MOUVERS Podcast avec Nomad Slim

Mon père est mort. (il y à 5 jours) | Ep. 040

Nomad Slim Season 2 Episode 40

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Speaker 1:

Oui, c'est vrai, vous avez bien lu le titre de cet épisode de podcast. Mon père est mort. Il y a à peine 5 jours. Mon père a quitté cette belle planète, en tout cas son corps physique, et de toute façon, je n'avais rien d'autre à partager que ça. Les contenus, moi, je les fais à mesure que j'évolue dans la vie. Donc, de toute façon, là, je ne pense qu'à ça. C'est le sujet qui est en boucle dans mes pensées. Je ne me voyais pas faire d'autres vidéos, d'autres épisodes de podcast. Donc, je me suis dit, après mûre réflexion, qu'il n'y avait qu'un seul sujet à traiter là pour mon prochain épisode de podcast. C'était celui-là. Pour plein de raisons, à la fois personnel, ça va faire office un peu de thérapie. Je vais partager tout ce à la fois une manière d'honorer mon père, à la fois me servir d'héritage pour mes enfants, petits-enfants, etc. Et puis aussi pour contribuer, on va dire, à une forme de guérison pour mes proches encore en vie, ma mère et ma sœur, qui vont certainement écouter cet épisode. Donc, avant de rentrer dans le sujet, je vais vous partager plein de choses, notamment mon histoire avec mon paternel. Pour ceux qui suivent les épisodes depuis très longtemps, vous m'avez très peu de fois entendu parler de mon père pour une raison simple, c'est que j'ai été élevé en fait par ma mère à partir de mes 13-14 ans. Donc, aujourd'hui, j'ai 32 ans, ça fait plus de 20 ans. Je vais vous raconter un peu cette histoire, mais avant toute chose et je sais qu'il y a beaucoup de qui ont énormément de bienveillance et énormément d'amour à donner, donc, je vous remercie d'avance pour le soutien. Encore une fois, ce n'est pas ce que je recherche. Donc, retenez-vous. Si vous allez écrire ou me présenter vos condoléances par réflexe, ce n'est pas nécessaire. La vidéo que je fais aujourd'hui, ce n'est à l'opposé, il y aura des énormes pieds bouches à la fois sur la parentalité à voix, à la fois sur le, sur mon père aussi, à qui je vais mettre des pieds bouches, et à la fois beaucoup d'amour, beaucoup d'ouverture de coeur que je vais partager ici. Donc, moi, je recherche pas du tout votre approbation, votre validation ou confirmation ou quoi que ce soit. Donc, gardez vos condoléances pour vous, même si ça vient pas du coeur et si n'est pas sincère. Ne le faites pas par réflexe, ne le faites pas en mode consommation passif. Il y a quelqu'un que je suis sur Internet, vous ne me connaissez pas en vrai, donc, c'est cool, en tout cas, que vous ayez ça comme sentiment et je vous remercie. Mais voilà, surtout, ne le faites pas par automatisme. Ok, peut-être concentrez-vous là sur ce que je vais vous partager. Si vous de similaire ou si vous êtes en train de le vivre, je pense qu'il y aura beaucoup de valeur pour vous.

Speaker 1:

Mais voilà, encore une fois, moi, ce que j'essaye de vous partager, c'est une authenticité, une sincérité, tout comme ce que j'enseigne à mes élèves sur la création de leur entreprise et de leur marque personnelle, c'est qu'au bout d'un moment, tu vas vivre ce genre de challenge dans ta vie. Et je le vois pour le mien. C'est mon œuvre. Tu vois, ma vidéo ne me rapporte pas d'argent. Tu vois, je ne le fais pas à but lucratif. Je ne le fais pas non plus dans l'idée d'être une victime et que les gens m'envoient leur sympathie. Je n'en ai rien à foutre. Moi, de mon côté, je gagne au jeu de la vie.

Speaker 1:

J'ai la vie et dans cet épisode de podcast, ce sont des principes, ce sont des valeurs, c'est une fréquence, c'est vous amener vous-même à réfléchir. Mais oubliez-moi, je suis un vecteur de passage. Vous n'avez pas à ancrer ça dans la matière. Oh, le pauvre, il est triste et tout il est en deuil. Non, non, non, oubliez cette partie que ça s'est fait. Comme je vous le dis, l'intention réelle derrière cet épisode de podcast.

Speaker 1:

Voilà, il y a plusieurs enjeux, comme je vous l'ai dit. Premièrement, une petite thérapie personnelle. Même si vous allez rapidement le voir, j'ai une relation particulière avec mon père, que certains pourraient appeler aussi une non-relation. Je l'ai beaucoup utilisé comme anti-modèle, mais c'est pour vous montrer l'impact qu'une personne peut avoir dans votre vie. Simplement, dans les premières années de votre vie, il y a beaucoup de choses que moi, j'ai vécues avec ma relation avec mon père, notamment des choses, on va dire, qui ne m'ont déplus. Je n'ai aucun trauma de mon père, je n'ai aucune chose qui n'a pas été guérie et tout. Je n'ai aucune blessure.

Speaker 1:

Moi, mon père, le peu de temps qu'il a été dans ma vie, ça a été génial. J'ai surkiffé, j'ai obtenu que du positif de lui et toutes les strict, un côté un peu parfois pas sectaire, mais un peu trop communautaire, trop à fermer les voies, etc. Moi, j'ai jamais vu ça comme un obstacle à mon développement. Au contraire, je me suis dit bah, tant mieux, en fait, tant mieux que ça soit difficile et moi, je vais m'élever et viser l'excellence. Tu vois, je donne un peu de spoiler. Moi, la manière d'avoir un peu la validation et l'amour de mon père, c'était aussi dans l'excellence sportive. Donc, moi, je l'ai eu, je suis devenu excellent. Donc, d'accord, moi je n'ai pas de trauma ou autre chose comme ça. Ça ne va pas être une sorte de podcast guérison des traumas.

Speaker 1:

Au contraire, ça va être quelque chose, comme je vous le disais moi, un peu thérapeutique pour sortir ça une bonne fois pour toutes, et comme ça, je peux avancer dans création de contenu, business, etc. C'est une manière de l'honorer. Voilà, parce que je pense que c'est quelque chose que j'aimerais avoir aussi plus tard dans ma vie Et aussi, comme je vous l'ai dit, étant où je me suis construit un peu en anti-modèle de mon père et là, à mesure que j'avance en âge, je me rends compte qu'il y a beaucoup de choses, en fait, que je copie de tu vois. Donc, ça va être une belle manière de l'honorer. Et troisième point, c'est un peu la partie guérison, partage, transmettre à ma famille.

