l'idée de, comme nous, on a, on va dire, cette particularité d'avoir développé un business autour d'un domaine qui est généralement rarement associé à l'entrepreneuriat, c'est-à-dire la santé. et dès l'autre, tu vois être dans quelque chose où, fondamentalement, tu apportes des transformations à des humains et pourtant, tu arrives à avoir une liberté financière, géographique, temporelle. tu arrives à préparer le terrain pour l'arrivée d'un enfant et tu vois, c'est cette association qu'il y a peu de gens qui arrivent à le faire, et c'est là la puissance de ce que tu partages, c'est-à-dire que tu as mentionné le saint graal au final du business, qui est je crée des trucs et je n'ai pas besoin de marketing. En fait, c'est ça pour moi.

Speaker 1:

L'apogée, le niveau ultime de l'entrepreneuriat, c'est je n'ai pas besoin de faire des campagnes, en fait, j'en ai pas le besoin. Et c'est là où, pour moi, t'atteins réellement ce vers quoi moi, je tends, toi tu tends ce que moi, j'enseigne aussi à mes élèves. C'est cette idée. De d'abord, tu passes par. Je suis payé pour ce que je fais. Ensuite, je suis payé pour ce que je sais un peu d'antan. Il est inspirant aussi. T'es littéralement récompensé pour tes recherches, tes expérimentations, l'exploration, la création d'événements, la création d'environnement. Tu crées des espaces pour que les gens puissent réaliser leurs transformations, t'es un facilitateur et, des fois boum, t'es un éducateur. Tu prends la casquette de l'auteur, tu prends la casquette du conférencier, tu prends la casquette du directeur d'école. Et c'est ça, pour moi, le bon modèle, c'est le modèle dans lequel toi, tu peux tirer toutes les cordes qui te plaisent. Si t'es plus dans le physique, tu fais des trucs physiques Et si après, au bout de deux ans, ça s'épu, que toi t'adores qui soit antifragile, en fait, peu importe les aléas de la vie, que tu sois bloqué, que même il y ait des situations particulières, des covid, des trucs comme ça, tu peux toujours avoir une source de revenus. Et c'est là où tu comprends que les choses, elles sont en flux permanent, elles sont en mouvement.

Speaker 1:

Toi, tant que tu gardes un peu cette gymnastique intellectuelle trouver un moyen de monétiser tu vas toujours penser à un nouveau produit, un nouveau service. Tu vas toujours être à l'écoute des gens, voir comment, toi, tu peux améliorer les choses que tu as mises en place. Et c'est là où tu sors complètement de cette idée de il y a une manière de travailler, il y a un nombre d'heures qu'il faut que je fasse, il y a un business model qui est idéal, et c'est vraiment le cheat code dans la matrice, c'est de se dire en fait, moi je bosse, mais ça ressemble pas à du travail, ça me fait kiffer autant que quand je fais un loisir. Des fois, mon loisir, ça ressemble plus à du travail parce que je suis en train de me prendre la tête avec un protocole, avec un gars et tout, alors que c'est censé être mon entraînement et somehow, je gagne de l'argent et c'est ça le truc ultime.

Speaker 1:

Et ce qui pourrait être intéressant pour, pour nos auditeurs qui sont parents, est-ce que toi, le fait d'expérimenter ça? ça va un peu conditionner la manière dont tu vas le transmettre à ton enfant qui arrive et tes futurs enfants qui vont te dire est-ce que t'as déjà pensé à ça?

Speaker 2:

évidemment, je pense qu'à ça, mais beaucoup de choses, ces pensées là sont venues teinter le livre, sur les émotions, bien entendu, et pour tout te dire, les gens, ils vont penser que je vais trop loin. Mais finalement, il faut être pleinement soi. Je pense, dans la vie et moi, je suis en train d'écrire un ensemble de lettres pour mon enfant, pour qu'il les lise quand il sera en âge de les comprendre. C'est les choses de la vie, les choses importantes de la vie, comme a fait Franceschi dans l'éthique du samourai moderne, comme il a fait après quand il a écrit à sa filleule Je parle à mon enfant, je dis mon enfant, voilà, il. Je parle à mon enfant, il dit mon enfant, voilà, il y a des personnes dans la vie. Ils vont te parler de la guerre.

Speaker 2:

Tu vois, la guerre, il y a différents types de guerres. Il y a la guerre qui est là pour détruire les hommes, puis il y a la guerre à l'extérieur de toi, qui ne cessera jamais parce que tu seras tel un combattant humaniste, tu seras en guerre contre les lois qui sont inhumaines. Je lui donne mes réflexions et je lui donne en fait tout le bagage que je pense être obligatoire au niveau intellectuel pour aborder la vie de manière toujours avec des valeurs humanistes, parce que je pense très sincèrement que celles-ci, elles sont au fondement de qui nous sommes et qu'elles résonnent en nous tous, peu importe les cultures, on les retrouve partout. Et voilà, tu vois, c'est arrivé de l'enfant, ça appuie encore plus sur le bouton transmission. Devoir incarner quelque chose d'exemplaire, ce n'est pas une forme de pression, c'est je dois encore plus être moi-même, parce que j'ai bien vu que, chez mes parents, ou chez les parents que j'ai pu voir autour de moi, c'était pas devoir être, c'était quand ils essayaient d'être parfaits qu'ils faisaient plein d'erreurs Et les erreurs. C'est très difficile de dire que ceci est une erreur, parce que, sur une échelle de temps, un défaut ou une erreur d'un parent peut se révéler être le moteur de la croissance d'un enfant.

