MOUVERS Podcast avec Nomad Slim

La SCIENCE derrière La MANIFESTATION enfin révélée! Arrête de croire aux MYTHES spirituels | Ep. 045

Nomad Slim Season 2 Episode 45

Cet épisode explore la fascinante connexion entre la science, la manifestation et les émotions. Pierre, expert en neurosciences et physique quantique, nous explique comment nos croyances, guidées par nos émotions, peuvent façonner notre réalité. 

• Lien entre neurosciences et physique quantique 
• Importance des émotions dans le processus de manifestation 
• Réévaluation de nos croyances et potentiel de transformation 
• Observation et influence de notre intention sur la réalité 
• Prise de conscience des émotions comme indicateurs de changement 
• Invitation à agir en tant que co-créateurs de notre expérience de vie 
• Nécessité de la discipline dans l'introspection et la mise à jour des croyances

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Speaker 1:

On est parti, mon Pierre, que j'accueille une nouvelle fois, sur le podcast Movers. Toujours un régal d'accueillir mon grand frère, mon senpai, mon mentor, sur tellement de domaines pour un épisode, comme je le disais en off, exceptionnel. L'idée, c'est de mettre des pieds-bouches, d'envoyer vraiment de l'influx, comme on dit, une grosse dose d'explic'intelligence que tu as eue, de mélanger biologie, neurosciences, physique, quantique pour décrire, expliquer, partager ton opinion sur les émotions. Je me suis dit que j'adorerais te voir et t'entendre sur le sujet de la manifestation, la création de réalité, la visualisation, parce que, comme on va le voir de toute façon dans l'épisode, les émotions sont une partie intégrante de ce travail-là, de cette forme de méditation, mais également de cette compréhension des lois universelles.

Speaker 1:

Donc, ça va être super intéressant de t'avoir, toi qui as ce gros bagage scientifique, pour montrer aux gens qu'on peut tisser du lien entre différents domaines et qu'on peut à la fois parler d'ésotérisme, de physique quantique, de neurosciences, de visualisation, de création de réalité, et que toutes ces idées-là n'ont pas à être, comment te dire, monopolisées par les hippies, les phasmes, les gens qui n'y connaissent rien, qui mélangent énergie, vibration, fréquence, qui n'ont pas lu un seul bouquin de science. Et là, aujourd'hui, j'ai envie de faire vraiment une masterclass là-dessus Et donc, je ne pouvais penser qu'à aucune autre personne que toi, mon Pierre, comme toi et moi en ce moment aussi, on s'amuse bien avec le projet Getaway de la Célia. On pourra le mentionner par la suite Je me suis dit que j'allais t'avoir et que tu allais un peu nous faire du mal à notre cerveau pour tenter d'expl. Et est-ce que tu es avec moi sur ce navire?

Speaker 2:

Magnifique, j'embarque avec toi toute ma vie sur le même navire. évidemment, ça c'est beau, on ne mentionnera pas Scopper Gaban, parce qu'on n'a pas envie de spoiler aujourd'hui.

Speaker 1:

Bon, passons à autre chose. Chapitre 1, mon ami pour cet épisode, la science de la manifestation. Là, j'ai envie qu'on prenne un peu on rapproche déjà deux îles, l'île des neurosciences et l'île de la physique quantique, et que tu puisses nous expliquer, nous décrire déjà la différence, peut-être, ou par du point de départ que tu as envie. Mais moi, l'idée à laquelle j'aimerais aboutir, c'est un peu la différence entre la manifestation et son explication scientifique dans les neurosciences, dans la physique quantique. Vraiment, comment on peut tisser du lien dans, peut-être, l'idée commune de la manifestation? donc, déjà là, il va falloir déblayer pas mal de choses. Et ensuite, comment on peut utiliser à la fois les neurosciences et la physique quantique pour créer un parallèle entre qu'est-ce que la réalité, peut-être même partir de qu'est-ce que l'existence, et la technologie qu'est le système nerveux central, pour nous permettre d'accéder ou non à des informations. Pour les passionnés d'aliens, il y aura des choses ufologiques. Aujourd'hui, je te laisse démarrer mon écran Magnifique, magnifique.

Speaker 2:

Merci pour cette intro incroyablement dantesque.

Speaker 2:

Moi par où on commence. C'est compliqué parce que là écoute, pour préparer cette interview, préparer cet échange qu'on va avoir, je me suis forcé à faire un truc qui est extrêmement pénible pour moi, extrêmement pénible. J'ai regardé les vidéos des gars qui parlent du projet Gateway. C'est très dur, erreur de débutant. C'est très dur parce que'il mélange tout et rien n'est maîtrisé. C'est-à-dire qu'on te parle de manifestation, visualisation énergétique, physique, quantique, tout est mélangé Et en fait, c'est comme si toi, dans ton domaine, business, athlétique, entrepreneuriat, etc. Tu sentais que la personne était complètement débutante et elle te mélangeait les concepts d'endurance avec les concepts de force, avec les concepts d'hypertrophie, avec tout, tout en fait. Bref, pour moi, c'est manquer de respect, en fait, aux 120 ans qui viennent de passer depuis l'avènement de la physique quantique et les génies qui ont posé des bases, que de mélanger ce genre de choses. Quand, par exemple, on parle de champs dans la théorie des champs, quand Schrödinger écrit son équation de l'onde, ce n'est pas la même chose. Parce que les gens y voient des petites vagues, ce n'est pas la même chose. Ce sont des représentations mathématiques. Ça n'a rien de palpable comme un objet physique. Quand on parle de la dualité onde-corpuscule en physique quantique, ça n'a rien de matériel. On dit qu'on observe des phénomènes qui ont des comportements ondulatoires. Ce n'est pas des ondes que vous envoyez dans le monde par vos pensées, vos émotions, etc. On pense que ça a des effets qui sont comparables à des ondes. Et là, tu vois qu'il y a de la nuance partout Et que même les gens qui ont découvert ça, que ce soit le professeur Feynman, que ce soit Heisenberg, que ce soit Bohr, ils disaient bien, on ne sait pas. Donc, si même ces génies disaient on ne sait pas comment, en 2025, on peut dire on sait. Et là, ça va faire être l'opportunité de définir des termes, et tu sais très bien que ma démarche, c'est toujours la même c'est d'abord en définir des termes. Qu'est-ce qu'on entend par spiritualité, qu'est-ce qu'on entend par science Et qu'est-ce qu'on entend donc par religion? aussi, la spiritualité, on pourrait dire puisque tu as parlé de mon essai sur les émotions on pourrait dire l'émotion de la connexion, c'est l'émotion qui émerge quand on se sent connecté à, et donc la spiritualité. Les premières personnes qui ont porté ça se sentaient connectées à quelque chose qui les dépassait. Donc, c'est pour ça qu'on est tous spirituels, c'est l'expérience pure de la connexion. Maintenant, par rapport à l'expérience pure, le degré suivant, ça va être de tenter une explication et une interprétation. Et la religion, c'est la tentative d'explication et d'interprétation organisée. C'est à dire, bien, on se met ensemble et on essaye de mettre des mots, des explications sur ce qu'on est en train de vivre dans la spiritualité, et c'est là où ça peut devenir dogmatique, C'est là où les personnes vont te dire des choses. Et ça peut devenir dogmatique si on te dit crois à ce que je te dis, point barre.

Speaker 2:

C'est-à-dire, par exemple, mettre un dieu, mettre une divinité, dire que c'est comme ça. Là où la spiritualité ne dit pas c'est comme ça, c'est-à-dire qu'elle ne fait pas de l'ontologie, elle n'utilise pas le verbe être, ceci est comme ça, elle dit je ressens la chose. La religion dit c'est comme ça, c'est un barbu dans le ciel qui envoie des éclairs, et il s'appelle Zeus, par exemple, et vous devez le croire. C'est-à-dire, si tu veux faire partie de ma religion ou de mon groupe, tu dois croire que c'est un barbu qui envoie des éclairs. Quand j'écoute, en fait, les gens qui parlent du projet Gateway, etc. Pour moi, c'est la même chose. C'est vraiment important de faire ce distinguo dès le début.

Speaker 2:

Dites-vous bien, quand vous avez une personne qui vous propose des choses comme ça, est-ce qu'elle m'explique pourquoi? Si oui, est-ce qu'elle prend le temps de tout m'expliquer, de les tenir en les aboutissant, son argumentation, comme ça, je peux choisir d'y adhérer ou non. Ou est-ce qu'elle essaye de me dire, d'un ton un peu énervé, que c'est comme ça et pas autrement, et il faut y croire Sans explication, sans pourquoi? Ou est-ce que je suis toujours à l'étape de l'expérience pure, moi, l'étape de l'expérience en termes de méditation, visualisation, que ce soit par le projet Cutaway ou un autre, un protocole, etc. Quand on est au niveau de juste, ce que cela fait, de respirer, de visualiser des choses, moi, ça me va très bien.

Speaker 2:

Moi, c'est l'étape d'après, où on se permet d'expliquer des choses et de faire des liens avec, genre, la physique quantique. Mais pourquoi, tu n'as pas besoin, en fait, si tu veux convaincre quelqu'un que telle pratique a des effets, toi, tu le dis souvent, t'as jamais eu besoin de la science-based pour expliquer qu'un protocole d'entraînement marchait. C'est-à-dire, tu t'es entraîné, ça marchait. Voilà, si tu veux mettre des mots, expliquer les principes sous-jacents, libre à toi, mais il va falloir être armé derrière. Le problème, c'est de ne pas être armé et d'essayer d'expliquer tout ça. Et donc, quand j'ai fouillé, moi, l'institut Monroe que la CIA a pris en 1980, sous elle, c'est-à-dire qu'on est en pleine guerre froide. C'est la course aux armements psychologiques.

Speaker 2:

Les États-Unis ont peur que les Russes développent des armes psychologiques, donc, évidemment, ils prennent tout ce qui traîne. Évidemment, si tu veux un autre exemple, t'as le studio anglais qui s'appelait RAF. Raf, c'est ceux qui ont développé le jeu vidéo Donkey Kong sur Super Nintendo. Bon, sur Super Nintendo, donkey Kong, c'était une révolution, c'est-à que c'était le jeu le plus beau de la Super Nintendo.

Speaker 2:

Tout le monde se dit mais comment ils ont fait pour sublimer une machine comme la Super Nintendo et avoir ça? Eh bien, t'as le MISX, qui a débarqué dans les bureaux de rares pour voir s'ils n'avaient pas des nouveaux ordinateurs, pour vous dire que les services secrets, parce qu'ils vont se dire autant, on aura un avantage sur le pays d'à côté. Pour moi, ce n'est pas du tout une preuve de pertinence que de dire c'est la CIA qui a découvert un truc. Non, il y a l'institut Monroe qui propose un protocole, mais c'est tout. Donc, le but de l'Institut Monroe avec le projet Gateway, c'était donc de dépasser les perceptions habituelles qu'on avait pour ouvrir les potentiels humains. On va dire Ouvrir ce qui est capable de faire un être humain, et ça, ça me va très bien.