Speaker 1:

Je sais que ma sœur écoute mes podcasts, donc, elle va écouter ça ou elle va regarder cette vidéo. Je pense que ça va lui faire du bien, également, l'autre visée pour ma maman aussi, je vais vous raconter ont vécu une vie avec une maman célibataire. Et quand vous êtes plusieurs frères et sœurs, il y a une dynamique très particulière qui se passe en particulier quand tu es le seul fils et qu'il n'y a que des femmes, où tu prends des rôles différents. Moi, techniquement, c'est ma grande sœur, mais sur beaucoup d'aspects, c'est ma petite sœur, ma maman aussi, techniquement, c'est ma, je suis la partie masculine dans la vie, etc. Donc, il y a des dynamiques comme ça qui s'inversent. Je suis à la fois le petit frère, à la fois le fils, mais à la fois le grand frère et à la fois le compagnon ou le mentor, ou peu importe. Et donc, pareil pour ma soeur, certainement, que des fois elle se sent comme ma petite soeur et des fois elle se sent comme ma grande soeur, des fois elle se sent comme la fille pour ma mère.

Speaker 1:

On doit de toute façon embrasser différentes énergies et ça nous met dans un contexte un peu intense de résolution de ces dynamiques sociales, tu vois, au sein de la famille, parce que tu dois prendre plusieurs casquettes vu qu'il y a un des piliers qui n'est pas présent. Donc, ça aussi, c'est intéressant. Et donc voilà, partager un peu ce genre de concept. Évidemment, on va plonger dans le cosmicus, spiritualité, ésotérisme, la vie, la mort, le corps physique, le plan spirituel.

Speaker 1:

Je vais vous partager aussi ma vision de tout ça. Et puis, quoi d'autre? un peu, et puis c'est tout au final. Ah oui, dernier point, il faut être honnête, c'est la partie que moi, j'essaye de vous partagerpreneuriat de la création de son propre projet.

Speaker 1:

Elle est comme celle que je suis en train de faire maintenant, c'est-à-dire ça doit être une émanation de qui tu es. Donc, c'est pas du labeur, c'est pas un truc qui est séparé de toi, c'est simplement ce que tu vis, tu le partages et t'es payé pour exister, pour accompagner les gens, gens sur certaines expertises. Mais le fait de partager un peu ton opinion sur le monde, ta philosophie, ta vision et les choses que tu traverses, ça vient en fait colorer ton expertise, ça vient être l'empreinte digitale, un peu, du problème que tu résouds. Donc, moi, c'est un peu ce que je fais là et, comme je vous le disais, il n'y a pas d'autre chose à faire. Je ne me voyais pas ouvrir ma caméra et dire salut, saint-conchaille, pour lancer ta marque personnelle en ligne, mais non, on s'en fout. Tu vois, en ce moment, c'est de ça qu'il faut parler et donc c'est ce que je fais. Ça marche. Donc, on y va, une belle aventure. On va démarrer par quelque chose de très simple. Je vais vous, j'ai reçu beaucoup de ma maman, au final, parce que j'ai eu peu d'interactions avec lui étant adulte. C'est ça le truc. Donc, mon père s'appelle Adel, il est égyptien, il est né à Alexandrie en 1955.

Speaker 1:

Et voilà, moi, de son récit, de ce que j'ai, c'est qu'il a grandi, évidemment, dans de la pauvreté, à une époque particulière où je crois que c'était les Etats-Unis qui partaient de l'Egypte. Il y a eu un peu des conflits pour gérer le canal de Suez, pour récupérer les ressources de l'Egypte. C'était la transition, je crois, du président Nasser à un autre régime, etc. Bref, moi, j'ai quelques petites histoires rigolotes de mon père où il me disait que voilà, à l'âge de 12 ans, lui, il vendait des cigarettes dans la rue, il faisait des petits cerfs-volants avec de la paille qu'il vendait. À l'âge de 16 ans, il travaillait dans une entreprise qui s'appelle Buffalo, où il faisait un peu de la métallurgie, etc.

Speaker 1:

Donc, c'est un peu souder les choses, et il est rapidement devenu un peu comme un chef de section, quoi, là-dedans, tu vois, en gros, le mec le plus calé. Et ça, c'est un peu la première piste. C'est que mon père est extrêmement doué, tu vois de ses mains. Et donc, ensuite, il a émigré en France. Je ne saurais même pas à quel âge, mais je crois qu'il a rencontré ma mère.

Speaker 1:

Peut-être il avait 30 ans, enfin, j'en sais rien. En fait, j'en va dire peut-être l'histoire assez commune de beaucoup d'immigrés en France de ces années-là. Et donc, ouais, de fil en aiguille, il démarre un peu ouvrier, notamment dans la peinture, et après, évidemment, il apprend un peu toutes les autres choses du métier, le carrelage, etc. Il lance son entreprise. Donc, c'est un entrepreneur.

Speaker 1:

Moi, je suis fils d'entrepreneur, déjà, il faut savoir, c'est pour ça que moi, et le salariat, déjà, c'est pas bon. J'ai toujours eu du mal avec l'autorité, parce que je pense aussi que ça vient de mon père. C'est que moi, je l'ai toujours vu être et là je vais utiliser une manière vulgaire de le dire mais le mâle alpha, en fait, tu vois, le mec qui, tout le temps autour de lui, il y a un cercle de tous ses ouvriers en France, et par la suite, une vie de famille à pouvoir même être propriétaire, etc. C'est mon père qui a fait ça. Donc, au final, moi, je l'ai toujours vu comme quelqu'un à qui d'autres hommes donnaient énormément de respect, l'écoutaient quand ils parlaient, il avait une aura de ouf. Tu vois, je me rappelle de quand on sortait, ça, c'est vraiment des brides de souvenirs.