Speaker 2:

Sur une échelle de 10 ans, sur le moment, tu te dis punaise, ce parent-là, il a manqué de gentillesse, il a été trop violent dans ses propos, ou même physiquement, ça a été le cas. Sans doute, nous tous, on s'est pris des gifles, on s'est pris des coups, peu importe de nos parents. Mais maintenant qu'on y pense, 20 ans plus tard, 30 ans plus tard, on se dit ouais, mais cette sorte de violence, là, je suis pas en train de la valider du tout, mais quand on y pense pour soi-même, on se dit ouais, mais ça m'a mis des coups de pied au cul, ce truc, ou bien ça m'a fait, justement, m'éloigner du foyer et il fallait que je m'une vie. Donc, finalement, je pense que c'est pas devenir parfait en tant que parent, qui est important, c'est être profondément soi-même.

Speaker 2:

Parce que moi, ce que j'ai reproché aux miens de parents, ça a été de ne pas être eux, c'est de cacher des choses, c'est de, ah ben, pour mes enfants, alors je vais, c'est pour mes enfants. Donc, je ne vais pas dire les choses, je vais les cacher. Je ne vais pas exprimer mes émotions, oui, mais au bout du compte, les enfants, ils le voient évidemment, on le perçoit dans un foyer qu'il y a des choses cachées. Donc, on a beau retourner les trucs dans tous les sens, c'est toujours, en fait, il faut être authentique. En fait, il faut être authentique Dans le business. Si vous vous lancez dans l'entrepreneuriat, soyez authentique. Ceux qui y trouvent de la pertinence vont venir et ce seront vos fans. Ceux qui ne voient pas de pertinence, partiront et ce sera très bien. Mais si vous êtes tout le temps authentique, en fait, vous avez presque zéro chance d'échouer.

Speaker 2:

Ça ne veut pas dire que vous serez milliardaire à la Steve Jobs, ça veut juste dire que vous serez libre, la plus belle et la plus grande de toutes les richesses Au-delà de. C'est pour ça qu'ily a ces libertés égalité, fraternité. On dit d'abord liberté, parce que si vous n'avez pas la liberté, oubliez la fraternité, oubliez l'égalité. C'est la liberté d'abord. C'est pour ça que le fils est le meilleur, c'est lui qui libère les peuples. C'est d'abord être libre d'abord, et après on s'accorde les uns les autres avec l'égalité, la fraternité et tout ce que vous voulez.

Speaker 2:

À partir du moment où c'est carcéral, où on s'oblige à être quelqu'un d'autre, on s'oblige à l'utilitarisme, à vouloir faire les choses parce que c'est utile et que ça, ça a des fins autres que cheminer et être authentique, on va se planter. Il y a quelque chose, à un moment, qui va être désaligné Pour revenir à ce que tu m'en parlais tout à l'heure par rapport au fait que ce soit pas en harmonie. Quand c'est plus en harmonie, on a une émotion contraire. On parlait du livre sur les émotions. Encore, l'émotion en feedback va être désagréable et inconfortable. Ça nuit à la linéarité, tout simplement. C'est en train de vous dire tu passes par un chemin, la ligne que tu es en train de tracer, c'est pas la bonne. L'émotion, elle nuit à cette linéarité là, par la frustration, la colère, peu importe, elle est en train de te dire remets un coup de volant pour retourner dans le bon sens. Et quand t'es en harmonique, quand t'es authentique, etc.

Speaker 2:

Ça, ça n'arrive jamais. Ça veut pas dire qu'il n'y a pas d'épreuve, c'est-à-dire que le bateau, il va droit vers le bon cap, mais les vagues sont imprévisibles. Bien sûr, ça va être dur, et c'est parce que c'est dur qu'on est antifragile, donc tant mieux. Et imprévisible. Mais au moins, c'est la merde à l'intérieur, là, punaise, on donnerait tout pour que ça s'arrête absolument là, en t'entendant et moi qui me rapproche aussi, inch'allah, comme on dit oh, là, là, là, là, là, là, là, les mots sont lâchés.

Speaker 2:

Ah, là, les mots sont lâchés.

Speaker 1:

Alors là, on appelle les grands pouettes. Terrible, il est où, il est là regardez-le, il est là on a spoilé, tout le monde, là, les gens, là, ils sont perdus.

Speaker 1:

Moi aussi, qui me rapproche en tout cas, qui résonne évidemment avec la création d'une famille, etc. Je me rends compte que, ouais, fondamentalement, il n'y a pas de, il n'y a pas de bonne manière, il n'y a pas de mauvaise manière, et c'est vrai que l'authenticité, ça garantit ta liberté. Ça garantit ta liberté, ça garantit ta pensée critique et ça garantit aussi une forme de spontanéité. Et tu comprends que, gars, on n'est pas né avant hier. Il y a eu plein de parents avant nous.