Speaker 2:

Maintenant, est-ce que nous avons accès à une nouvelle, à une part plus à une part cachée de la vérité? c'est là où on passe de la religion, de la spiritualité, à la religion. C'est là où tu passes de l'expérimentation pure à l'interprétation, c'est-à-dire t'essayes d'expliquer le truc. Et là, j'ai lu tout et son contraire. J'ai lu des trucs.

Speaker 2:

Le colonel, donc, j'ai noté, c'est le colonel, donc j'ai noté. C'est le colonel McDonnell qui fait le lien avec la physique quantique, mais c'est un colonel militaire. Tu m'aurais dit Eisenberg. Tu m'aurais dit c'est le gars qui a découvert la physique quantique. J'aurais dit ok, ok, d'accord, c'est un putain de colonel de l'armée, mais qu'est-ce qu'il y connaît? C'est Gilbert, quoi? Il faut se calmer, il faut vraiment se calmer. Ça marche extrêmement bien.

Speaker 2:

Toutes les pratiques de visualisation et de manifestation, on va voir pourquoi c'est appuyé par la science. Mais attention aux conclusions actives. On est au bord de la piscine, il ne faut pas jeter les deux pieds dans la piscine. Donc, pourquoi c'est si performant de travailler sur ces visualisations et ces manifestations? C'est parce que ça fait un lien avec l'approche pour moi, comme tu as lu mon livre, tu le sais qui est celle des sciences cognitives, de l'inaction. Et l'inaction propose ce terme-là qui a été marqué par Francisco Varela et pris par toute la descendance des sciences cognitives sérieuses, dont Michel Bitbol propose une voie du milieu.

Speaker 2:

C'est ni un réalisme naïf. Réalisme, ça veut dire le monde est extérieur à nous. Tout n'est que physicalité, c'est-à-dire ce sont les objets. Ce qui est réel, c'est ce que je peux toucher, sentir, voir, voilà, ça, c'est réel parce que c'est palpable.

Speaker 2:

Ça, c'est un idéalisme naïf. Les choses de l'esprit n'existent que dans ma tête. Et versus un 180 degrés par rapport à ça, un idéalisme Réalisme versus idéalisme. Et idéalisme un peu naïf, ce serait de dire tout n'est que simulation de l'esprit. J'imagine les choses, mon cerveau ne fait que processer de l'information et il se raconte une histoire. On est dans Matrix. Tout n'est que simulation. Entre ça, nous avons une voix du milieu qui s'ouvre et qui dit c'est ni ça ni ça, mais les deux à la fois. Mon action incarnée dans le monde, mon action incarnée et située dans le monde. Alors, incarnée et située, ça veut dire incarnée parce que c'est dans la chair, c Incarner et signifier, ça veut dire incarner parce que c'est dans la chair, c'est dans le véhicule terrestre que j'ai en étant être humain. Et être humain, ça a beaucoup d'implications, c'est-à-dire un système visuel particulier, système olfactif, auditif très particulier. On n'est ni des chauves-souris, sauf pour certains, ni des rats, ni des chiens.

Speaker 1:

Là, il y en a pas mal.

Speaker 2:

J'en ai vu dans l'armée, j'ai eu un doute, on est des êtres humains et ça implique beaucoup de choses De voir le monde en trois couleurs. Un chien, il voit le monde en quatre couleurs. On ne sait pas ce que ça veut dire, on ne peut pas se l'imaginer, on ne peut pas se le figurer. Donc, c'est à incarner et situer. Différent, tu as une génétique qui est différente, tu as tout un tas de choses, un âge qui est différent, etc. Donc, incarné et situé, eh bien, la science de l'inaction dit que nous ne sommes pas face à un monde qui est extérieur et nous, d'un autre côté, ce n'est pas sujet et objet, mais la réalité, la réalité, la réalité, ce terme-là se pose à nos pieds, est à mi-distance, c'est une rencontre entre moi et le monde Et nous n'expérimentons que cette rencontre-là.

Speaker 2:

Donc, ça, c'est actionnable, c'est pas Quand tu fais une visualisation, t'es pas en train de modifier la réalité et créer une autre réalité, tu es en train d'agir directement sur ce qui a été toujours là. En fait, peut-être que je parle trop abruptement, ça, c'est ma position, parce qu'il n'y a rien, il n'y a pas de consensus, on est toujours toujours dans la recherche, on n'est pas dans la trouvaille. Donc, je pense et j'adhère en fait à ce principe de voie du milieu qui dit que nous co-créons la réalité entre tous les individus et tout le monde, etc. et que nous sommes donc partie prenante de cette réalité, et comme nous co-créons l'éveil, qu'on entend dans les spiritualités comme le bouddhisme. L'éveil, c'est quand tu te rends compte que tu as une marge de manœuvre sur cette réalité.

Speaker 2:

Voilà, c'est le passage dans la graduation de l'enfant à l'âge adulte. L'enfant ne s'est pas encore trouvé dans le monde, c'est-à-dire qu'il agit, mais il est dilué. Son identité est diluée avec le reste La maman, c'est encore un peu lui-même, etc. Puis, au bout d'un moment, il va voir que le reflet dans le miroir, c'est lui. Donc, à partir du moment où tu as une métacognition de toi-même, tu te vois dans le monde, tu prends une identité, c'est-à-dire que tu figes quelque chose ah merde, ok, ça c'est moi et je suis incarné et situé. Et l'étape supérieure, c'est de dire je peux donc avoir conscience, que je suis conscient, je suis conscient que je suis en train d'avoir conscience de quelque chose. Il se passe quelque chose. J'ai chaud, j'ai froid, j'ai faim et je suis en capacité d'y réfléchir. Eh bien, ça, je peux moduler ça. Par exemple, toi, comme moi, surtout toi qui étais dans les sports de combat, tu sais que la douleur est modulable, la sensation de douleur. Par le fait de regarder ailleurs, par le fait de te concentrer sur une autorégulation comme la respiration ou bien, peu importe, x ou y, quelque raison, la douleur peut disparaître. Alors que tu te dis la douleur, c'est la douleur, c'est quelque chose qui est une information qui est là. Mais non, tu peux agir dessus. Là, tu peux agir dessus. Donc, visualisation et manifestation, c'est comme si vous repreniez la barre du bateau et que vous orientiez son cap. Donc, pour moi, nul besoin de faire preuve d'ésotérisme et d'invoquer la physique quantique, parce que, certes, pendant un temps, on s'est demandé pourquoi, enfin, est-ce que l'observateur? pendant un temps, on s'est demandé pourquoi est-ce que l'observateur jouait un rôle dans la dualité onde-particule, on s'est demandé si la conscience d'un observateur, comment ça se fait que quand on regarde une onde, quand on regarde une particule, son comportement change. Finalement, les objets du monde, que ce soit ma bouteille, cet ordinateur, etc. C'est pas parce que je les regarde, que c'est une bouteille ou un ordinateur. En fait, c'est pas vraiment comme ça qu'on fait, parce que là, on est en train d'utiliser des images qui sont à notre échelle pour les transposer à l'échelle quantique. Donc, on peut pas avoir ce même raisonnement. Ça, ça rendait fou Einstein. Et donc, avec le papier EPR, il a essayé de contredire Bohr qui, lui, pour le coup, partait du principe, disait bien que nous ne sommes pas en train d'observer la réalité Au quotidien, vous n'observez pas la réalité comme vous l'entendez, comme une vérité universelle, c'est-à-dire qu'il y a une maison devant vous, il y a un ordinateur devant vous, etc.

Speaker 2:

On n'y a pas directement accès. On ne peut dire que on ne peut que parler de la manière que nous avons d'interagir avec la réalité. La réalité, on ne sait pas ce que c'est. C'est un espèce de truc qui se comporte à l'échelle quantique, où on voit qu'il y a des forces qui interagissent entre elles et on peut en retirer des formules mathématiques. C'est tout ce qu'on sait de ça. Et les interprétations, il y en a pléthore, pléthore. Par contre, notre relation à ça, ça on peut le moduler.

Speaker 2:

Donc, tout ça, pour dire que on ne sait pas de quoi est fait la nature du monde et par le fait qu'on est incarné et situé ici, on ne le saura peut-être jamais, parce qu'on ne peut pas s'extraire d'un système pour le regarder de l'extérieur. On est à l'intérieur de ce système-là. Si on pouvait en sortir, ça veut dire qu'on serait Dieu. Donc, il y a une part d'incomplétude qui est là, forcément, parce qu'on est à l'intérieur de la bulle et qu'on ne peut pas regarder la bulle de l'extérieur. Ça, c'est certain. Et quand je regarde le monde, je regarde surtout ma manière de regarder le monde. Je pourrais comparer ça à Et Joe Chabac le fait beaucoup. Donc, joe Chabac, c'est un ingénieur en intelligence artificielle qui est Vous vous retrouverez sur tous les gros podcasts américains, parce que c'est vraiment, pour moi, le génie actuel de la démarche de l'intelligence artificielle. La démarche de l'intelligence artificielle, le début, c'est juste d'essayer d'imiter un cerveau humain, un esprit humain.

Speaker 2:

Shoshabak nous dit bien nous vivons dans une simulation, parce que, ou simulation, si ça vous fait peur comme terme, utilisez le terme de modèle. En fait, votre esprit modélise le monde Constamment. Comme je l'ai dit tout à l'heure, peut-être qu'une chauve-souris modélise différemment parce qu'elle voit le monde en ultrason, et un chien aussi différemment, etc. Donc, vous faites des modèles de la réalité. Donc, vous ne voyez pas le modéliser, mais ça, c'est ce qui permet tout le reste. En fait, ça définit votre champ des possibles. Et, comme tu le dis souvent très bien, si vous ne jouez pas d'abord sur vos croyances, c'est impossible. Les portes sont fermées dans vos potentiels. Il faut d'abord changer vos croyances pour pouvoir ouvrir les potentiels derrière, parce que vous définissez les règles du jeu vidéo, vous définissez tout simplement bon, ben, là, c'est un jeu de rôle où je prends une épée, je suis un guerrier. Si vous dites autre chose, ben, je suis plutôt un sorcier qui part sur tel territoire, vous ne pourrez pas être le guerrier.

Speaker 2:

La porte est fermée. Quoi Il faut choisir? il faut voir les potentialités que vous donnez au logiciel, Donc le hardware. Quand vous prenez votre ordinateur, vous voyez l'écran, on est d'accord. On voit Windows qui s'allume, ou bien on voit Mac.