Speaker 1:

Tu vois, on marchait dans la rue, donc dans le 19ème, qui n'était pas un quartier spécialement safe à l'époque, mais tu vois mon père, il sortait son portefeuille, il sortait le cash, il sort les billets. Tu vois, pour les fils ouvriers, vous savez comment ça se passe, il sort les billets, il s'en fout, et ma mère, elle est toujours, non, attention, c'est dangereux, etc. Et en fait, lui, il avait cette attitude. Mais, gars, c'est pas dangereux, y'a rien de dangereux, tout va bien. Je suis là, et donc, moi, je me rappelle, j'allais souvent au café en bas, tu sais, le café, à l'ancienne, ils prenaient plus du café, café clope, c'est vraiment les ouvriers, café clope, ça discute, ça rigole. Moi, j'étais au flipper et je prenais un vitelmente, voilà, c'était ça, et je passais mon temps au flipper. Tu vois, et donc, je voyais mon père toujours discuter, rigoler, toujours, toujours dans l'humour. Tu vois, dans la légèreté. La vie, mec, elle est pas compliquée. Tu te lèves, tu taffes, tu fais ton truc et tout va bien.

Speaker 1:

Donc, ça, c'est un peu la première image que j'ai de lui et après, ce côté, rarement vraiment, peut-être trois fois dans ma vie sur les chantiers. Il y a une seule fois de ma vie où j'ai fait son taf, mais genre j'ai même pas tenu 30 minutes, où il m'a dit c'est quoi, viens m'aider, et après je t'emmène au match. Et donc, on était passé sur un de ses chantiers une fois et il était en train de rénover un appartement. Donc mon père, dans des beaux appartements, notamment dans le 16e arrondissement ou en banlieue, mais tu sais, dans des pavillons, etc. Et les matchs de foot, c'était toujours en banlieue. Pour celles et ceux qui connaissent, moi j'ai joué beaucoup, tu vois, dans le 92, dans le 93, etc. C'est l'époque Red Star. Tu vois, pour celles et ceux qui connaissent Paris FC, et dans sa petite camionnette blanche où il y avait tout son matos de chantier, les pots de peinture, tu sais les règles, à qui mesure si les choses sont droites, et c'est plein de d'escabeau d'échelle et tout.

Speaker 1:

Vraiment, ça sentait à peinture tout le temps. C'est vraiment le, le truc un peu typique où il y avait toujours un petit gobelet de café déjà usé qu'il laissait dans le, la partie, pas la boîte à gants, mais l'espace entre le conducteur et le passager. Moi, je n'ai pas le permis, je n'ai pas de voiture, c'est pour ça que je ne connais même pas les termes techniques. Bref, moi, j'ouvrais la boîte à gants et je prenais le gros livre où il y avait les routes de France pour, justement, trouver l'adresse Et c, quelle autoroute prendre, quelle sortie, etc. Et donc, moi, j'étais comme ça et je suivais avec mon doigt, et tout, et bref, il y avait un moment, on part sur les chantiers et il devait faire la peinture, et donc, il m'a dit tu sais quoi, tu vas te mettre par terre aussi et tu vas scotcher les espaces, tu sais les coins, et mettre la bâche en plastique. Et bien, j'ai fait, je te dis, une demi-heure, mais ça ne m'étonnerait pas que je l'ai fait cinq minutes.

Speaker 1:

Ça m'a explosé les genoux, j'étais ultra fatigué, j'avais mal au dos. Je me suis dit mais comment il fait ça? Et lui, il était là, il enchaînait Mon père, il avait une minutie dans son travail et uneignement un peu tacite. C'est que moi aussi, je veux que tout soit parfait, je veux que tout soit excellent, j'ai une rigueur et une discipline gigantesque. Et je le dis maintenant parce qu'en fait, je l'ai exposé au monde, j'ai pu avoir des comparatifs Avant moi. Je pensais que c'était normal. J'ai toujours été comme ça, là était comme ça Là.

Speaker 1:

Aujourd'hui, quand je vois d'autres gens, même qui brassent ou qui sont des athlètes de haut niveau, je me suis toujours dit les gars, moi, ma discipline et mon éthique de travail, elle est toujours supérieure à même des gens qui ont des résultats fantastiques. Donc, je sais que ça vient de lui, parce qu'il était comme ça, c'était un truc. On est de, c'est juste une exigence dans son travail, parce que le perfectionniste, c'est un procrastinateur. Mon père, lui, il produisait, il faisait le chantier, il le faisait le truc. Moi aussi, je produis les choses. Je suis pas en train d'imaginer une version parfaite de ce truc là, non, je le produis. Et donc, c'est pour ça que je parle de niveau d'exigence et d'excellence. Donc voilà, je me rappelle de cette expérience qui m'a dit Jack, tu vois te lever le matin, les chantiers, etc. Moi, j'ai pas envie de faire ça, mais par contre, c'était agréable d'avoir cet exemple là de lui. Et après, voilà, moi, mon expérience avec mon père, c'était vraiment le foot.

Speaker 1:

Donc, tous les week-ends, il était là avec moi. J'ai fait beaucoup de tournois, j'ai fait des championnats du monde pardon, championnat d'Europe, pas clinique Et donc, c'est à chaque fois mon père qui m'amenait en voiture, parce que ma mère, elle s'en foutait du foot, Et elle avait bien raison. Elle m'a dit c'est pas une carrière, ce truc-là, toi tu vas faire des études. J'ai dit d'accord.

Speaker 1:

Donc, moi, je faisais plaisir entre guillemets, aux deux, c'est que j'étais excellent académiquement, excellent au foot, et donc c'est le padre qui m'emmenait au match. D'ailleurs, truc trop stressant et trop relou de mon père, que moi je n'ai pas pris, c'est qu'il était en retard. Tu vois, moi, c'est pire que ponctuel. Tu vois, et c'est la raison pour laquelle, moi, quand je suis parti la première fois de ma vie, à 18 ans, au Japon en fait, je suis tomb, j'y suis parti vivre à 22 ans, parce que je me suis dit au moins, là-bas, c'est carré au niveau des horaires, et tout, mon père laisse tomber. Il pouvait dire à des gens, par exemple, qu'il avait au téléphone Ouais, ouais, je suis sur l'autoroute Mec, on était en train de monter dans la voiture, on quittait le 19ème, j'avais le seum des fois, j'avais trop le seum en retard pendant les matchs, enfin, souvent non, mais les quelques fois où je suis arrivé en retard, je m'en rappelle Et je pense que, tu vois, c'est pour ça que je te dis, moi, je n'ai pas d'animosité ou je n'ai pas de sentiment négatif vis-à-vis de mon père parce que, très tôt, moi, en fait, j'ai tourné toutes ces choses-là en force.