Speaker 1:

Tout le monde s'en est bien sorti en faisant les choses comme ils l'entendent. Alors, évidemment, tu vas pas pouvoir tout contrôler, tout maîtriser, mais, comme tu l'as dit, c'est pas le but, si toi t'es honnête, où tu peux répondre exactement ce que tu as envie de dire à ton enfant de la manière dont tu as envie de le dire, même tu sais ce que moi, j'ai récemment remis en question le côté, est-ce que c'est pas projeté sur ton enfant, le fait de lui présenter, par exemple, dans un premier temps, des sports que toi tu as aimé ou des choses que toi tu as aimé, mais en fait, pas du tout, en fait pas du tout. Maintenant, je capte ce truc-là, alors qu'avant on me l'a dit ouais, mais regarde toi, t'as vécu le rêve de ton père, t'as forcé. Non, il ne m'a rien forcé du tout. Il m'a présenté un truc. Moi, j'ai résonné avec boum.

Speaker 1:

Je l'ai fait Des années plus tard j'ai changé, j'ai fait d'autres sports que lui n'avait pas, etc. Donc, tu as toute ta descendance. En fait, est-ce que c'est pas plus fun de voir l'enfant comme un moyen pour toi de verser tout ce que toi t'as acquis, tout ce que toi t'as appris, pour que lui l'interprète et ajoute d'autres choses pour qu'il puisse le verser par la suite, et puis c'est tout, et qu'il n'y a pas une notion de je le force à devenir mon arrêt de mort, moi, je disparais au final. Donc, c'est, qu'est-ce que je peux faire dans mon dernier élan de vie, tu vois, pour m'effacer avec grâce? Et donc, je vais lui transmettre, tu sais quoi, le mieux que j'ai capté, moi, de cette vie-là, mais sans du tout l'amb des blessures, et ça, ça peut être très difficile.

Speaker 1:

Moi, récemment, je me suis un peu aussi, j'ai beaucoup réfléchi à ça, en me disant Enfin, déjà, même pas récemment, il y a très longtemps déjà, je faisais un peu cet exercice, mais là, encore plus avec l'idée d'en parler aussi avec une partenaire de vie qui est alignée là-dessus, en me disant en fait, peu import'espère qu'il ne va pas x ou y, je m'en fous, moi, techniquement, s'il est malade, handicapé, je m'en fous, c'est comme ça, c'est mon histoire de vie, ça va se passer comme ça et crois-moi bien que je vais être le top de ce que je peux être l'événement qui m'est présenté Et c'est tout. Je ne vais pas chercher à l'expliquer, je ne vais pas renier, et je pense que la pire chose à faire on l'a tous vécu si on a des membres aussi de la famille qui ont certaines pathologies, certaines maladies, c'est en fait, tu sais tout ce que des parents qui n'ont pas eu d'abord cette phase de know, en regrettant, en pointant du doigt, en disant que c'est ta faute et si et ça Et ça, c'est la pire des choses. Par contre, si on aborde ça, même si la situation est difficile, comme un jeu, et là je suis en face d'un challenge et moi, je dois juste délivrer, délivrer le mieux que je peux, pas le parfait, le mieux que je peux, et si le choses que je regrette plus tard, je l'ai dit. Par contre, est-ce que j'ai le courage, après, de demander pardon, est-ce que j'ai le courage d'essayer de rabibocher des choses, est-ce que j'ai le courage de dire écoute, là, en fait, on est parti sur une mauvaise voie. j'aimerais bien corriger, le faire avec un enfant, de toute façon.

Speaker 1:

Donc, il y a aussi beaucoup de gens qui vont se dire moi, ça ne va pas top dans ma vie, mais je serai un excellent parent Techniquement. Non, tu fais les mêmes choses dans tous les domaines. Un mec qui est mauvais, qui n'est pas régulier, discipliné, rigoureux, je ne vois pas pourquoi. Maintenant, magie. Ben non, tu vas répéter exactement la même chose.

Speaker 1:

Donc, la responsabilité, elle est universelle et sur tous les plans. La responsabilité dans ta vie, et donc en plus, en t'ayant toi comme exemple, et le fait que tu le fasses là avant moi, moi ça me régale. En fait, je suis ultra excité par cette aventure. C'est exceptionnel d'avoir de fonder une famille avec, évidemment, un excellent partenaire de vie, et de voir vraiment créer une aventure, te régaler en partageant tout ce que toi tu kiffes les mangas, le Japon, le sport et tout Et après, voir ce que lui ou elle va pouvoir en faire. Moi, je lui ai mis mes cartes, J'ai déjà bien, j'ai bien poli les choses. Je lui ai dit écoute, moi, voilà un modèle que je te propose Parmi tous les modèles que tu vas avoir dans ta vie. Il y a des choses que tu vas certainement prendre et rejeter, mais en tout cas, voilà, moi j'ai fait ma part Et voilà, on continue l'aventure.

Speaker 1:

A toi de trouver à ton tour quelqu'un Et comment je peux faire en sorte que ça soit l'aventure la plus plaisante pour tous les deux. Tu vois pas que pour l'enfant, toi et moi, de vie d'adulte et de parentalité, c'est le sacrifice et la souffrance. Bah non, en fait, entre guillemets, t'aurais pas dû faire ça, t'aurais pas dû prendre l'autre chemin. Moi, je veux voir que tu te régales, je veux te voir aller au sport, je veux te voir dire bah non, là, ce soir, je viens pas jouer avec toi, parce que là, j'ai un, moi aussi pouvoir le faire.