Speaker 2:

On ne voit pas la carte mère à l'intérieur, on ne voit pas les résistances et les circuits imprimés. Et le problème actuel, c'est que quand on fait une expérimentation puissante où on change sa perception des choses, par un bassin de flottaison, par une respiration consciente qui est longue, par une hyperventilation, une méditation, etc. Quand on change de perception, on croit qu'on voit la carte mère, on croit qu'on voit les rouages derrière. En fait, c'est juste que vous êtes passé de Windows à Mac, c'est tout, ech, ech, ech, ech, ech, ech. Et l'émotion dans tout ça, c'est comme une mise à jour qui dit ah, une nouvelle mise à jour est arrivée pour Mac. Ah, bah, elle est là.

Speaker 2:

Voulez-vous l'installer ou non? par contre, elle fait 10Go, ça met un gros tarif. Est-ce que j'ai derrière ça? le processeur, la RAM, le ventilateur de mon ordinateur? est-ce que c'est assez ça, le processeur, la RAM, le ventilateur de mon ordinateur, est-ce que c'est assez robuste pour installer cette nouvelle mise à jour? Est-ce que mon iPhone, ce n'est pas l'iPhone d'il y a 10 ans? et là, il y a Mac OS 25 qui vient d'arriver, ça va tout faire planter. Et ça, quand ce genre d'émotion arrive et que vous êtes devant l'écran, est-ce que c'est trop déstabilisant? Donc, tu dis je m'installe pas. Et quand t'installes pas, tu veux pas être triste, alors qu'il faut être triste, pas être en colère. Il fallait être en colère, pas être ceci et cela. Et tu dis non, poussière sous le tapis. Je te dis bon, je change pas mon iPhone tout de suite, je sais qu'il est vieux, je vais attendre encore un an, ouais, ok, mais le jour où tu vas banquer, tu vas encore plus banquer.

Speaker 1:

Donc, voilà bon, je fais partie dans tous les sens non, mais là, mec, normalement l'épisode, il s'arrête là, ça c'était fini.

Speaker 1:

En fait, n'importe qui qui est dans le domaine de la santé listique, du développement personnel, peu importe la spiritualité, le courant philosophique, quoi que ce soit, en vérité, tu as tout dit, tu vois, in layman's term, techniquement, là, quand on sort de ton passage, là, on comprend que, enfin, en fait, tu vois, regarde, tu as tout détruit. Tu as tout détruit dans le sens, toutes les personnes qui vont être défaitistes, fatalistes, qui vont avoir une mentalité figée. Ça y est normalement avec tout ce que tu as dit, c'est terminé. C'est terminé, tu vois, parce que la technologie que tu as, elle, modélise le monde Et j'aime beaucoup aussi cette analyse avec l'émotion comme perturbateur de la linéarité et une mise à jour, là aussi, tu as détruit le fait que c'est trop difficile et mach, là, il a un coût monstrueux, c'est inévitable. Donc, là, je pense qu'en vérité, la personne qui écoute et qui réécoute tout ce que tu as dit, elle a déjà terminé toute son aventure de développement personnel, parce qu'en vérité, tu viens de lui donner la master key pour voler librement dans le ciel, pour comprendre exactement que, oui, en termes vulgaires, la création de la réalité, c'est ça, c'est ce que tu viens de dire, transformer sa réalité.

Speaker 1:

C'est un paradigm shift, C'est changer de paradigme, changer de modèle de pensée. Je passe de je suis introverti, timide, procrastinateur, à je suis une personne qui a confiance en elle, je suis un leader dans mon domaine, je suis un père de famille aimé par sa compagne. Tu as changé le modèle, mais par contre, la mise à jour de ça, émotionnellement, là, ça te met un tarif. Pourquoi? Parce que, tout comme avec ton iPhone ou ton macOS, il faut écraser l'ancienne version. Et c'est pour ça qu'en vérité tu as même parlé là de plasticité neuronale, de changer ses croyances, de vulgairement dire reprogrammer le subconscient. Donc, reprogrammer le subconscient, donc inscrire des nouvelles instructions dans le code source. Donc, ta croyance, tu l'écrases par une autre, tu n'essayes pas de la justifier.

Speaker 1:

Donc, toutes les personnes qui vont avoir tendance aussi je pense que tu vas me suivre là-dedans à trop cérébraliser les choses, à trop tenter d'expliquer pourquoi elles sont comme ça, d'où aussi l'étude Einstein et Bohr, c'est que, gars, tu triches en faisant ça, parce que tu utilises l'outil d'un monde dans lequel cet outil n'existe pas. Tu veux me parler de quantique, mais tu me parles de temps, d'espace, de gravité, mais ça n'existe pas dans cet autre monde-là. Donc, en fait tu auras, ça ne marchera pas. Et donc, accepter cette émotion et, au contraire, la prendre comme exactement ce dans quoi tu dois t'abandonner, c'est la seule manière de changer. Je pense que changer, créer sa réalité, transformer sa réalité, reprogrammer son supraconscient, peu importe comment on veut le dire, il ne s'agit pas d'expliquer, il s'agit simplement de comprendre que là tu es en train de vivre, de comprendre que là tu es en train de vivre.

Speaker 1:

En fait, tu devrais même rendre grâce que ton système, que ta technologie, elle est en train de te donner l'émotion qui te dit C'est là où il faut aller. C'est effrayant, c'est difficile, ça chamboule tout. Peut-être que tu vas devoir dire non, dans le plan physique, il y a des relations, un travail, un lieu, oui, certes. Par contre, il y 25, là, tu ne sais pas ce que ça veut dire. C'est Jarvis, c'est l'IA, c'est connecté avec toutes tes tablettes. Donc, toi, ça veut dire nouveau lieu géographique, nouveau métier, nouvelle relation amoureuse, nouvel état de santé. Il y a tout qui se change aussi. Et donc là, en vérité, normalement, à cette étape du podcast, tu fais rewind, tu te remanges.

Speaker 1:

Le truc en dit là et tu le glisses comme un plugin dans ta pratique physique, dans ta relation amoureuse, dans ta relation à Dieu, dans la relation que tu as avec l'argent, avec le métier, etc. Parce que ça y est, il n'y a plus rien à dire. On pourrait simplement ajouter à cet épisode la pratique qui serait apprendre à ressentir une émotion, ou bien à plonger, parce que c'est celle-ci qui va te pousser à l'action. Mais, encore une fois, tu vas de toute façon être devant le même dilemme cornélien à chaque fois c'est est-ce que j'ajoute ou est-ce que je n'ajoute pas? la mise à jour, c'est tout.

Speaker 1:

Donc, toutes les personnes qui vont dire on n'a pas le choix, c'est le mec, tout, c'est le destin, il n'y a aucune partie de ma réalité que je peux modifier, la politique, et tout. Non, toi, tu es en train de me dire que tu n'es pas à la rencontre de ton champ d'action, ce sur quoi tu peux agir, et le monde, cette réalité qui existe indépendamment de toi. Toi, tu ne prends que l'extérieur, tu dis il n'y a que ça. Donc, tu es minute 1 de ton temps de parole, tu es dans la partie réalisme. Ou, à l'inverse, l'autre qui dit Non, mais je peux tout faire.

Speaker 1:

Mais, gars, t'es pauvre, t'es smicard, t'es dans une relation toxique, tu bédaves, tu fais de l'ayahuasca. En quoi? là, tu vis une réalité qui est plaisante et tu vas dans ton épanouissement ou peu importe. Non, t'es juste assis sur place et t'attends la mort de ton corps physique. En vérité, il n'y a pas de question. Donc, moi, pour te relancer, pour peut-être ramener juste les petites billes, peut-être supplémentaires, ce serait de mettre l'accent, là justement, sur l'émotion, en quoi c'est important ou en quoi c'est essentiel. Et d'ailleurs, je te dirais même on va faire le même travail que tu as fait tout à l'heure sur la terminologie Est-ce que tu peux nous définir justement tous ces termes qui sont souvent utilisés, jetés un peu à droite, à gauche, quand on parle de tous ces domaines-là que sont émotion, vibration, fréquence, énergie?

Speaker 2:

Super. C'est rigolo, parce que j'allais rebondir sur l'énergie. Tu as dit tout à l'heure, par rapport à la mise à jour, tu as utilisé les termes de c'est le coût du changement. Ça, c'est l'énergie. Vous ne trouverez pas une définition plus claire de l'énergie que le coût du changement. Ok, l'énergie, c'est un concept. C'est comme si je devais vous dire la monnaie, vous voyez, la monnaie, ça ne bouge pas la monnaie. La monnaie, c'est la monnaie. Par contre, la monnaie, elle s'exprime en euros, en dollars, en yens, etc. Et ça, par contre, ça fluctue. Mais quand vous échangez des euros contre des dollars ou vous payez quelque chose, certes, vous vous dites je paye avec de la monnaie, mais la monnaie, elle, le concept ne bouge pas, ça restera toujours la monnaie, d'accord. Donc, quand on parle d'énergie, on a tendance à parler de kilocalories, on a tendance à parler d'ATP, la molécule d'ATP, on a tendance à utiliser le joule, le watt, et ça, c'est comme des euros ou des dollars. Mais ce n'est pas l'énergie, c'est juste un coût pour un changement, parce que l'énergie, ça a été étudié pour savoir effectuer un travail, c'est-à-dire que ça bouge.

Speaker 2:

Élever la température de l'eau, kilocalories, c'est ça. Combien. Il faut de, justement, fournir de travail pour élever la température de l'eau d'un degré. Ça, c'est un kilocalorie. Idem pour l'ATP, idem pour tout le reste. L'atp, ça sert à faire bouger la tine et la myosine au niveau des groupes musculaires. Bref, on mesure seulement un changement. Et le meilleur moyen de mesurer un changement, enfin, ce qu'on utilise, c'est une terminaison pour l'énergie. Donc, quand, tout à l'heure, on parlait de mise à jour, on disait la mise à jour, elle est grosse et ça va faire bouger le système. Ça va demander à la machine, à l'ordinateur, de chauffer très fort, à utiliser son processeur, etc. On pourrait dire que ça lui demande beaucoup d'énergie. On pourrait dire ça Donc, l'énergie, ce n'est pas une bulle bleue que vous pouvez envoyer comme Dragon Ball. Il faut arrêter avec. J'envoie pas de l'énergie avec mes mains, non, par contre, malheureusement, on a tous essayé non, on peut appeler ça chi prana, utiliser les mots du genre oriental le haki des rois, si vous voulez, parce que ça fait du changement dans le monde.