Speaker 1:

Je me suis dit tu sais quoi, mec, qui voyait le verre à moitié plein. Donc, même si j'avais des fois cette petite gêne, cette frustration, je n'ai jamais développé de sentiment d'animosité où, ah non, mon père, il est relou et tout, pas du tout. Parce que je me suis dit Tu sais quoi, ça fait partie du challenge que j'ai, moi, dans ma vie. Je vais retourner le truc, tu vois, et donc, c'est un peu, on s'en fout, c'est pas grave, parce que moi, je me suis construit à l'opposé de ça. Je suis extrêmement ponctuel.

Speaker 1:

Moi, j'arrive toujours une demi-heure à l'avance dans tout, je suis toujours. Tu vois le mec l'avion. Moi, je l'arrive 4 heures à l'aéroport à l'avance. Je ne vais pas traîner dans les mécos, je ne prends aucun. Les coachings en ligne, quand ça m'arrive, c'est que, vraiment, j'ai fait tout mon possible pour que ça n'arrive pas et malheureusement, il y a des éléments que tu ne contrôles pas, mais c'est extrêmement rare.

Speaker 1:

Tu vois, moi, dans ma communauté premium, je donne 10 coachings par semaine. Je suis toujours là, mais toujours là 5 minutes à l'avance. Je suis là. Tu vois, je rate pas ce genre d'événement Et je sais que moi, ça démarre de là en fait, ça démarre de ce truc, que ça me saoule en fait que mon père soit en retard pour les matchs de foot.

Speaker 1:

Alors, il y était pas tout le temps, hein. Sur 100 matchs, peut-être, on va dire, il y en a 5 ou 10 où je suis en retard, c avoir du temps avant d'être dans les événements, et tout. Mais je me rappelle des quelques fois où j'étais en retard et je suis rentré sur le terrain avec une mais gars. Je pense que c'est aussi dès ce moment là que moi, j'ai développé cette mentalité un peu de conquérant, une agressivité et une volonté de conquérir. Tu vois, ça m'a vraiment développé. Je veux mon temps de match Et j'ai abordé ça aussi dans tous les entraînements au foot, je pense aussi grâce à lui, parce qu'il m'a mis dans des environnements aussi où c'était assez compétitif. Tu vois, surtout quand tu es né à Paris, en fait, le football, c'est un échappatoire assez classique pour tous les fils d'immigrés, et donc, il y a un grand pool, donc, comme il y en a beaucoup, il y a du très bon niveau et donc, tu dois te battre pour ta place.

Speaker 1:

Moi, je me rappelle, c'est mon père qui m'avait accompagné aux détections pour les clubs d'Auxerre et de Nantes. Je parlais de 200 ou 400 gosses, et il n'y a qu'une seule place de milieu droit. moi, j'étais milieu droit, je me suis dit bah ouais, il faut battre tout le monde maintenant. Et donc, je sais que, sur cet n'avait pas peur de ça, il n'avait pas peur de la compétition, il a toujours été à son compte, il a toujours voulu faire les choses de lui-même, par lui-même, et, en gros, moi, sur cet aspect, je me suis construit un peu comme lui, en me disant je suis sans limite. En fait, je suis capable de tout faire, je n'ai besoin de personne, je ne vais jamais douter de moi-même.

Speaker 1:

C'était ça. C'est que le mec ne doute pas de sa capacité à faire les choses, il sait que c'est faisable. Alors, moi, je n'ai pas la relation, évidemment, que ma mère a eue avec lui. Elle pourrait critiquer ça, mais moi, je te parle en tant qu'enfant, de ce que j'ai vu, du. C'est pour ça que je dis souvent que je me suis construit en opposé à lui.

Speaker 1:

C'est que, sur une rigueur, j'ai beaucoup plus pris la rigueur et la discipline de ma maman, le fait d'être un lefto. Ce n'est pas mon père qui était comme ça, c'est un leftard, c'est un couche-tard Sur plein d'aspects. Il y a des choses de sa vie que je n'ai pas du tout envie d'ém être en retard, se lever tard, etc. Pas gérer spécialement bien, évidemment, c'est le temps entre les amis, les collègues et la famille. C'était un père absent.

Speaker 1:

Donc, moi, c'est parce que j'ai eu le foot. Mais ma sœur, si elle vous raconte sa relation avec mon père, c'est complètement différent. Moi, si je n'avais pas eu le foot, je ne l'aurais pas vu, mon père. Donc, là, comme j'avais le foot et qu'il vivait ce rêve à travers moi, il mettait un peu une forme de pression. Mais c'est pour ça que moi, quand je vous dis ça, je l'ai pris que comme positif. C'est pour ça que souvent, dans mes contenus, il y en a qui rigolent beaucoup avec ça, ou que ça inspire, ou que ça fait rire. C'est que moi, j'adore la pression, en fait, parce que, très tôt, je l'ai su la recycler.

Speaker 1:

J'étais un bon alchimiste, avec cette énergie de vas-y fais plus. Prouve-moi que, et mon père, entre les entraînements et les matchs, il m'amenait à Pantin, au stade où, lui, il jouait. Il avait peut-être 50 ans déjà et il jouait avec des jeunes de 25 ans. Il les tapait, il était trop fort. Ça aussi aussi, d'ailleurs.

Speaker 1:

Tu vois, autre cadeau de mon père, ce physique, le fait d'être un spécimen d'anatomie, mon gars, mon père, jusqu'à maintenant, c'est mon modèle. On va dire physique esthétique. J'ai jamais vu un mec comme ça. Tu vois, 1 mètre 86, croix, 85, 87, dans ces eaux, là, et il était très duc, écorché. Tu vois, et moi, je me rappelle, quand j'étais petit, comme j'étais tout maigre et tout mince, mon père, je le voyais comme un bodybuilder, alors qu'en vrai, non, il ne devait même pas faire 80 kilos. Là, moi, je fais 82.