Speaker 1:

Et là, d'un coup, tu orientes, tu crées complètement une autre aventure de vie pour toi, ta partenaire, etc. Et je pense que toi, là, c'est ce que tu fais aussi avec Joy déjà. Et pourquoi pas, par la suite, transférer ça à des modes d'éducation différents, une vie à l'étranger, pourquoi pas? Tu vois, et ça, ça vient. C'est une émanation, comme avec le business, de ton authenticité, de ta sincérité.

Speaker 1:

Si toi, au fur et à mesure de tes aventures, tu arrives à mettre en place des choses de sorte que tout se fasse bien, qu'au niveau santé, financière, physique, mentale, tout se tourne, pourquoi pas casser encore plus tous? bah, ouais, en fait, moi, mon enfant avancé, 18 ans, il a vécu dans cinq pays en fait, il parle six langues et il a eu des amis partout, et non, tout s'est bien passé. C'est pas plus dommageable parce qu'il n'a pas été dans une seule école et qu'on lui a décrit des traumas, parce qu'il a à chaque fois été victimisé dans toutes les écoles où il allait, parce qu'il a déménagé, mais pas du tout. C' Mais non, ça, c'est ta projection, c'est pas réel.

Speaker 1:

Et je pense que là, cette aventure-là, tout comme avec l'entrepreneuriat et la manière dont on le décrit, toi et moi c'est pour ça que l'exemple de Devinci est très bon, celui des artistes, etc. C'est qu'en fait, t'as une occasion unique de créer une aventure complètement nouvelle, t et là, l'enfance, l'éducation, l'acquisition de compétences pour lui ou elle, exactement comme tu en as envie, et moi, je trouve ça absolument génial. Encore faut-il aimer jouer à ce jeu-là.

Speaker 2:

Je te dis, mon frère, il y a un skill à obtenir, avant toute chose, parce qu'en effet, on va leur proposer notre authenticité. C'est-à-dire, comme tu l'as très bien dit, tout ce qu'on a à nous, on a défriché. Mais pour qu'il fasse comme disait Bruce Lee, qu'il prenne l'utile, rejette l'inutile et qu'il ajoute ce qui est fondamentalement en lui, il lui faut l'autonomie de la pensée, il faut qu'il soit capable de penser et de réfléchir par lui-même. C'est ça le skill premier, parce que sinon, il va tout prendre de manière dogmatique, il va dire Ah, papa, il fait ça, je fais ça, maman, elle fait ça. Ok, ah, c'est bien parce que maman le fait, ou elle m'a dit que c'était bien, comme elle m'a dit que c'était bien, je pense que c'est bien.

Speaker 2:

L'autonomie de la pensée, ça veut dire qu'il y a une information qui me vient de l'extérieur. Je fais un pas de recul par, fais mon opinion et j'avance. Et ça, c'est ce qu'on a enlevé aux gens, c'est ce que l'école française ne t'apprend jamais. C'est-à-dire apprend ta leçon, tu parles par cœur, et on comprend l'intelligence et de naturel à ça. La nature, c'est la créativité, la nature, comme disait Jean-Claude Van Damme, 1 plus 1 égale 11. Ce n'est pas 1 plus 1 égale 2. Et donc, il faut d'abord pouvoir Le prix à payer est très, très cher de nos jours à penser et d'agir par soi-même Dans l'histoire de l'humanité. Je pense que c'est aujourd'hui que ça coûte très, très cher, parce que ça demande d'investir dans sa propre éducation.

Speaker 2:

Il faut vraiment travailler ce skill, travailler cette compétence de faire des pas de recul, d'interroger, de briser les modèles, comme tu l'as dit, briser le cadre. Je réfléchis selon le cadre, c'est évident. Mais est-ce que je vois les limites de ce cadre? Est-ce que je vois bien les contours? Et pour moi, interroger les mots, c'est le meilleur, parce que nous sommes des êtres de langage, l'être humain est très formaté par son langage. Donc, interroger les mots, c'est le meilleur moyen de briser les cadres. Et même un esprit intelligent, c'est un cadre qui se casse en morceaux.

Speaker 2:

On réfléchit en images. Gardez ce niveau d'abstraction-là. Ça permet justement de sortir du moule et de think outside the box, de penser en dehors de la boîte. Tout à l'heure, tu disais par exemple dogme, idée reçue, c'est les parents ont une influence sur les enfants. C'est ton père qui t'a influencé à faire du foot, par exemple. C'est un truc qu'on a pu te dire.

Speaker 2:

Mais où est-ce que vous faites commencer et où est-ce que termine l'influence? C'est impossible à déterminer votre machin là. Déterminer, ça veut dire qui donne une fin à, c'est-à déterminer votre machin, là. Déterminer, ça veut dire qu'il donne une fin à. C'est à dire, l'influence de mon père, où est-ce qu'elle commence et où est-ce qu'elle termine? en fait, elle est partout.