Speaker 2:

Ça bouleverse les choses, certes, mais voilà, il y a vraiment un distinguo à faire par rapport à ça, sinon très vite, les gens s'imaginent envoyer des éclairs. C'est ça aussi. Si vous voyez de la chaleur bouger autour de vous, c'est que vous avez sans doute une perception de la réalité. La réalité, c'est ce qu'on perçoit, qui a été chamboulée par la consommation d'un produit hallucinogène ou quelque chose. Mais ça ne veut pas dire que vous agissez volontairement sur un plan qui est différent. D'accord, parce qu'on entend tout et son contraire, là aussi, sur les plans, les fréquences, les vibrations, qu'est-ce que tu m'as dit tout à l'heure, aussi comme autre terminologie, dans ces zones-là, évidemment, il n'y a rien, encore une fois, de magique là-dedans. Si on avait la capacité de voir, on voit certains spectres lumineux. Par contre, les ultraviolets et l'infrarouge, on ne le voit pas. Mais si je prenais une balle et je lâchais la balle, je verrais au sol ce qu'elle jette comme irradiation d'infrarouge, parce qu'elle fait en effet bouger des champs à MPS, des champs de chaleur, elle provoque de la chaleur. Donc, je verrai de la lumière rouge. Si je vois, avec une technologie, les infrarouges qui sortent de mon corps, je vais pouvoir voir la chaleur que je dégage.

Speaker 2:

Le problème, c'est qu'on va y associer une image de pop culture, derrière de super-héros qui dégagent de la chaleur, comme dans Dragon Ball, et c'est là où on passe de la spiritualité à la religion. C'est-à-dire, t'as une sensation, tu ressens quelque chose. C'est très bien de parler de la sensation, mais attention à l'explication farfelue que tu vas y mettre dessus. En fait, c'est juste ça, moi qui me C'est le fait qu'on ait pris l'habitude de saés tout doux pour dire attends là, on observe un truc.

Speaker 2:

Ok, viens, on prend 40 ans, 50 ans de ma vie à l'expliquer. Et comme ils n'étaient pas prêts, en fait, aux réseaux sociaux, ils n'étaient pas prêts à ce que la suite de l'humanité ait les réseaux sociaux et que tout le monde puisse balancer des trucs complètement dingues à partir de leur recherche. Ça, ils n'y étaient pas prêts. Donc, on s'est approprié des termes comme ça, en pensant bien faire, en pensant dire il faut vulgariser ça. Enfin, je sais pas si c'est en pensant bien faire, d'ailleurs, qu'on le fait, mais en tout cas, on saute trop vite vers les fréquences, les vibrations, etc. En effet, tout n'est que vibrations, mais vous pourriez dire aussi tout n'est qu'atomes.

Speaker 2:

Le problème, c'est l'ontologie Dire tout est ceci, tout est cela, c'est-à-dire que vous êtes capable de définir la nature de la vérité qui vous entoure. Et là, on retombe dans le réalisme naïf qu'on critiquait tout à l'heure. Et pourtant, ces gens-là se disent idéalistes. Ces gens-là se disent que la pensée, et puis ma visualisation peuvent infléchir le monde. Et pourtant, vous retombez dans le même travers du dualisme en disant qu'il y a un monde extérieur à moi. Et je suis en train d'agir là-dessus. Tu vois ce que je veux dire. Ils étaient dans le camp opposé. Ils retombent dans le même problème du dualisme. Je casse la vaisselle, c'est ton énergie, ça.

Speaker 1:

Je casse la vaisselle. C'est ton énergie. Ça, c'est ton énergie, pierre, attention, attention, mon énergie qui sort du coude Aïch.

Speaker 2:

Aïch. Donc, attention à ne pas retomber dans le même piège, en fait, que vous critiquiez au début. Il n'y a pas un monde extérieur à moi qui se propose à moi, qui se présente à moi et moi qui le représente. Interne, c'est pas objet. Objet qui veut dire qui se jette devant. Y'a pas des objets et moi, à l'extérieur, y'a que le lien qui me lie à eux, et tout ce que je peux faire, c'est de parler de ce lien. Quelle est la nature de ce lien? Je sais pas. Y'en a qui parlent, y'en a qui cherchent du côté de la physique quantique, il y en a qui regardent mais ça, pour moi, c'est vraiment l'héritage de Descartes et du matérialisme, malheureusement qui pensent trouver les réponses en regardant toujours de plus en plus petit, comme si, tout d'un coup, on allait trouver la molécule qui allait expliquer la chose. Pourtant, plus on ne trouve rien, et on trouve surtout des forces d'interaction, tant et si bien qu'on est obligé d'envoyer des formules mathématiques dans des espaces de Hilbert. C'est-à-dire, on envoie des formules mathématiques dans des espaces de Hilbert, vous irez voir ce que ça veut dire Et on regarde ce que ça nous dit. En retour, on est obligé de faire une abstraction totale, d'utiliser les maths, parce que sinon, c'est impossible d'avoir plus d'informations. Et ça, c'est pour moi le serpent qui commence à se mordre la queue.

Speaker 2:

Le matérialisme a poussé les États à investir des milliards dans le CERN, dans les accélérateurs de particules, en pensant qu'au bout d'un moment, on allait trouver à l'intérieur des atomes des particules comme le boson de Higgs, qui allaient tout expliquer. C'est-à-dire que c'est la particule de Dieu, ça va tout expliquer, ça va boucher le trou. Il y a un tableau de Escher, que j'aime énormément, qui laisse un rond central dans son tableau, vide, blanc, parce que s'il le complétait, son tableau n'aurait pas de qu'il y aurait un océan qui se transformerait en ville. Donc, il est obligé de le laisser incomplet pour qu'il soit cohérent.

Speaker 2:

Et en mathématiques, depuis que Kurt Gödel a énoncé ces théorèmes d'incomplétude, on sait que les mathématiques ne peuvent, grâce aux mathématiques, on ne peut pas avoir un système qui est à la fois complet et cohérent. Si c'est complet, c'est forcément qu'il y a une incohérence, et si c'est cohérent, c'est forcément qu'il y a une incomplétude. Et force est de constater qu'on peut utiliser la physique quantique, on peut utiliser des outils comme ça de manière très cohérente, c'est-à-dire que quand on dit 2 plus 2, ça fait 4, c'est cohérent Et bien si c'est cohérent, c'est que c'est quelque part incomplet.

Speaker 2:

On ne peut pas boucher tous les trous Et donc ça nous laisse la porte à la spiritualité. C'est en ce sens que la science et la spiritualité sont les deux faces d'une même pièce, parce que les deux embrassent totalement le fait que notre connaissance du monde est incomplète et sera toujours incomplète, parce que nous sommes incarnés et situés et partie prenante d'un système. Et comme nous sommes partie prenante d'un système, on ne peut pas s'en extraire pour le voir de l'extérieur. Mais ça, c'est pas réductionniste de dire ça, c'est pas. Ah, merde, alors je pourrais pas avoir, je pourrais pas contacter les ancêtres, les vies antérieures, les machins, etc. On ne sait pas.

Speaker 2:

En fait, au contraire, ça laisse la porte ouverte à plein de potentiels. Mais à partir du moment où vous rentrez en religion et que vous vous dites ok, je suis capable de toucher à la vérité, vous retombez dans l'ancien piège de Descartes qui disait il y a la res conita et la res extensa. C'est super sexy de dire ça. Tout le monde veut voir le trésor ultime de la vérité, etc. Mais moi, je suis certain qu'à la fin, one Piece, ce ne sera pas un trésor ultime À la fin One dans la connexion, dans la relation aux autres et au monde. C'est là où se cache le trésor, vraiment Pas dans un autre plan. Une autre vibration, une autre réalité.

Speaker 1:

C'est pareil pour moi. Ce que tu dis, ça me parle, parce que même dans la pratique du mouvement au final, et dans ma quête d'exploration du corps et de toutes ses possibilités, c'est ça qui est fun. Moi, je ne me dis pas à la fin, je veux trouver le protocole ultime. Et c'est pareil avec toute la thématique de la visualisation, la manifestation, etc. Et la raison pour laquelle je t'ai invité, c'est que je veux, ou en tout cas je souhaite, partager l'idée, après, qui même me suivent, qu'en, tu l'as dit, que tu es dans un jeu, tu peux créer des règles et tu peux jouer. C'est ça le plus important. Moi, je n'ai jamais, par exemple, lu un bouquin de règles du football, alors que j'en ai fait 11 ans. C'est juste. Tu joues et tu vois bien, au bout d'un moment, que tu n'as pas le droit de toucher la balle avec la main, qu'il y a des, tu vois des play of time, il y a des règles en fait, Et qu'après, dans le cadre de ces règles, tu peux jouer et tu peux même truander un petit peu, tu peux tricher, tu peux dire attends. Mais c'est vrai que quand je fais ça, il se passe ça comme résultat. Et là, si on parlait de manifestation, de visualisation.

Speaker 1:

N'importe quel sportif passionné, curieux, enthousiaste par rapport au jeu, vraiment le mec qui a l'amour du jeu, il se rend bien compte, au bout d'un moment, qu'il y a un lien entre la pensée, entre l'émotion, entre la précision et la spécificité de ce que lui peut imaginer et la quantité d'efforts qu'il met à l'entraînement, l'enthousiasme qu'il met à l'entraînement, la manière dont il a un feedback par rapport à ce qu'il vient de faire, la narration interne qu'il se donne pendant ce feedback et, ultimement, ce qu'il arrive à produire le jour J. Mais il y a plein, plein, plein de paramètres Et à mesure qu'il le fait, là, je ne les ai même pas tous listés parce qu'au bout d'un moment il agit comme ça, alors qu'à l'inverse, si sa copine lui dit ça, il va agir différemment. Pourtant, il pensait jusque-là avoir déjà tous les paramètres bien en place, etc. Et donc, en fait, malgré la finitude de ton corps physique, tu joues à un jeu infini. Et moi, personnellement, l'objectif même du fait de partager davantage de choses comme ça, c'est de partager mon amour pour le jeu, en fait, pour le fait de jouer au jeu de la vie, et de me dire réellement que être un mercenaire de la vie, c'est possible, peut-être même qu'il n'y a que ça, tu vois, pas dans un effort par anxiété et peur de l'inconnu de devoir expliquer le monde, mais par goût de l'aventure.

Speaker 1:

J'ai envie d'explorer toutes les îles, j'ai envie d'avoir tous les pouvoirs, j'ai envie de développer tous les skills, de mon arbre de compétences jusqu'à ce que je disparaisse, jusqu'à ce que le corps s'arrête, c'est tout. Et donc, de ce point de vue-là, je me dis, ou j'ai toujours pensé, que les personnes qui avaient une mentalité figée, qui, ou qui voyaient toujours de la difficulté, je ne suis toujours dit qu'en fait, c'est elles qui définissent ces règles-là dans leur jeu, elles ont choisi ces règles-là. C'est comme si tu choisissais des malus. Tu sais, pour commencer, toi, tu as choisi des boulets à traîner au pied, tu as choisi de passer par la case prison, tu as choisi de t'enlever un bras et une jambe. Donc, c'est vrai que le jeu va être difficile pour toi, mais, à l'inverse, si moi, j'arrive et que je me lève le matin et que je me dis tiens, moi je veux tous les buffs, je veux tous les équipements légendaires, en fait, ma vie, elle est épique.