Speaker 1:

Mais, gars, tu sais, les avant-bras de darons et d'ouvriers, c'est des mains bien épaisses et des avant-bras, tu sais, tout veineux comme ça, gros avant-bras, comme Popeye, tu vois. Et stri, genre, 8% de body fat. Tu vois, mais un truc de ouf, mâchoire, et tout. Vraiment, c'est pour ça que je disais tout à l'heure, en rigolant mais l'homme, tu vois, l'homme, h-o-m-m-e, tout en majuscule, en capitale, 50 points d'exclamation, quoi, homme, tu vois le mâle, et ça, c' stylé, tu vois.

Speaker 1:

Et tu vois, tu sais, un peu à l'ancienne, rasé de près, pas du tout, l'ambiance militaire et tout. Il n'avait pas du tout un visage dur, tu vois, il avait un visage. Moi, ce que je connais, c'est mon père. Tu vois, pour moi, il est toujours rigolo, quoi? Au contraire? grand sourire, toujours joyeux, un peu âme d'enfant, mais les abdos, le ratio, longue jambe, long membre et petit torse, etc. Mon père, en fait, il était comme ça, encore plus grand que moi, moi je faisais un 82, lui il faisait un 86, etc.

Speaker 1:

Exceptionnel physiquement, et je me rappelle, au foot, il m'emmenait, par exemple, le samedi ou le dimanche matin, avant les matchs, pour que moi, j'entraîne la jambe gauche, comme j'étais droitier et Et ce qui fait que très tôt, on va dire vers 10-12 ans, moi je jouais des deux pieds, parce que lui, en tout cas, il avait compris que c'était un avantage compétitif d'avoir, parce qu'il y a très peu de joueurs déjà, très peu de gauchers purs, et il y a encore moins de personnes qui peuvent jouer des deux pieds Et tu peux mettre sur les deux côtés. C'est un énorme avantage. Moi, souvent, dans les matchs, on avait un très bon gaucher à l'époque, dans mon club, en fait, des fois, il nous faisait alterner, moi j'allais en milieu gauche et lui en milieu droit. Comme on avait le bon pied maintenant, qui était du mauvais côté, ça pouvait faire vraiment des tests Et moi, il me mettait en fait à jouer avec les grands, avec les mecs de 25 ans, 30 ans, et tout, il les tapait. Il était un ultra compétiteur, ultra compétitif, comme moi. C'était le genre de gars qui crie sur le terrain Non mec, vas-y plus fort à tout, c'est pas bon, c'est trop lent».

Speaker 1:

Moi, je suis comme ça. Tu vois, je ne suis pas du tout un mauvais joueur. Tu vois, mon père, ce n'est pas du tout un mauvais joueur, mais c'est juste, on joue pour gagner, voilà, il n'y a pas d'autre chose. Moi, je ne suis pas là pour… On n'est pas là pour ramasser les galets le dimanche au foot, mais il joue super dur, mec.

Speaker 1:

Tu vois, pantin, mec, gros coup d'épaule, des gros tacles assassins. D'ailleurs, ça lui a donné une blessure à mon père, où il s'est pété la chute, mais c'est vraiment dur sur l'homme, comme on disait avant. Tu vois, c'est joue là-haut, mais joue pas le ballon, quoi? Moi, mon père, je me suis dit ce mec-là, il n'a jamais peur, il n'a jamais eu peur de sa vie, il n'a jamais peur de rien. Alors, certainement que si, en tout cas, moi, mes yeux d'enfant voyaient ça en me disant ce mec-là, c'est un tueur. Et c'est pour ça que j et tout machin genre tac-tac. Elle a lancé des sabbats au téléphone quand je la dérangeais et que je voulais un goûter. Mais tu sais, tu prends ça à la rigolade.

Speaker 1:

Tu vois, mais mon père, il m'a tiré l'oreille, gars, je ne sais pas si tu imagines, il m'a juste tiré l'oreille, qu'à partir de ce moment-là, je ne l'ai plus jamais fait de ma vie. Tu vois, et c'est arrivé deux fois, je crois, une fois il m'a tiré l'oreille et une autre fois où je crois qu'il s'est juste approché de moi dans ma chambre, j'ai baltringué de dire et j'ai dit non, c'est bon, pardon, j'arrête, voilà, stop. Donc, c'est mon interprétation et c'est mon retour. Après, est-ce que c'est le parent ou le papa que j'ai envie de devenir? Pas du tout.

Speaker 1:

Tu vois, il y a plein de choses, maintenant, avec mon regard d'adulte que je comprends, où je me dis ouais, en fait, il n'a pas été là, il ne s'est jamais intéressé à nos études, à ma sœur et moi. Il a créé beaucoup de d ma maman, etc. Moi, comme je te le dis, c'est pour ça que je fais ce contenu. Mais est-ce que j'ai du chagrin? C'est une bonne question, j'en ai pas vraiment. Donc, ça, ça vient de cette relation que j'ai eue avec lui et du fait que moi, très tôt, j'ai remixé cette histoire comme étant qu'une histoire positive.

Speaker 1:

À l'âge de 13, 14 ans, 14, 14-15 ans, quand on a divorcé et que je suis parti avec ma maman, moi, en fait, je n'ai jamais vu ma relation avec mon père comme un truc néfaste ou toxique ou un truc comme ça, ou genre on s'est libéré d'un poids. Maintenant qu'on n'est plus avec lui. Non, il y avait un poids, il y avait une pression dans ma famille que lui mettait. Mais c'est juste. Moi, en fait, dans ma interne, très tôt, je me suis un peu détaché de tout le monde, très rapidement, même de ma mère, etc.

Speaker 1:

En fait, j'étais dans la famille, mais j'avais aussi un monde à moi, personnel, interne, et donc, ça, très tôt, personne ne pouvait rentrer dedans, ni mon père, ni ma mère, ni ma soeur, ce qui fait que je pouvais prendre que le bon côté d'eux, les aimer inconditionnellement, jamais avoir de rancœur, d'énervement, de colère vis-à-vis d'aucun de mes proches, ni mon père, ni ma mère, ni ma sœur. Même quand on s'embrouillait avec ma sœur, c'était vraiment sauvage, je t'ai mis des coups de, mais quand j'y pense, je me dis c'était terrible, je me sens trop mal d'avoir fait ça. Tu vois, elle aussi, elle frappait, mais waouh, et donc voilà, moi, comme j'avais un peu ce deuxième monde qui était interne, au final, moi, c'est C'est Comment on va dire Le départ, il est présent. Il est soudain aussi, parce que, voilà, moi, je vous raconte un peu cette épopée, enfin, cette aventure avec mon père, où c'était un beacon of health, tu vois, malgré le fait qu'il fumait et qu'il buvait du café, je me rappelle beaucoup de café et beaucoup de clopes. Je crois qu'il y avait une époque, c'est même un paquet par jour.