Speaker 2:

On pourrait même dire que l'influence de mon père, c'est quand je marche, parce qu'il m'a dédié de la morphologie, donc je marche un peu comme lui, et la manière dont je'ai de réfléchir. Donc, en fait, l'influence de mon père, elle est partout, chaque instant. Quand je tiens ce stylo, il y a de mon père qui était peintre. Vous voyez, en fait, ça ne veut rien dire, mais on dit les choses comme ça Tiens, nos parents nous lèguent, ah ouais, des trucs transgénérationnels, mais sans blague. Sans blague, évidemment, vous croyez que vous sortez du mur. Là, juste là, vous naissez ex nihilo. Mais si on n'interroge pas les termes, on ne brise jamais les dogmes, on ne brise jamais les cadres conceptuels qu'on a dans la tête. On a des logiciels qui sont installés.

Speaker 2:

Et l'approche de Joe Chabac, l'approche computationnelle qu'il y a dans le manuel émotionnel, moi, m'a vraiment, vraiment fait un vent de fraîcheur au niveau épistémologique. C'était justement ça, c'est de voir les émotions comme des mises à jour, comme quand vous allumez votre iPhone, qui vous dit Ah tiens, macos souhaiterait se mettre à jour». Par contre, la mise à jour, elle fait 10 Go. Est-ce que vous voulez l'installer? Oui ou non? Et c'est ça, en fait, une émotion qui se revient en retour Et c'est sans doute ça qu'on va vivre.

Speaker 2:

Étant parent, j'avais prévu que ce se fasse comme ça. Finalement, l'enfant, il fait ses nuits. Finalement, il ne fait pas ses nuits là, il fait ses dents. Là, j'ai mal, dorm pas. Et généralement, les gens, ils cliquent sur non, tiens, non, je vais rester dans le dogme. Je préfère le malheur à l'incertitude. Je vais rester dans une certitude qui est malheureuse plutôt que me remettre en question et installer de nouvelles choses.

Speaker 2:

Et là, ça commence à être Imagine tu laisses 10 ans mariner ce genre de truc, tu reviens. C'est le bordel, le bordel dans la tête de la personne, pour l'enfant, pour le couple, la famille. Ne parlons pas de l'entreprise, c'est les collaborateurs et tout, tout le monde. C'est ça, empathie, donc, bref, pour en revenir à ça, c'est toujours avoir des soupapes, avoir des temps, que ce soit le matin, le soir, plusieurs fois par semaine et si possible tous les jours, pour son auto-analyse, son introspection, l'écriture seule, sans bruit, dans le silence, comme tu le partages très souvent.

Speaker 2:

À 5h du mat, se lever dans un vrai silence, et le matin, je trouve que c'est assez magique parce que la nature aussi se réveille. Le soleil se lève, il y a tout qui psent à émerger et émergent aussi les pensées neuves. Il n'y a pas eu encore le bruit de la journée qui te parasite dans tous les sens, etc. Et ça, même si vous avez des enfants, même si vous avez toujours moyen de vous lever 10 minutes avant eux, de mettre le réveil un tout petit peu plus tôt, et même si c'est 5 minutes sur une feuille blanche voilà, hier, il s'est passé ça, là j'ai telle pensée, là je pense à ça».

Speaker 2:

Et déchargez et regardez de l'extérieur vos pensées par la feuille blanche, par l'écriture, et peu importe si ça passe par le vocal, si ça passe par l'audio, etc. Mais observez-vous de l'extérieur, réfléchir afin de voir les contours du cadre. Si vous ne le voyez jamais, à partir du moment où vous êtes dans le cadre et persuadé que ce n'est que le seul cadre possible et imaginable pour considérer le monde, c'est foutu. En fait, il faut cultiver, c'est pas de recul.

Speaker 1:

Est-ce que là, la venue de l'enfant augmente ton ambition? Est-ce que ça te pousse à vouloir plus, être plus, on l'a compris, mais vouloir plus.

Speaker 2:

Ouais carrément, je plus, ouais carrément. Je partage beaucoup à Joyce, comme j'ai un peu la même vision de toi, c'est-à-dire j'ai envie de lui faire découvrir des cultures différentes.

Speaker 1:

Le.

Speaker 2:

Japon Avec une hermée. Bon, alors, c'est quand?

Speaker 1:

qu'on achète une maison, bon, on s'en fiche, ou quoi là?

Speaker 2:

Non, mais c'est vrai. Acheter une maison au Japon, comme on en a envie tous les deux, vivre partout le bassin méditerranéen, l'histoire, le brassage des cultures et des langues, évidemment, ça te pousse à vouloir te donner les moyens de le faire, sans créer une vie aisée, parce qu'on sait aussi bien, toi et moi, que le confort détruit, sans créer une vie aisée, parce qu'on sait aussi bien, toi et moi, que le confort nous détruit et que c'est l'hormèse qui est la norme et c'est son absence qui nous détruit. Donc, il faut créer un cadre, un contexte dans lequel un enfant peut s'épanouir. C'est pas simple, évidemment, mais je pense que la mixité, le brassage, un endroit cosmopolite qui bouge, le mouvement, avec un gros M, comme tu l'aimes, c'est ça, en fait, qui va garantir la chose. Et après, c'est la nature. Il fait ses essais et erreurs.