Speaker 1:

Et donc, c'est là où, à la fois, entre le feedback que tu as du monde physique, de ce qui se passe, qui est extérieur à toi ou ce que toi tu conçois comme étant intérieur à toi. En plus, à mesure que tu vieillis et que tu avances dans le jeu, tu te rends compte ou tu as l'impression qu'il y a encore plus de choses qui sont intérieures à toi et il y a encore plus de choses qui sont extérieures à toi. Et c'est ça qui est génial. C'est que, tout comme quand tu lis un livre, peu importe le moment où tu Ton interprétation du bouquin, elle dépend de toi, ton état, de ton niveau de conscience.

Speaker 1:

Le même livre lu dix années d'écart va t'enseigner différentes choses. Et en fait, pour moi, la vie, j'en ai rien à foutre de l'expliquer, je veux la vivre, je veux l'expérimenter. Et donc, lorsque toi, tu évolues dans un jeu vidéo et que tu sais, comme dans un RPG, au bout d'un moment tu rencontres un mentor qui te donne une nouvelle technique secrète ou un nouveau bonnet, et à ce moment là, tu peux l'utiliser, utilise-le, tu vois ce que je veux dire. Et qu'en fait, à chaque fois, tu as un nouveau skill, tu as un nouveau truc à utiliser. Et donc, les personnes qui, elles, vont rester bloquées dans une tranche, niveau 10 à niveau 15, mais c'est ta faute, c'est ton choixute, c'est ton choix. Toi, t'as envie de rester là, comme quelqu'un dans un jeu vidéo qui se dit j'ai pas envie d'aller sur l'autre monde pour l'instant, j'ai envie de tuer les monstres ici et faire mon truc, après que toi, tu aies de l'ennui, que tu aies de la frustration, etc. Et que tu n'agis pas dessus pour changer de monde. C'est ton choix.

Speaker 1:

Techniquement, c'est pas le monde damné à ça, parce que, de toute façon, il te suffit à un moment donné de dire ben non, mais en fait, je suis un être changeant, adaptable, capable de tout apprendre. Et là, d'un coup, hop, le niveau, il change. Et donc, dans ce projecteur de réalité, tu peux littéralement changer la diapo quand tu veux. Et en même temps, toi, quand tu changes la diapo, tu peux aussi te donner des nouvelles armes. T'as le, tu as le droit de dire tiens là, pendant les cinq prochaines années de ma vie, ça va être. Je suis un surfeur à Bali, qui tient un café, qui développe mon entreprise et qui est marié avec deux enfants. Ensuite, mes enfants sont au collège, je pars à Los Angeles, je deviens un trader avec ma femme Pendant sept ans, on adopte deux chiens et on voit nos enfants grandir jusqu'au lycée Et hop, tu as une nouvelle vie, femme pendant 7 ans, on adopte 2 chiens et on voit nos enfants grandir jusqu'au lycée Et hop, t'as une nouvelle vie.

Speaker 1:

Mais c'est la même incarnation terrestre. Et pourtant, entre ce moment-là et 5-6 ans auparavant, tu te dis moi, je n'ai rien à voir avec moi-même, je n'ai pas la même identité. Et c'est ça qui peut être en tout cas une perspective intéress de partager davantage dans mes contenus. C'est gars, viens, on joue, plutôt qu'on essaye désespérément d'expliquer les choses. Et toi et moi, comme on est souvent associés à ce domaine de la santé holistique, en fait, j'ai l'impression que ce domaine-là, il est blindé de personnes. Tu vois, la lumière disparaît parce que l'énergie que j'envoie Là, j'envoyais.

Speaker 1:

Mais tu vois, dans notre domaine, je pense malheureusement qu'il y a beaucoup trop de personnes qui vont s'intéresser à tenter d'expliquer et qui vont nourrir une forme d'ego ou j'en sais rien, ça va être attaché à leur identité de dire Moi, je peux expliquer les choses, je peux t'expliquer le système digestif, etc», alors que moi, peu importe qui me parle d'alimentation, de froid, de n'importe quoi, je peux toujours te trouver 50 contre-exemples à ce que tu dis. Je peux toujours te trouver un mec qui est athlète de très haut niveau en JJB, qui mange deux pizzas par jour, qui fume tout le monde et qui a zéro problématique digestible. Et, à l'inverse, je peux trouver un gars qui fait toutes tes routines du monde, qui a de la porosité intestinale, plus de fertilité à 23 ans. Donc, au bout d'un moment, comme tu le disais au début, il faut accepter qu'il y a une partie qui nous dépasse, qu'il y a ce cercle blanc dans le tableau. Par contre, ça ne veut pas dire que tu ne peux pas apprécier l'œuvre, le tableau, il est génial.

Speaker 1:

Tu peux continuer à dessiner, tu peux continuer de te rapprocher de cet espace blanc. Il y est toujours, mais toi, tu as encore plein d'espaces où tu peux dessiner davantage Et c'est ça qui peut être intéressant. Tu sais, comme les fractales que tu partages souvent dans tes conférences. En fait, tu rentres, tu rentres et le motif se répète davantage. Pourtant, il y a toujours le même espace inconnu, mais il y a encore davantage à dessiner et à écrire.

Speaker 1:

Et moi, cette et c'est la raison pour laquelle, dans la manifestation, la visualisation, il y a une part, je pense, qui est séduisante pour les personnes qui se sentent un peu perdues parce qu'elles n'ont pas trop de sens dans leur vie, c'est que tenter d'expliquer les choses, c'est rassurant. Si je te dis que le monde est comme ça et que je te dis que tu as tous les pouvoirs en yeux d'imaginer une réalité et de l'attirer à toi, ça va être rassurant. Par contre, moi, ce que je pense, c'est que, tout comme les protocoles d'entraînement, il faut utiliser ça, tu sais, comme point d'entrée. Comme ça, tu mets la personne à la pratique et après, la pratique va lui enseigner des choses sur elle-même Elle, plus elle va pratiquer, changer. Donc, la pratique va évidemment évoluer.

Speaker 1:

Donc les résultats vont apparaître ou pas apparaître, dépendant l'état dans lequel elle est. C'est comme la mobilité. Si t'es convaincu parce que je te dis que ça marche et que tu passes à l'action, tant mieux. Mais à la fin, celui qui te convainc, c'est toi et ta pratique, c'est le fait de pratiquer qui t'a convaincu, c'est pas, et on te propose de sauter dans ce bain-là. Mais passer sa vie à tenter d'expliquer et tenter de voir, moi, je te dirais même que je ne trouve pas ça excitant de voir derrière le voile, ça ne m'intéresse pas.

Speaker 1:

Donc, toutes les personnes qui courent après les expériences mystiques DMT, ayahuasca et tout le reste pour tenter de voir la réalité supposée comme si elle était extérieure à eux et se dire je contacte les entités, etc. Moi, ce n'est pas le jeu le plus excitant. Là, on est dans un jeu qui est méga excitant. Tu peux créer la vie, tu peux créer des business, tu peux voyager, tu peux apprendre plein de langues, qu'est-ce que tu veux de plus? Pour moi, c'est le jeu ultime. On est déjà dedans et, comme tu le disais, on est les êtres humains. Donc, on est, je pense. De toute façon, on ne le saura jamais, on ne peut pas vivre l'expérience d'un aigle, mais je pense qu'on est plutôt pas mal. On a tiré le jackpot pour jouer un jeu infini avec. On a les meilleurs équipements, tu vois. Donc, voilà aussi pourquoi je voulais avoir cet échange avec toi et amener la science, etc. Parce que reprendre souveraineté, en fait, sur ton existence, pour moi, c'est ça, tu vois, c'est remettre du jeu et lève-toi et joue. Mais qu'est-ce que tu veux, te faire d'autre?

Speaker 2:

tu vois, ouais, c'est tellement juste tout ce que t'as dit.

Speaker 2:

Évidemment, tu sais qu'à quel point je partage ta pensée. C'est évidemment, moi, mon truc, c'est j'adore le jeu, j'adore ton approche, bien entendu, mais je me régale aussi dans le fait de vouloir comprendre. Je me régale aussi dans le fait de vouloir comprendre. Tu reprends l'analogie du foot. Moi, je me régalerais de lire le manuel, par exemple, je voudrais jouer, et puis, derrière, j'aimerais savoir c'est qui qui a inventé les règles? tiens le premier. Tu vois, je m'intéresserais à l'histoire. Ce qu'on appelle l'épistémologie, c'est-à-dire l'épistémologie, c'est la science qui nous permet de dire que ça, c'est vrai. Quand tu dis ça, c'est vrai, sur quoi tu te bases? Ça, c'est l'épistémologie, pourquoi on peut dire que ça, c'est vrai. Donc, en science, on en a plein. La réfutabilité qu'a proposée Karl Poppers? il disait si vous êtes capable d'éprouver votre théorie, vous me donnez une théorie. Là, il faut l'éprouver. Par exemple, pour moi, quelque chose qui n'est vraiment pas scientifique et que je prends souvent en exemple, c'est le CO2, cause le réchauffement planétaire. En fait, ce n'est pas scientifique Parce qu'il n'existe pas un modèle expérimental où je prends la terre, j'enlève le CO2, et je regarde ce qui se passe. Si je pouvais faire ça, je pourrais voir en fait, vraiment qu'est-ce que ça a, comme tu as très bien dit, par rapport à l'alimentation. C'est pas scientifique de dire'alimentation totalement à une personne sans toucher évidemment à l'aspect émotionnel. Tu vois, elle a un âne. je veux dire tu l'as fait jeûner, ouais. Mais quand tu l'as fait jeûner, il y a tout le côté émotionnel et mental qui dit putain, j'ai plus de bouffe. Donc potentiellement impacté négativement. Ou bien elle se dit Chouette, je vais jeûner, trop cool, enfin, et là, c'est un impact positif. Donc, on ne peut pas extraire uniquement la bouffe et voir quelles sont les conséquences de ça. Donc, en fait, ce n'est pas scientifique Et donc, la réfutabilité, c'est un super critère scientifique. Donc, tout ça pour dire que moi, je lirais les règles du football. Et ce qui me rend fou, en fait, c'est qu'il y a des gens qui ont passé leur vie à lire les règles de peu importe quelque chose et qu'il y a maintenant des personnes qui rentrent sur le terrain de foot et qui appellent un coup franc, un pénalty, un coup franc. Et là, tu tires un pénalty et ils appellent ça un coup franc. Je dis putain, non, c'. Pénalty. Il ne commence pas à me dire n'importe quoi, c'est un pénalty.

Speaker 2:

Ça fait 20 ans que je joue au foot, c'est Gilbert, il y a 50 ans, qui a nommé ça un pénalty. Il ne me dit pas ça, tu vois, et ouais, mais je le sens comme ça, et puis, c'est mon ressenti. Je vais appeler ça une banane. Tiens, je vais appeler ça une banane, mais tu as envie de? et en fait, c'est ça.