Speaker 1:

Tu vois, après, il a réduit. Mais je me rappelle, moi, d'un rendez-vous chez le médecin, ce n'est pas auquel j'avais assisté, mais je crois, juste après, j'étais dans la voiture avec lui et on allait au foot. Il me racontait Et le médecin lui avait dit ouais, squat, après les tests dans les poumons, les trucs comme ça. Comme mon père se mettait des doses au foot, quand, je te dis, on jouait, mon père, s'il avait eu, dans son enfance, accès à ça, ça aurait été un top, top athlète. Je te dis, moi, je sais que 100% de mon anatomie et mes capacités athlétiques, c'est son héritage à lui.

Speaker 1:

Tu vois ma mère, elle fait 1m55, crois-moi bien qu'à part cette belle peau, tu vois caramel que j'ai et ses cheveux bouclés, c'est pas la taille, c'est pas les compétences athlétiques que j'ai reçu de ma maman, mais ouais, mon père, c'est une machine. Et je me rappelle, à la suite de son rendez-vous chez le médecin, il m'avait dit qu'avec les tests, il lui disait, entre guillemets, son âge cellulaire, c'était le corps de celui d'un jeune de 23 ans. Pour te dire, et c'est pour ça que moi, toute mon aventure dans la santé holistique, c'est pour ça que je critique, ou en tout cas je me moque de tout ce délire un peu biohacking, etc. Et tous les mecs qui optimisent la santé, gars, vous ne faites pas le volume. Tu vois, mon père aussi, sur soins du leurre, au niveau du travail et au niveau du training, c'est toujours intense, fort, dur, plein de bâle.

Speaker 1:

Donc, voilà, ça, c'était un peu les tâches que j'ai de lui. Et puis voilà, mais c'est important en fait de se dire tu vois, quand ces choses-là, elles arrivent. Moi, je sais que très tôt, peut-être vers l'âge de 18 ans, j'ai commencé à beaucoup lire et à m'intéresser, notamment à la philosophie de Miyamoto Musashi, qui disait dans son bouquin Gorin no Sho, en japonais, le livre des cinq roues, je crois en français, ou des cinq anneaux, et le dokodo aussi, avec ses 21 principes, qui méditait tous les jours sur l'idée de la mort, sa propre mort et la mort de ses proches. Et moi, j'avais 21 ou 22 ans, non, j'étais déjà au Japon, donc à 22 ans, je l'ai implémenté immédiatement et je l'ai partagé que très tard, ça, quand j'ai fait des podcasts, je l'ai partagé parce que ça faisait déjà des années. Par exemple, à ce moment là, je ne l'ai jamais dit à ma mère ou à ma soeur. Et donc, nous, on a grandi dans un environnement musulmans Et donc, on avait cet héritage de l'islam, même si, tu vois, pour tous les enfants qui naissent dans un environnement comme ça, évidemment, c'est pas très bien compris, tu vois, c'est pas très bien déjà transmis, parce qu'il ne faut pas oublier que tes parents, ce n'est pas nécessairement des érudits ou des savants de l'islam, ils ont l'ont reçu, dont ils étudient eux-mêmes, tu vois, mais il faut toujours faire son propre cheminement.

Speaker 1:

Mais donc, nous, on a eu des bons avantages, ma soeur et moi. Par exemple, l'apprentissage de la langue. Tu vois, on a appris à parler, à écrire l'arabe très tôt, je crois, à l'âge deique, le week-end, en plus de l'école normale, quoi, française. Et puis, après moi, j'étais dans un collège aussi privé, où il y avait des cours de catéchisme, quoi, tu vois, culture religieuse, mais en gros, c'est du catéchisme. Moi, j'étais très tôt un peu conscient de tout ça. Et donc, après, tu vois, chemin faisant, et comme j'ai vécu, et je dirais même que j'ai grandi, en fait, ma vie d'adulte, elle s'est faite en Asie. Donc, il y a eu toute l'influence aussi bouddhiste, shintoïste, zen, etc. Que j'ai visité à l'âge de 18 ans, et après, je suis parti m'installer, j'avais 21-22 ans, jusqu'à mes 24 ans. Après, il y a eu la Thaïlande, 3 ans aussi, quasiment 3 ans. 3 ans à l'île Japon, 3 ans à la Thaïlande, quasiment 1 an. L'indonésie, puis après j'ai fait un saut au Brésil, etc.

Speaker 1:

Ça, c'est le plus gros vivier entre guillemets de musulmans. La population musulmane la plus importante, c'est pas le nord de l'Afrique, c'est pas la péninsule aramique, c'est l'Asie du sud-est. Donc, moi même, en Thaïlande, quand je combattais, mes entraîneurs étaient musulmans. Donc, il y avait un peu cette présence là qu'on sent de cet héritage. Moi, tu grandis évidemment, comme un peu c'est une histoire classique de l'immigré tu grandis un peu en refoulant ça et après tu reviens, ou en tout cas tu reviens d'un autre chemin. C'est vraiment le parcours du héros de Joseph Campbell tu dois d'abord te perdre pour te retrouver, retrouver dans des textes simples, monothéistes, mais tu as aussi beaucoup d'ésotérisme, tu as aussi beaucoup de neurosciences, de physique quantique.

Speaker 1:

Tu vois, moi, de tous les chemins mènent à Rome. On parle de la même chose quand on parle de conscience universelle de Dieu, la fréquence du Christ, d'élévation d'âme, de plan de la création, de manifestation, de visualisation, etc. Tu vois de visualisation, etc. Tu vois du divin en soi. Tout ça, simplement, ces différents plans et différentes grilles de lecture.

Speaker 1:

Mais pour moi, qui disent et qui partagent la même chose, en cas moi, c'est ma vision, c'est le même message à l'identité, simplement avec d'autres sensibilités comprendre que les textes religieux aussi sont construits et sont écrits pour que donner un accès à la masse, mais qu'après, plus tu pours, toi, dans ces enquêtes, dans ces études, plus tu vas être amené à aller dans ce qui est caché, l'ésotérisme. Et puis après, si tu as aussi cette sensibilité scientifique comme moi je l'ai eu parce que j'ai fait des études d'ingénieur, moi, je suis un matheux de base et bien tu vas essayer de trouver là-dedans aussi des réponses. Puis après, dans l'expérimentation, personne. Enfin, all is one et tout est un et un et tout.