Speaker 2:

Et donc, oui, plus ambitieux, avec l'envie là, depuis que je pense à devenir papa, j'ai envie de faire des trucs pour les enfants, écrire des livres, faire des cours, faire un cursus, parce que moi, je sais que le cursus du centre de l'hormèse, quand il aura 18 ans, je peux lui coller sur la tronche et je sais qu'il aura le meilleur, parce que j'ai fait intervenir des cadors dans leur domaine. Mais d'ici là, est-ce livres? j'ai dit à Joey je verrais bien que l'année prochaine, à la même période, au mois de mars, je sorte une BD, je sorte une BD lourde, ça serait rigolo. Et donc, il y a des ambitions qui sont partout et qui prennent plein de formes, comme acheter des maisons à droite, à gauche, avoir des projets immobiliers pour vivre, à la montagne, à la mer, au Japon, etc. Sortir des livres avec Idriss Aberkane, que sans doute vous connaissez tous. On parlait de faire une université à Malte, créer une université carrément. Bref, beaucoup de choses dans l'éducation et la transmission, parce que, évidemment, l'influence de cet enfant qui arrive sans doute, me porte à encore plus transmettre.

Speaker 2:

Donc, oui, voilà les ambitions, où elles se portent. Et l'ambition personnelle, c'est toujours incarner le papa que j'ai tant aimé voir chez mon père. Aussi, j'ai beaucoup écrit sur mon père et j'ai beaucoup partagé, parce que sa perte m'a aussi énormément forgé et j'ai au moins autant appris. Ça, je le mets dans une lettre que mon enfant lira. On apprend autant des erreurs que des bonnes actions des gens qui nous entourent Et, comme tu l'as très bien dit tout à l'heure, la génération de nos parents était très bonne pour se culpabiliser d'avoir fait. Ah, je suis désolé, mon chéri, quand tu étais jeune, j'aurais dû être plus comme ci, ou ton père aurait dû être plus comme ça, etc».

Speaker 2:

Alors que non, ça va. Regardez-nous, on est au top, on s'en est très bien sorti, tout va très bien. On a appris justement de vos erreurs. Vous avez été trop dans le cocon, vous avez trop, comme si Ça a donné en rebond notre envie de partir à l'autre bout de la planète, notre envie d'incarner autre chose. Donc, on vous dit aussi merci pour vos erreurs. Donc, il faut se dire aussi que nos enfants nous diront merci pour nos erreurs. C'est pour ça qu'il faut embrasser la totité de notre être, sans nous travestir. C'est-à-dire j'ai un enfant, je vais être pleinement Pierre, tu seras pleinement Slim, il aura le tonton Slim, avec tous ses côtés, pas des côtés cachés, ah, non, non, je veux surtout pas être Non, non, non, on sera pleinement. Nous de vouloir. Tout à l'heure, je disais j'aimerais bien avoir un bateau comme ça, tout en famille, on va sur l'île, en face, j'aurai un bateau. C'est ce genre d'ambition-là qui, évidemment, rentre dans le cadre de la famille, mais aussi de l'ordre personnel, continue de m'abreuver et de me motiver tous les jours.

Speaker 1:

Trop, trop bien, ouais. Est-ce que là tu dirais pour les prochaines phases, tu te vois plus être un auteur. Tu vois le livre, c'est le format qui te plaît bien. Là, est-ce que je comprends aussi que le centre de l'hormèse? pour l'instant, tu n'as pas y touché quoi, suite, avec l'enfant, et est-ce que, justement, tu sens qu'il y a vraiment une démarcation? À partir de maintenant, c'est un nouveau chapitre. Même dans mon aventure entrepreneuriale, je vais peut-être moins faire ce que je faisais avant. Et si tu as déjà réfléchi à ça, est-ce qu'il y a des choses, par exemple, que tu faisais bien, moi, un rythme dans lequel je fais ça, je travaille tant, je produis ça à l'année, mais j'accepte qu'il y ait des trucs c'est bon, c'est fini cette phase.

Speaker 2:

Elle est Alors très clairement j'ai viré pour 2025 tous les rendez-vous physiques, parce que je peux pas si, avec ma chérie et notre bébé, on dit, tiens, on va passer trois mois à Malte, trois mois ici, etc. Devoir rentrer en France pour faire un rendez-vous là, ce sera plus le temps, alors que je l'ai beaucoup fait par le passé. Donc, plus de rendez-vous physiques, ça, c'est un gros truc qui a changé, sauf exception, sans doute une fois par an une retraite ou quoi que ce soit, mais c'est tout. 2020 à 2024, c'était beaucoup. Le centre de l'Hormez, où j'étais dans la rédaction des cours, ça, c'est fini aussi. Je suis passé à la rédaction des livres et c'est un simple shift de cadre, mais qui se ressemble quand même beaucoup, parce que les cours du centre de l'Hormez, pour les élèves qui y sont, ils savent à quel point c'est beaucoup moi, c'est très personnel, c'est beaucoup. Moi, c'est beaucoup, moi qui fait des, c'est très personnel. C'est pas du Wikipédia, on va dire, c'est quand même une approche qui est où il y a ma patte dedans, et le livre, c'est un petit peu pareil. Et donc, écrire des essais, comme j'ai fait pour Les Émotions, écrire des livres de fond, comme le livre de l'Hormez va arriver aux éditions.