Speaker 2:

Le truc, c'est qu'on appelle pénalty, on appelle ça banane, tu vois? ah ben, je vais appeler ça énergie, mais en fait, personne n'a jamais Bouddha, il a jamais parlé d'énergie. Il parlait en sanskrit. Il n'a jamais dit méditation, il disait bhavana. Bhavana, ça veut pas dire méditation, ça veut dire entraînement de l'esprit, donc connu, et que tout son contraire est dit sur Internet. C'est vrai que j'ai pris le pari d'essayer de redéfinir les termes. Et quand tout s'intéresse à la physique quantique, il se trouve qu'il n'y a aucun consensus.

Speaker 2:

Donc, invoquer la physique quantique pour expliquer quelque chose, ça ne tient pas trop de but, parce que on ne sait toujours pas ce qu'on observe quand on utilise la physique quantique. On ne sait toujours pas ce que veulent dire les mathématiques qui nous reviennent à la gueule quand on utilise la physique quantique. Moi, j'aime beaucoup l'interprétation du cubisme, qui est un Q-B-I-S-M pour Quantum Bayesanisme, qui dit que la théorie quantique ne comporte aucun paradoxe, que ce soit l'ami de Wigner, tous les paradoxes qui sont liés, la dualité onde-corpuscule, etc. Tout ce qui nous semble être vraiment inconcevable, et des impasses conceptuelles en physique quantique, tout ça s'effondre, les paradoxes s'effondrent À partir du moment où on comprend que la physique quantique ne nous permet pas de voir la réalité.

Speaker 2:

Elle nous permet juste d'avoir, comme un guide GPS. Vous voyez un guide GPS, un GPS que vous avez quand vous ouvrez Waze ou Google Maps. Vous savez très bien que ce n'est pas la rue, vous savez très bien que ce n'est pas le boulevard Saint-Michel. Vous voyez une petite flèche bleue qui avance le long d'une ligne verte. D'accord, ben ça. Le problème, c'est de se dire ça, c'est la réalité, je suis sur cette ligne bleue. Non, non, non, non, non. Ça, c'est une représentation, c'est un guide Et, en fait, c'est un guide probabiliste.

Speaker 2:

C'est très proche de ce qu'est la physique quantique, qui joue sur les probabilités. Le génie qu'il a eu dans une nuit, sur une île qui s'appelle Elgoland, il a eu un flash comme ça. En fait, je vais tout écrire sous forme de probabilités, sous forme de matrices, comme des tableaux, comme ça, qui se répandent. Donc, en fait, c'est juste une étude de probabilités qui vont se passer dans le futur, comme fait Waze. En fait, waze ou Google GPS, quand vous lancez un itinéraire, ils utilisent plein de data qu'ils ont recueillies et des gens qui utilisent leur appareil. Il va y avoir prochainement un bouchon Et comme il va y avoir un bouchon sur la route, vous allez mettre sans doute 15 minutes Et ça, c'est une probabilité.

Speaker 2:

Ça n'existe pas encore, c'est maintenant, c'est bientôt, mais c'est juste un guide, une indication dans le monde. Le cubisme part de ce principe-là, donc ne renseigne pas du tout sur un fait palpable du monde, une réalité, mais une probabilité de dire quelque chose au monde. Vous voyez la distance qu'il y a entre le fait de dire les choses sont l'ontologie, le verbe être c'est comme ça, versus nous pouvons peut-être dire que les choses seront comme ça dans le futur. C'est tout autre chose. Donc voilà, par rapport à la physique quantique, il n'y a aucun consensus, il y a plein d'approches théoriques différentes, mais c'est avant tout une science des probabilités, pas une science de la vérité.

Speaker 1:

Est-ce qu'on peut utiliser justement ce modèle sans tenter d'expliquer ce qu'on pourrait appeler la manifestation? de toute façon, on pourrait aussi même aller sur la partie physiologie. Lorsque quelqu'un souhaite changer de réalité, il se dit j'ai envie de lancer une activité en ligne, j'ai envie de changer ma santé, j'ai envie de vivre à l'étranger, j'ai vraiment envie d'opérer une nouvelle mise à jour dans mon système no-transcript, et donc là, est-ce qu'une approche peut-être probabiliste pourrait aider la personne à plonger dedans? ou bien une sorte de une modélisation dans laquelle on se dirait qu'il y a des potentiels qu'on pourrait imaginer comme étant des objets tangibles, palpables, qui existeraient de toute façon, indépendamment de moi, là où j'en suis, où je me situe dans ma vie, et qu'en réalité, où je me situe dans ma vie Et qu'en réalité, moi, je pourrais les atteindre, Tu vois ces objets-là comme des îles Je peux naviguer, je peux me déplacer jusque-là, à coup évidemment d'actions quotidiennes.

Speaker 1:

Tu vois typiquement quelqu'un qui est gros peut arriver à la destination d'être mince et en bonne santé. Quelqu'un qui a toujours été anorexique ou boulimique peut arriver à une destination de prendre du poids et avoir un poids stable pendant des années. Donc, dans cette relation, un peu de changer ce qui semble être immuable dans ta tête aujourd'hui. Est-ce qu'une approche, une sorte de modélisation, tout comme le ferait Waze avec l'idée qu'il y a des réalités elles ne sont pas si loin que ça que moi, je peux en quelque sorte les matérialiser, les concrétiser, les attirer. Tu vois, Grâce à certains outils comme les neurosciences, ou si on pourrait parler d'apprentissage, tout simplement plasticité neuronale, comment on pourrait décrire ces phénomènes-là en utilisant un peu la science, la physiologie, les neurosciences, pour aider quelqu'un à comprendre tout simplement l'idée qu'en fait, c'est une créature du changement et peut-être même donner une autre interprétation de ce qu'on entend souvent comme loi du mentalisme, loi de la circulation, loi d'attraction.

Speaker 2:

Oui, du mentalisme, loi de la circulation, loi d'attraction. Oui, je te réponds, et je branche d'abord mon ordinateur qui n'a plus de batterie.

Speaker 1:

Toujours Car il manque d'énergie. Fréquence, vibration, tac, tac, tac, coup du changement. Voilà, coup du changement. Là sans ça le podcast se termine. Hop Là, on est bon, ton ordi. il fait un bruit, mec.

Speaker 2:

on dirait on est dans les années 90, tu sais, ça fait le bruit de comme ça là, il faut mettre à jour le hardware, mon ami alors, pour bien que les gens ne soient pas perdus dans toutes ces explications là, je vais prendre une métaphore que, justement, les physiciens du cubisme utilisent beaucoup, qui est super parlante et que j'aime beaucoup est-ce que t'as déjà joué au jeu avec quelqu'un de vas-y devine à qui je pense dans ma tête? et la personne pose des questions, c'est à dire, est-ce que c'est un il est jour depuis l'année 1992 avec ma soeur génial, ce jeu dans la voiture, quand tu sais pas quoi faire.

Speaker 2:

Est-ce que c'est un homme? Non, est-ce qu'il a des lunettes? Non, alors imagine, on est tous ensemble entre Nakama, il y a notre groupe de Nakama et d'autres personnes réunies, donc on est une vingtaine de personnes dans une pièce. Toi, tu vas sortir, et le but du jeu, c'est que nous, tu nous dis réfléchissez à un mot que je dois deviner. Donc, voilà, que ce soit une personne, un objet, peu importe, vous déterminez entre vous ce que je dois deviner. Moi, je sors de la pièce et quand je reviens, je vais vous poser une question à chacun de vous, là, les 20 personnes, et à la fin des 20 questions et des réponses, normalement, j'aurais trouvé l'objet que vous aurez déterminé à l'avance. Tu sors, tu re-rentres 5 minutes après et tu commences à questionner. Et tu poses une question à la première personne, elle te donne une réponse. Tu poses une question à la deuxième, elle te donne une autre réponse. Donc, tu commences comme d'hab est-ce que c'est un homme, est-ce que c'est une femme, est-ce que c'est un objet, est-ce que c'est vivant, pas vivant, etc. Et tu te rends compte d'un truc c'est que, d'une personne à l'autre, à chaque fois que tu poses une question, les réponses mettent de plus en plus de temps à arriver, comme si la personne réfléchissait avant de te répondre.

Speaker 2:

Tu vois de plus en plus de temps et tu dis ah, je crois que j'ai trouvé, c'est un nuage. Vous avez déterminé le nuage et là, tout le monde rigole parce qu'en fait, ils t'ont joué un mauvais tour. Ils avaient pas du tout choisi un mot à l'avance. Ils s'étaient concertés entre eux. Ils se sont dit venez, on choisit pas un mot. Et en fait, on va répondre du tac au tac à ce qu'ils nous demande Slim, et à chaque fois, on va essayer de se souvenir des questions et des réponses précédentes en restant cohérent.

Speaker 2:

Tu vois, s'il a dit est-ce que c'est de couleur blanche, il va falloir dire oui, parce que voilà, est-ce que c'est de couleur? Alors, attends, il faut se souvienne juste de tout ce qui s'est dit juste avant, etc. C que les réponses mettaient du temps à arriver, mais le mot nuage n'était pas là au début. On est d'accord, le mot nuage, il a émergé de tes questions et des réponses, des questions que tu donnais au monde et des réponses que te donnait le monde. Mais il n'était pas là au début. On est d'accord, c'était un potentiel. Il était tout autour, parmi nuages éléphants, jeanne d'Arc, il y avait tout le monde. En fait, toutes les possibilités étaient là, mais c'est toi qui as agi dans un sens et qui as créé la réalité. Mais par tes actions et par les retours du monde que tu as écouté Et en fait, tout est dans cette métaphore Le champ des possibles est totalement ouvert.

Speaker 2:

Vous pouvez devenir ce que vous voulez, faire ce que vous voulez, faire ce que vous voulez, mais toutes vos actions auront une conséquence, une conséquence donc, une conséquence aussi émotionnelle, puisqu'on a parlé des émotions. Il y aura plein d'indicateurs qui vous diront que vous êtes sur une certaine voie, c'est une certaine trajectoire de faire ceci ou cela. A vous de choisir le cap, mais les réponses que vous allez avoir de l'univers dépendent des questions que vous donnez, donc de vos actes. Chaque acte est une question. Vous échantillonnez le monde.

Speaker 2:

Tiens comme un bébé. Il touche quelque chose de chaud. Ah, Une poêle, c'est chaude, ça fait mal, faut pas que je touche. Ah, ça, c'est piquant, ça, ça sent mauvais, ça, je peux le manger. Et il échantillonne Et il fait sens.

Speaker 2:

Mais là, avant, une nourriture peut avoir un goût sucré pour une personne, amer pour une autre, mais la formation des papilles et le bulbole factif dans le cerveau se crée par le fait d'échantillonner. En mettant les choses dans la bouche, on sentant des odeurs. C'est pour ça qu'on est tous différents au niveau des goûts et des odeurs. On a quand même ce que Maturana appelait un déterminisme structuraliste, c'est-à-dire une structure déterminée d'être humain.