Speaker 1:

Comme on dit, la loi du mentalisme sur la partie création, la loi du rythme, tu vois, la loi d'attraction, l'abondance, la loi de circulation, tout ça, on revient aux mêmes enseignements. Donc, ça, c'est intéressant. Mais bref, moi j'ai un peu cet héritage-là de mon père et de ma mère Et ouais, donc, moi, en fait, fait, dans ma vie, j'ai toujours été un peu sensible à cette idée de la mort du corps physique. C'est pas la mort, c'est pas la fin. Tu vois, pas nécessairement dans une approche peut-être aujourd'hui, que moi je critiquerais les gens.

Speaker 1:

Ils pensent que tu t'arrêtes et après, tu vas dans les nuages, et il y a un vieux monsieur avec une barbe, et c'est le paradis. Moi, je sais pas ce en quoi, je le vois pas du tout comme ça. Il n'y a qu'un monde. Pour moi, c'est le monde, il n'y a qu'une conscience, c'est juste. Différents états, différents plans, et donc, le corps physique part, mais sa fréquence, elle reste.

Speaker 1:

Tu vois, l'exemple que moi j'aime bien donner, c'est Bruce Lee. Tu vois, bruce Lee est vivant, dans le sens où tu l'écurt pas, tu vois, et donc, il y a une forme aussi de transmission qui peut être par ce biais-là. Moi là, ce que je fais, en rendant l'hommage à mon père, ou en en parlant, ou même en le critiquant, etc. Grâce à ma voix et grâce à cette onde sonore, cette fréquence, cette vibration, en fait, je le rends immortel techniquement.

Speaker 1:

Tu vois ce podcast, tout comme là, aujourd'hui, tu pourrais écouter un podcast de Charles Poliquin, pourtant son corps physique est mort, mais là, en l'écoutant, tu peux apprendre de lui. Donc, tu peux dire j'ai été mentoré par lui, alors que le mec est mort. Bref, c'est pour ça que j'ai pas eu, j'ai développé très tôt cette idée de occulteur vis-à-vis de la mort. C'est pas un truc qui est effrayant, moi, la vie, elle inclut la mort. Donc, grâce notamment à cette pratique-là méditative que je mentionnais, avec les enseignements de Musashi, moi, très tôt, je me suis toujours fait le film, et je me le refais encore, de ce fameux appel dans lequel on va me dire ton père est mort, ta mère est morte, ta sœur est morte, etc.

Speaker 1:

Donc, moi, je me vois complètement vivre ce truc-là, vivre, vois complètement vivre ce truc-là, vivre les démarches administratives qui vont suivre. Je me vois être à l'étranger, donc devoir être, retourner en France, voir ce qui va se passer, récupérer ce qu'il y a dans le coffre, mon acte de naissance, machin, faire les démarches pour quitter l'appartement, pour enterrer telle et telle personne, etc. Donc, ce n'est pas un auquel je pense tout le temps. C'est pour ça que, en plus du fait que moi, dès 14-15 ans, je n'ai plus eu de contact avec mon père, par la suite, même si, à l'âge de 19-20 ans, quand j'étais en école d'ingénieur, j'ai tenté de renouer le lien en essayant de le voir le week-end, quand j'allais voir ma maman, parce que moi, mon école d' Je venais voir ma maman un week-end sur quatre, une fois par mois, et à ce moment-là, j'allais me déjeuner avec mon père, et tout Ça ne se passait pas bien, dans le sens… Il était bloqué dans d'anciens schémas qui, moi, à ce moment-là, ce n'étaient pas les schémas que je voulais avoir dans ma vie.

Speaker 1:

Donc voilà, malgré cet effort que j'ai fait par la suite, en poursuivre, il n'y a pas eu d'effort non plus de son côté, etc. Donc, en fait, nos chemins se séparent et c'est pour ça qu'en fait, quand tu grandis dans un environnement comme ça, dans un espace comme ça, c'est très difficile de dire que tu as une relation avec ton père. Tu vois, c'est ton père au niveau biologique, de sang, mais techniquement, c'est comme un étr. Après, il y a eu le divorce et tout. Il y a eu le divorce même avant 13 ans.

Speaker 1:

Donc, j'ai arrêté. Mais au moins, moi, là, j'ai eu ça, tu vois. Mais le reste, il n'y a rien d'autre là, moi, ce que je vous ai partagé, c'est quasiment, entre guillemets, tout tu. Quand j'ai appris sa mort, c'est pour ça que moi, je dis sa mort. Je n'ai pas besoin de deux féminismes, mais le gars, il est mort. Tu vois, c'est pas grave, ça peut être triste, tu vas voir. C'est pour ça que moi, quand je pensais à ma maman, c'est totalement une autre histoire.

Speaker 1:

Elle a passé au moins 18 ans de sa vie avec lui. Ils ont été mariés 18 ans. Donc, ça l'a toujours aidé. Ils ont une relation beaucoup plus proche, il y a beaucoup d'amour aussi avec lui. Même si elle a beaucoup critiqué, on a beaucoup rigolé, tu vois, là dessus.

Speaker 1:

Mais après, voilà, mon père, il a été diagnostiqué de la maladie d'Alzheimer en 2020, donc ça aussi très intéressant de de voir ça. Moi, quand on me l'a annoncé, ça, ça m'a fait un boom, un choc. Je me suis dit wow, tu vois, il est jeune, quoi, tu es là. Il avait peut-être 65 ans et je me dis ah, ouais, ok. Mais moi, à ce moment-là, j'étais déjà un peu dans mon délire santé holistique, etc. Donc, j'avais compris qu'il y avait une forme de somatisation. Tu vois, il y avait, au moment où, en fait, ils ont divorcé mes parents, ilété vis-à-vis de ça ses regrets. Tu vois, il y a beaucoup de choses qui se sont passées, qui fait que, mentalement, il était dans une boucle de pensées négatives, compulsives, etc. Somatisation, une blessure au niveau du cerveau. Tu vois donc, moi, le premier choc immédiat, je me suis dit ah, ouais, ok, dur Au dire. Je me suis dit ah, ouais, ok, dur.