Speaker 2:

Très, daniel, écrire des livres avec les frères, avec toi, avec Steph, avec Jérémy, avec David je leur ai déjà parlé m'investir dans Féros, puisque je suis quand même actionnaire dans cette boîte, et c'est une entreprise avec David, à laquelle on croit beaucoup et qui est en train de tout défoncer, tout exploser. De toute façon, david, tu lui donnes un tas de cailloux, il te fait une entreprise. Donc, c'est infernal, j'ai juste à me laisser porter, moi, il est adorable parce qu'il me donne plein de trucs à faire et je suis trop content de faire de la rédaction, de faire des encarts philosophiques dans les livrets féroces, de tester les recettes avec Joy, parce que c'est nous qui testons les recettes. Joy, elle donne les recettes pour les nouveaux produits et pour des recettes pour les gens qui puissent cuisiner féroce à la maison, les livres de cuisine, un livre de cuisine qu'on est en train d'écrire avec Joy.

Speaker 2:

Donc, pour répondre à ta question, il y a des choses que j'ai dégagées. Oui, Il y a des nouvelles choses pour cette phase. Je ne sais pas jusqu'à quand elle va durer, mais c'est quelque chose que je vous disais déjà il y a quelques années, avec Steve et toi. Je verrais bien que quand je serais vieux, vous viendrez me voir.

Speaker 1:

Je serais dans ma grotte avec ma grosse barbe et j'écrirais des livres comme ça, des deux mains comme ça, tac, tac, c'est clair.

Speaker 2:

Une pierre et l'autre sur un parchemin, tu fais une fresque. D'un côté, c'est vrai que je me vois comme ça, bien qu'on fait des plans sur l'avenir et après, évidemment, tout change, mais pour l'instant, c'est l'écriture, vraiment, qui me porte le plus Et on verra bien d'ici quelques années si ça doit prendre encore une autre forme et retourner vers des événements physiques, retourner vers la création d'une université, ou quoi. Vraiment, j'ai pas, j'ai pas de. J'ai évidemment plein de choses qui me, quand j'y pense, je me dis ah, ouais, ça serait génial, mais je laisse totalement le champ des possibles ouvert. En ce moment, ce qui me porte, c'est vraiment l'écriture.

Speaker 1:

Trop bien, trop bien. Je sais que le temps est compté et on a déjà vraiment bien échangé. Je suis trop content d'avoir fait cet échange avec toi, mon frère, Pe frère, peut-être une dernière question pour rebondir là-dessus. J'aimerais bien que tu partages ça, C'est cette idée de travailler avec la compagne, avec l'appartenant de vie. On a tous les deux bien cheminé là-dessus et il s'avère qu'on a rencontré nos femmes aussi au même moment. On a vécu un peu ce que là, en même temps, c'était assez magique Et tout comme toi, moi suis, je me dis je vois pas le monde sans ça. En fait, c'est bizarre, j'ai jamais été comme ça. Mais maintenant, je me dis c'est pas possible que je sois avec ma femme et qu'on travaille pas ensemble, qu'on bosse pas ensemble qu'on crée pas ensemble un projet, et donc, j'adorerais que tu nous racontes un peu tout ce processus là.

Speaker 1:

Là, tu mentionnes les livres avec elle, les livres de cuisine, etc. Est-ce que l' c'est que toute ressource, c'est du ensemble, toute aventure c'est ensemble Et que, parce que c'est pas ça le secret, quoi?

Speaker 2:

Finesse, c'est clair. Je suis tellement amoureux de Joy que c'est difficile de répondre. C'est difficile. Il y a tout qui est teinté de sa couleur Quand elle est dans la pièce. Ça me subjugue. En fait, joy, elle est. Il y a tout dans les micro mouvements qui me fascinent, la manière de bouger, c'est comme ça tu sais t'as l'impression d'être à côté d'une panthère. Tu vois d'un animal sauvage. Tu dis waouh, comme si tu rentrais dans un zoo. Et la cage, elle est ouverte.

Speaker 1:

Tu regardes comme ça t'es hypnotisé.

Speaker 2:

T'es hypnotisé. Évidemment, t'as envie de faire des trucs. Viens, on fait des livres et tout. Oui, envie de faire plein de choses. Tout à l'heure, on déjeunait avec sa meilleure amie. C'est trop rigolo, parce qu'elle a les mêmes meilleures amies que j'ai, mes meilleures amies, c'est-à-dire Steve et toi. Elle a les mêmes, c'est-à-dire que c'est des doubles, c'est des miroirs de vous. C'est incroyable. Bref, private joke à part, je t'en parlerai maisain, on allait même s'habiller Bref.

Speaker 2:

Et elle disait ouais, pierre, en parlant de moi, elle disait Pierre, il m'apporte justement ce côté, tout est possible. C'est-à-dire, j'ai souvent dit moi, je serai juste là pour souffler dans tes voiles, la direction peu importe, mais on est là pour soutenir et dire c'est possible, tu veux faire ça. On y va ensemble Et pas être dans une croyance limitante, vraiment pas se brider quoi que ce soit par rapport à son talent, pas de doute, quand on est une personne aussi extraordinaire, On est tous, on l'est tous. Il ne faut pas se dire glorifié, on a tous des choses incroyables à partager et à être. Et à partir du moment où une personne est alignée avec ses valeurs, ses pensées, ses actes, tout est aligné, on est tous incroyables, on pourrait tous être magiques. Je le pense très sincèrement. Et donc, elle, quand elle me dit qu'elle m'inspire ça, et que, tout d'un coup, ses peurs s'effacent et qu'elle se sent être prête à passer à n'importe quelle action, et ok, on écrit un livre, tu as ce qu'elle était, chef, tu vois, cuisinière traiteur.