Speaker 2:

On n'est, encore une fois, ni un chien, ni une chauve-souris et ça a des implications. Donc, on ne peut pas se Voilà. Il y a un truc qui est transmis sans doute dans l'ADN et dans d'autres choses qu'on ne connaît pas, qui font que deux êtres humains qui se mêlent ensemble, ça ne fera jamais un éléphant Sauf pour certaines personnes, mais je ne vise personne, mais ouais, mais tout ça pour dire que La démonétisation, ouais, direct, interdiction de désigner des gens, tout ça pour dire, pour répondre à la question, que, évidemment, la visualisation et la manifestation avec les actions, tout ça, cette incarnation que vous avez participe au fait que ce que vous retirez de cette existence est à la hauteur de ce que vous y mettez.

Speaker 2:

Et donc, choisissez votre cap, choisissez votre capissez votre cap, vraiment, sinon la réponse, à la fin, vous allez dire c'est un nuage. Encore une fois, cette réponse là n'existait pas toute seule et elle n'était pas avant dans la tête des gens, c'est vos actions et le monde qui a co-créé la réponse. Et le cubisme pense que c'est ça ce qu'on voit dans la physique quantique et ça résout tous les paradoxes. D'un coup, on voit une onde, d'un coup on voit une particule. Non, non, c'est juste que vous posez la question de l'onde, donc, vous voyez l'onde. Vous posez la question de la particule, donc vous voyez la particule. Mais il n'y a rien de farfelu, rien. Mais à partir du moment où on sort de l'idée qu'on se fait de soi-même, c'est-à-dire qu'on s'est figé une identité cristallisée Pour les bouddhistes, ça c'est le début de la souffrance Vous cristallisez une identité qui vous pensait être immobile dans le temps, alors que tout change tout le temps. Voilà, on n'est pas la même personne qu'il y a 5 ans. On sera personne complètement différente dans 15 ans. On vieillit tous. Tout change, tout se dégrade autour de nous.

Speaker 2:

Cette table, cet ordinateur redeviendront poussière. Pourtant, la première information qu'on voit en le regardant, c'est que ça ne bouge pas, c'est que l'objet là, il n'a pas l'air de se dégrader. Donc, il faut aller penser contre son cerveau, comme disait Bergson, au-delà de ses apparences. Mais au-delà de cette apparence n'existe pas un truc. Comment dire une vérité plus vraie, un truc qui serait sur un autre plan, quelque chose qui serait farfelu? Non, non, non, non, c'est toujours le même univers, c'est ta façon de le percevoir qui a changé.

Speaker 1:

C'est toujours le même univers, C'est ta façon de le percevoir qui a changé, C'est tout. Moi, je pense qu'on est bon là Comme conclusion. Là, on ne peut pas faire mieux. Peut-être que tu vas me suivre aussi sur cette idée-là, Comme nous. Ça fait bien longtemps qu'on roule notre boss dans le coaching, l'accompagnement.

Speaker 2:

Cette expression manquerait d'être utilisée plus souvent. Je trouve.

Speaker 1:

Moi, je mets au goût des jours des expressions, plus elles sont anciennes plus je les ramène.

Speaker 2:

C'est beau ça, j'aime beaucoup.

Speaker 1:

J'ai un mec un peu vintage là-dessus.

Speaker 1:

Bravo, vive la langue française, où est ma poste, le vintage, voilà donc. Voilà donc, je me disais donc qu'après toutes ces aventures et ces péripéties dans la vie, dans l'accompagnement, le coaching, etc. Et puis même d'avoir implémenté tout ça pour nous, parce que nous, on est avant tout des personnes qui le vivons, et c'est là où on pourrait passer encore des heures à critiquer et à porter des jugements sur nos amis youtubeurs et autres créateurs de contenu qui, au final, leur vie, en fait, elle ne change pas et qui passent leur temps à répéter des concepts mais ils ne l'incarnent pas. Bon bah, les gens se feront leur idée là-dessus. Est-ce que, au final, tu n'arrives pas, toi, à te dire, qu'il s'agisse de ta propre vie à toi, celle de tes proches, celle des élèves que tu accompagnes et puis, prochainement, celle de tes enfants? le réel travail n'est-il pas celui, justement, de ces croyances et de la conviction émotionnelle qu'on a vis-à-vis des choses qu'on se dit dans la tête? Est-ce que, finalement, il n'y a pas que ça à faire?

Speaker 2:

Amen, amen. Vraiment, ça a été dit et redit au fil des générations, au fil des millénaires. Connais-toi toi-même, je sais que je ne sais pas. On nous bassine depuis Socrate ce genre de truc. Depuis Socrate, bouddha, c'est pareil. Le débat de la physique quantique avec l'école de Copenhague, bohr vs Einstein, déjà, on le redisait. La physique, que ce soit la physique quantique ou la physique classique, ne nous renseigne pas sur le monde, elle nous renseigne sur notre manière que nous avons de parler du monde, c'est tout. Il n'y a que nous. En fait, on expérimente, nous et notre relation au monde. Juste, le lien, c'est juste la teinture du lien, mais c'est fort parce que ça veut dire que si je tire plus fort sur le lien, j'ai une réponse différente. Si je tire moins fort, si je tire dans ce sens-là, j'attire d'autres choses à moi, évidemment, parce qu'il n'y a ni une chose extérieure, ni vous. C'est toujours le lien. Que vous regardiez à l'échelle quantique, à l'échelle de ce que je dégage en termes d'ultraviolet, on s'en fiche, vous ne voyez que des forces d'interaction. Si vous commencez à penser que les choses sont séparées, vous retombez dans l'approche matérialiste de tiens. Je vais redécouvrir la vérité en regardant de plus en plus petit dans les molécules des atomes, il n'y a que du vide. Il n'y a que des forces d'interaction, il n'y a plus d'objet. E égale mc2, ça veut dire qu'il y a une relation entre l'énergie et la masse, entre quelque chose qui n'est pas matériel et quelque chose qui a une masse. Ces deux choses-là sont égales. De la vitesse naissait un vélo. Du concept de vitesse naît un vélo. C'est ça qui se passe petitement dans l'univers. Donc, on ne regarde pas la nature, on regarde uniquement notre manière d'en parler. Donc, je te rejoins totalement. La question la plus fondamentale et qui me passionne c'est pour ça que j'ai écrit un livre sur les émotions c'est qu'est-ce que je peux dire de ma relation au monde? Et ce que je peux dire de la relation au monde, est-ce que ça peut aider les autres, et c'est tout, c'est tout. On est là pour ça. On est là pour discuter de ce qu'est ce truc qu'on appelle la réalité autour de nous et la vie Et s'interroger à l'infini. Dans ce jeu infini, comme tu dirais. Il n'y a rien de plus excitant, pour moi, rien. Mais il faut le prendre au sérieux, c'est-à-dire on joue pour gagner, comme tu dirais. C'est-à-dire, il faut vraiment faire les choses sérieusement. Si vous ne faites pas les choses sérieusement que vous utilisez des termes que vous ne maîtrisez pas. Je ne vous veux pas dans mon équipe. Quand tu vas me dire banane, je vais te regarder, je ne sais pas ce que tu fais. Tu es là, je ne sais pas. Tu mets les mains sur un arbre, je ne sais pas ce que tu fais.

Speaker 2:

Donc, respecter l'état de l'avancement de ce que on s'est mis en termes de sémantique et de vocabulaire, c'est hyper important pour qu'on puisse collaborer, c'est ça le langage. Donc, ouais, tout ce que tu as dit derrière, évidemment, déterminer les croyances, bien, faire la différence entre ce qu'est une croyance, ce qu'est un consensus, c'est-à-dire ok, visiblement, on est assez d'accord pour, au tennis, ça, c'est un coup droit. Au football, ça, c'est un coup franc, ok, on est d'accord, on appelle ça comme ça. Ok, on sait ce que c'est. Oui, ok, d'accord. Bon, est-ce que ça sera remis en cause un jour? Sans doute, peut-être, on inventera un nouveau sport où le sport mourra, où on donnera un nouveau nom auteur.

Speaker 2:

Il y a le saut Fussberry qui est arrivé. Bon, on a appelé ça le saut auteur, à la manière Fussberry. Il y a toujours des révolutions et des changements de paradigme, toujours. Mais il faut aller petit pas, progressivement, par petit pas. Et dès que c'est une croyance, dès que c'est juste une opinion, que la personne ne se trice pas, il faut le dire. Quand vous n'êtes pas sûr, je crois que ne dites pas c'est, c'est comme ça, c'est terrible. Donc, ouais, si vous avez des enfants, si vous avez une transmission à faire, que vous êtes professeur, que vous êtes coach, que vous êtes thérapeute, que vous accompagnez, certes, c'est moins sexy, c'est moins vendeur que de dire de manière très abrupte, genre je sais et j'ai la méthode ultime et je vais vous dire comment sont les choses. C'est moins sexy, mais je pense que ça peut aussi. L'humilité et le fait de démontrer que vous avez fait vraiment un travail de fond, ça peut aussi attirer la confiance des gens. C'est à dire, ce type là, il semble savoir de quoi il parle.

Speaker 2:

C'est pas parce qu'il m'impressionne et qu'il me demande d'adhérer comme une religion ça rejoint le début de la conversation à ce que je suis en train de faire, à ce qu'il est en train de faire. C'est pas une adhérence par croyance, comme ça, genre croyez-moi et c'est parce que, voilà, prêtez-moi votre foi, quoi C'est? je vais vous aider à comprendre ce que je comprends, tout en sachant que c'est incomplet. Les théories et modèles scientifiques sont forcément faux parce qu'incomplets, mais utiles, toujours utiles, voilà.

Speaker 1:

Magnifique. J'en ai tombé une dernière à mon Pierre même en 5 minutes, en rapid fire, si t'as le temps, bien sûr, pour aider vraiment les personnes qui nous écoutent. Et puis, moi aussi, c'est un peu le travail que je me suis donné. Tu vois, sur YouTube, c'est de, comme tu le disais, présenter, moi, ma modélisation, qui toujours évolue, et c'est ça qui est génial, avec le fait d'avoir fait du contenu sur des années, c'est que tu peux même, toi, voir tout ce que tu disais avant, avec lesquels tu n'étais plus en accord, ce que tu partages maintenant, qui a à peine émergé récemment, ou que tu pensais déjà bien avant, mais que tu retrouves, etc. Donc, c'est passionnant de créer ce genre de choses et d'avoir un peu ta timeline, ton journal de bord, finalement, de ta pensée.

Speaker 1:

Est-ce que là, tu aurais, toi, déjà, pour ta pratique à toi personnelle? ou bien des recommandations, suggestions, pointer du doigt quelque part pour aider les personnes, justement, dans le concret, dans l'action, à se dire en fait, voilà, je change ma vie, je lance ça, je m'engage là-dedans, je me forme sur le travail de croyance, écrire une nouvelle liste d'instructions dans l'OS de leur vie je note en même temps l'OS de leur vie.

Speaker 2:

Je note en même temps L'année dernière, j'ai eu la chance et l'honneur d'animer un mentor à philosophie pour ta communauté. C'était vraiment cool. Et j'utilise toujours la même méthodologie avec les gens que j'accompagne, et c'est toujours la même pour les gens que j'accompagne maintenant, que ce soit à One2One ou en groupe. Je leur demande plusieurs questions Et la première, c'est toujours qui est nom-prénom, c'est-à-dire qui est Pierre Dufresne? Ça, c'est classique, c'est qui? Comment vous vous définissez, c'est quoi votre identité, comment vous vous définissez? Et ça, en fait, tu te rends compte que peut-être, pour nous, c'est évident parce qu'on est dans ce milieu-là depuis longtemps, on a déjà fait le travail, tout le monde doit le faire un petit peu. En fait, personne ne le fait, personne ne sait parler d'elle-même Et donc, comme elles ne le font pas, elles ont cristallisé quelque chose.

Speaker 2:

C'est-à-dire elles ont une idée assez nébuleuse d'elle-même et ce petit précaré, comme un petit jardin, dès qu'il y a quelqu'un qui va marcher dessus, elles vont s'énerver. Tu le vois dans le comportement, partout. Non seulement c'est cristallisé, donc, si c'est cristallisé, ça ne peut pas changer dans le temps. Donc, laisse tomber les visualisations de. Je veux changer de métier, je veux changer de vie. Si vous pensez que votre identité est fixe, ça ne changera jamais, vous allez toujours vous mettre des bâtons dans les roues, faire de l'autosabotage, mettre en place une stratégie de l'échec pour que ça ne fonctionne pas. Donc, il faut commencer par ça. Qui est ceci, cela? Et vous vous rendez compte que toutes les réponses que vous allez donner sont des impermanences. C'est-à-dire, c'est un père de famille? Ah ok, je suis père de famille, je ne l'étais pas il y a 20 ans. Donc, c'est mon identité ou c'est un truc transitoire.

Speaker 1:

C'est une théorie de genre. Aïe, on parle en homme rouge. Je suis un homme, je suis une femme, je balance tout.

Speaker 2:

C'est toi qui prends les conséquences. Mais voilà, prendre du temps sur comment je parle de moi-même pour me rendre compte à quel point c'est une simulation. Encore une fois, c'est une vue de l'esprit et que tout change tout le temps. Vous refaites l'exercice. Dans 5 ans, vous parlerez complètement différemment de vous-même. L'autre question, c'est quelles sont mes valeurs? les valeurs, c'est les choses qui sont sacrées pour vous, c'est les choses pour lesquelles vous seriez capable de mourir, de donner votre vie. Si c'est menacé, je suis capable de me jeter à corps perdu dans la bataille. Est-ce que vous qui écoutez cette vidéo, vous pouvez me donner vos valeurs comme ça? dum boum, ça peut sortir. Moi, personnellement, c'est l'amour et la liberté. Si on touche aux gens que j'aime, je peux vraiment donner ma vie. S'ils sont en danger, je sais que je peux me sacrifier. Si on touche à ma liberté, comme ça a été le cas pendant les années Covid, où il fallait faire un confinement ou quoi, je sais que là, je peux vraiment. C'est comme Luffy la liberté, tu touches pas. C'est-à-dire, si on m'oblige et ça m'a toujours rendu fou dans le monde du travail tu seras là, tu seras au bureau de 8h à 16h. Ça, ça me dressait les poils. C'était waouh. Je peux pas aller où je veux. C'est fou. Donc, pour d'autres, ça sera, ce n'est pas un chemin. Je suis comme ça dans le monde. Ah, tiens le monde, ah tiens, j'évolue, etc. Je tape un peu à gauche, je tape un peu à droite, alors, en fait, là, il y avait un mur. Ah, je suis tombé un peu dans le caniveau. Les valeurs et les choses sacrées, c'est ce. Et plus vous l'avez bordé clairement, moins vous avez de chance de mettre le pied dans le caniveau. Mais si, à chaque fois, si vous sillonnez comme ça, zigzaguez, et qu'à chaque fois que vous mettez le pied à côté, vous dites Merde, j'ai fait une connerie, j'ai encore blessé quelqu'un, je ne voulais pas blesser cette personne qui m'est proche, je l'ai blessée, elle est triste. Merde, bon ben je, trois chemins, et plus vous n'aurez pas déterminé ces bordures-là, plus facile sera l'écart de ce chemin. Donc, qui je suis pour me rendre compte que cette identité est complètement une illusion, qu'on peut appeler l'ego, par exemple, qu'on peut appeler Voilà, vous vous collez une étiquette et c'est le début de la souffrance, parce que vous allez baser toutes vos actions sur cette étiquette-là. Quelles sont les valeurs? Donc, travaillez par l'écrit Pour tout ça.

Speaker 2:

Évidemment, je ne l'ai pas précisé, mais prenez une feuille et prenez le temps d'écrire ça. Ne faites pas que y penser, parce que quand vous pensez, vous ne réplicez jamais en phrase complète. Le fait d'é pense, c'est toujours nébuleux des bouts de phrases. Je pense à ça, puis je pense à ce que je vais manger à midi, puis j'ai une chanson qui vient dans ma tête. C'est le bordel dans la tête. Et si ça reste nébuleux, encore une fois, ce n'est pas parfaitement clair. Il faut que ce soit clair.

Speaker 2:

Donc, on prend un bout de papier et on écrit nom et prénom. Je suis Pierre Dufresne et je pense être tac, tac, tac, tac, mais en fait, je sens que les mots sont insuffisants, complètement insuffisants. Et puis, tout ça, ça change. Quelles sont mes valeurs Liberté, amour, etc. Je liste, allez, cinq maximales, et ça, c'est vraiment les données cardinales, cardinales, comme dans une boussole. Ça indique le nord, faire n'importe quoi sur la mer.

Speaker 2:

Et une fois que c'est là ça, on est tranquille. On est tranquille pour déterminer sa réalité, on est tranquille pour déterminer les actions, pour jouer au jeu de la vie. Comme tu disais, on va poser des questions à tout le monde pour savoir si c'est un nuage. À la fin de la réponse, on va pouvoir jouer. Mais pour moi, ça, c'est vraiment un travail, un prérequis.

Speaker 2:

Quoi c'est avant tout, avant toute chose, qui est nom, prénom, quelles sont les valeurs? et le dernier, pour être sûr, c'est pourquoi les gens qui m'aiment m'aiment-ils, pourquoi les gens qui sont autour de moi, qui m'aiment, ma famille, mes amis, etc. Ils m'aiment donc là. Ça vous oblige à sortir de votre condition, à arrêter de regarder votre nombril et à vous mettre dans la tête de votre père, mère, petit ami, et dire mais attends, cette personne elle-même, vraiment, il y a un lien là d'amour.

Speaker 2:

Mais pourquoi? C'est quoi en moi qui suscite ça, pourquoi je suis attachant, etc. Si vous n'avez pas suffisamment de raisons pour l'amour propre, dire ah, ouais, ça, en fait, je suis comme ci, je suis comme ça. Si vous ne vous aimez pas vous-même, aucune chance que vous mettiez en place des actions positives envers vous-même, aucune. C'est-à-dire, si vous avez une narration négative envers vous-même, vous allez faire de l'auto-sabotage, obligatoirement, parce que vous n'allez pas valoir le fameux coup du changement, vous n'allez pas valoir l'énergie nécessaire pour le changement, vous n'allez pas la mettre en place Parce que, pour vous, vous n'êtes pas assez ceci, pas assez cela, pas assez bien, pas assez fit, pas assez intelligent, pas assez smart. Ce que vous voulez Donc, insister sur le fait de pourquoi les gens qui m'aiment m'aiment-ils, c'est se redonner de l'amour propre. C'est-à-dire je vaux le coup de changer.

Speaker 2:

Si vous avez un discours de merde envers vous-même, ça ne se passera pas. Et c'est ce que disait Goggins. Ce qu'il dit tout le temps En fileté, c'est dur putain. Eh ouais, il n'y a pas de motivation, il n'y a pas de dopamine, il n'y en a pas. Ce qu'il voulait dire, c'est qu'au bout d'un moment, lui, il voulait devenir le putain. Tu vois vraiment, le plus dur de tous les salopards, voilà, il de tous les salopards, Voilà, il voulait que ce soit lui. Parce qu'il avait envie d'incarner ça.

Speaker 2:

Son modèle, c'était Rocky, son modèle, c'était les héros des années 90. Eh bien, c'est parce qu'il se sentait suffisamment porteur de valeur pour valoir l'énergie, dépenser un grand coût pour changer, dépenser cette énergie, payer un coup, payer cher, de s'entraîner tous les jours et de rationner sa nourriture, etc. Pour perdre du poids, et etc. Mais si vous pensez que le jeu n'en vaut pas la chandelle, c'est-à-dire que vous, vous ne valez pas le coup, mais vous ne ferez pas les efforts Pour Jamais. Donc, trois questions à répondre par écrit. Mais il faut vraiment le faire, c'est-à-dire qu'il ne faut pas se dire Ah ouais, c'est intéressant ce qu'il a dit. Pierre, je vais y penser.

Speaker 1:

Non, soyez disciplinés par rapport à ça, vous l'é, mon frère, je vais pluguer un peu également ton univers, comme d'habitude. Pour celles et ceux qui veulent, justement, explorer tout ça et aller plus loin sur les thématiques de l'amitié, de l'amour, de la philosophie de l'hormèse, de l'antifragilité, il y a le mentorat de Pierre. C'est un incontournable. Il faut rejoindre son mentorat. Un rendez-vous par semaine avec le bon Pierre. Et pour ceux qui veulent, après, aller au niveau supérieur, évidemment, au centre de l'Hormèse, pour se former dans tout un tas de choses, notamment en neurosciences, physiques, quantiques, embryologie, prépa, physique, le froid, la nutrition, certains diront même civilisation ancienne, alien, ufologie. Voilà, ça, c'est pour les grades 7. Grades 7, en tout cas, grade 1, 2, 3.

Speaker 1:

Il faut y être, c'est la seule formation, c'est l'école de la vie, ce n'est pas une formation naturopathique. Non, non, non, l'école de la vie. Allez là-bas. Et pour celles et ceux, évidemment, qui aiment les mouvements horizontaux de pied en direction de la mâchoire, alors là, c'est le Nomad Slim. Si, si vous voulez évidemment mettre à profit toutes ces connaissances et ces sagesses que vous allez apprendre évidemment avec Pierre, et que vous voulez développer l'activité en ligne pour vivre de votre passion et jouer et aller explorer différents mondes, votre humble serviteur Eusk, on fera pas mieux.

Speaker 2:

Merci, mon frérot merci beaucoup, plein de bisous.

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