Speaker 2:

Quand j'ai dit mais bien, on fait un livre de cuisine pour un cuisinier écrits à l'île de cuisine, c'est, c'est le truc, quoi, c'est? waouh, je suis auteur de livres de cuisine. Donc, tout de suite, la première réflexion, c'est Ah ben non, non, je ne sais pas. Je ne sais pas les compétences, je ne suis pas nouveau, je pourrais écrire un livre. Et je pense que sans aucune, en toute humilité, sans aucune vantardise, comme j'y suis allé plein pied, je me suis dit Non, mais vas-y, on le. Et quand elle a dit tout à l'heure de me remercier de ça, et bien, écoute, c'est une énorme récompense de se dire au moins, je remplis ce rôle là pour elle, d'être le soutien, le vent dans ses voiles de n'importe quel projet.

Speaker 2:

Viens, on écrit un livre. Toi, t'es passionné de cuisine. On parle de bouffe tout le temps. Pourquoi on écrit pas un livre à deux? et se lancer dans des challenges comme ça à deux, et se lancer dans des challenges comme ça à deux, c'est génial. Nous, on s'éclate. Mais je ne peux pas terminer sans parler de ça.

Speaker 2:

Attention, scoop ultime La maman de Joy. Tu ne l'as jamais rencontrée, hein, lourdes? Non, tu vas avoir le même œil, parce que je sais que tu as l'œil aussi, tu vas avoir les leviers. C'est-à-dire, la maman de Joy est d'origine philippine, elle est petite, elle a un tronc important, un torse important, elle a une force malade. Tu as déjà touché les avant-bras de Joy, je t'avais fait toucher, elle t'envoie aux anneaux. Huit tractions Pour une femme qui ne s'entraîne pas, c'est dire, c'est pas une crossfit euse, toute la journée en interaction, comme ça.

Speaker 2:

Ok, elle aime pas de problème. Sa maman, les mêmes bras, sa femme qui a fait le ménage toute sa vie, femme du terrain, et je fais faire des délices, tu es tout ça, ça bouge pas. Bam, ok, d'accord, fait un peu des coeurs croqueurs, les tous. Des chutes. 1 jv lourdes. T'as quel âge? 68 ans. Dans deux ans, t'as 70. Dans deux ans, tu rentres dans la catégorie des plus de 70. Il dit mais viens, on fait les champions du monde de powerlifting, c'est-à-dire en plus de 70, t'as quoi? T'as trois pélos qui se courent après. C'est clair, je, elles ont des grosses barres. Tu vois Ça, deadlift, plus de 100 kilos encore. Donc, c'est quand même pas mal pour une petite mémère de 70 ans. Mais avec les leviers qu'elle a, jambes et bras, la force naturelle qu'elle a, elle s'entraîne, tu vois dessus. Donc, je vais en faire un livre, je vais le documenter comment j'ai entraîné ma belle-mère.

Speaker 1:

Le titre c'est sûr qu'avec moi et elle comme ça, en photo, moi, je suis dessus, j'ai transformé en champion du monde.

Speaker 2:

C'est assez clair. La nutrition, elle, on va le faire en philippin. En plus, elle, elle, elle a le truc de la cuisine. On va faire un livre de cuisine, donc philippines aussi, ce sera l autrice en philippin, en français, en anglais, et voilà, on va sortir un livre de cuisine. Ce sera juste la cuisine traditionnelle philippine et elle, pour le coup, là, oujoy est un peu plus timide, mais ma belle-mère, tu la mets devant une caméra.

Speaker 2:

Mais c'est la fiesta, quoi? c'est une star. Tu vois, ça se fait beaucoup. Tu vois les philippins, ils adorent. Oh, c'est une star. Tu vois, ça se fait beaucoup. Tu vois Les Philippines, ils adorent ça. Tu vois, c'est la fête quoi? On fait un karaoké, presque Bon. Bref, tout ça pour dire que les plans en famille, on s'amuse trop quoi. Et je pense que si on ne s l'entreprenariat, le sport, tout, tout, tout, mais à quoi bon, en fait, tu veux finir quoi, misérable, miséreux, à la fin de ta vie? Il faut s'amuser en étant authentique, et quand on est authentique, passionné, on est forcément productif. L'argent, il arrive après Et il arrivera de toute façon. Voilà.

Speaker 1:

Merci, mon frère. On ne pourra pas faire mieux. Avec cette belle anecdote, tout le monde va s'imaginer une petite philippine de 70 ans à envoyer des grosses barres rendez-vous dans 2 ans c'est très long merci, mon frère, pour un excellent épisode. C'est moi merci. C'est très, très bon. C'est le dernier épisode, je pense, avant la vie de papa. Oui, ça aussi ce sera.

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