Speaker 1:

Au point où je me rappelle, après l'appel, moi, j'étais en Thaïlande, j'étais à Koh Phangan, j'allais prendre le scoop, ma mère m'appelle, je me prends le choc, parce qu'en fait, le choc, c'est quoi, c'est pas la nouvelle, moi, j'ai pas de peur, comme je vous l'ai dit, vis-à-vis de la maladie, etc. Donc, c'est beaucoup les gens, et c'est ça qui est entre guillemets aussi. Une autre leçon, c'est que quand on t'apprend des nouvelles, la manière dont on te l'apprend, elle conditionne beaucoup, toi, ta réaction. Donc, en plus, moi, je te parle de, à ce moment là, j'étais déjà, moi, dans la méditation, tout ce qui est observer ses pensées, etc.

Speaker 1:

J'ai rare, très tôt, moi, je me suis rendu compte d'une narration tellement puissante, j'avais tellement un royaume interne. Tu vois, dans ma tête, il se passait toujours deux vies la vie que je voulais et la vie que je suis en train de vivre. mais j'avais une compréhension intuitive que c'est moi qui contrôle mon monde, c'est moi qui crée ma réalité. Et cette compréhension, elle a été que j'ai faites les pratiques comme la méditation, la visualisation, etc. Mais moi, très tôt, en fait, j'étais déjà dans ma tête. Donc, j'avais capté qu'en fait, la manière dont les gens réagissaient, en fait, je me suis toujours dit que c'était des besoins. En fait, Je me dis putain, pourquoi les mecs s'énervent. Sur l'époque, qui rigolait beaucoup quand je lui disais mec, c'est dans ta tête, je disais tout ça, je disais ça pour tout, mais vraiment d'intuition, je disais à tout le monde gars, c'est dans ta tête. Et au foot aussi, on était très taquin.

Speaker 1:

Tu vois, donc, à 14 ans, je me rappelle très bien de dire des choses comme ça avec des potes, et on discutait, on se disait mec, nous, on a du cardio infini, parce que c'est dans la tête. En fait, le cardio, c'est dans la tête. Si moi, je veux retrouver de l'énergie, je peux invoquer de jeunes qui se clashent, qui se chamaillent, qui se moquent un peu les uns des autres, et donc, moi, j'étais très tôt dans Mental Warfare, tu vois la guerre psychologique. Je me rappelle le mec qui était sur mon couloir, gros, je lui faisais la misère. À la fin, il ne voulait plus jouer au foot. Le gars, je te jure, je rentrais dans son cerveau comme un poison, mec. Et donc, moi, j'ai toujours été comme ça dans le sport, très taquin, très dans le côté psychologique. Mec, c'est dans ta tête. Et donc, j'ai emporté ce truc-là un peu dans la vie, dans les études, etc. En me disant mec, c'est que dans ta tête.

Speaker 1:

Bref, tout ça pour dire que la manière dont les gens te partagent l'information, si toi, tu t pleure de tristesse, j'avais jamais vu pleurer ma mère jusqu'à ce moment-là de ma vie, j'avais déjà genre 26-27 ans, tu vois. Et donc là, ouais, je me suis dit, entre guillemets, c'est la vie. Comme je suis toujours dans l'idée qu'on crée notre réalité et qu'on a un peu son mérite, ça ne m'a pas choqué. Rapidement, je me suis dit c'est quelqu'un qui a beaucoup ruminé, qui a beaucoup été dans ses pensées à la suite de cet événement dans sa vie, donné plein d'occasions et tout, mais il n'a pas voulu faire ça. Il est très attaché, très têtu et très dans ses choses, où il ne veut pas lâcher les choses, elle doit mettre comme ça, etc.

Speaker 1:

Donc, ça, moi, c'est justement les leçons aussi que j'ai eues en mode anti-modèle. Moi, je sais que j'avais les mêmes proportions que mon père à être un bourreau du travail et à toujours bosser comme je vous. Mais j'ai appris bien avant ce moment là, mais ce moment là a vu confirmer en fait, cette leçon là, que il faut avoir du détachement et du lâcher prise. Donc, voilà, aujourd'hui, par exemple, l'an dernier, j'ai fait aussi une grosse étape, toujours dans cette aventure, en délégant, par exemple, pour la première fois de ma vie dans mon business.

Speaker 1:

Mais j'ai toujours été un mec qui voulait contrôler son monde. Moi, l'es, les sports que j'ai faits aussi par la suite, les sports de combat, c'est pour les mecs qui veulent contrôler leur monde. Tu veux contrôler un adversaire, tu veux assujettir ta domination, ta dominion sur l'autre. Pareil avec le travail de force, de gymnastique, etc. Que moi j'ai fait, c'est vraiment dominer la machine.

Speaker 1:

Moi, j'ai eu une relation comme ça Et cet év. Et puis, évidemment, les sensibilités que j'ai eues plus tôt, moi, quand j'avais 24 ans, et le départ en Thaïlande. C'est là où je rejoins la communauté de Hidoportal, par exemple, c'est là où je suis, je commence à être sensibilisé à ce truc. Là, tu vois, les enseignements de Bruce Lee, le mouvement, l'approche holistique, c'est là où on parle pour la je ne viens pas d'une famille qui est éduquée là-dessus. Tu vois, donc, j'ai vraiment, et c'est à ce moment-là de ma vie, tu vois, vers 24 ans, que j'ai boum, je rencontre mon mentor en mouvement et après plein d'autres gens, tu vois, c'est là que je découvre les King Stretch Strong First, le Cetogène.

Speaker 1:

À ce moment-là, j'avais déjà été, moi, dans la boxe cubaine au Japon, et c'est là où, comme moi, j'avais fait aussi beaucoup de danse, je commençais à mêler les univers, etc. Donc, en fait, quand on m'apprend cette nouvelle, un peu par réflexe, je me suis dit boum, somatisation, tu vois, mais ça ne veut pas dire que parce que tu comprends ça, que tu l'as encore intégré. Preuve en est le lendemain, moi, à ce moment, là où j'apprends cette nouvelle de mon père, évidemment, je pose des questions. Comme moi, ça faisait déjà très longtemps que je l'avais dit, on n'avait pas discuté ensemble. De temps en temps, un message, même pas de temps en temps un message.

Speaker 1:

J'ai passé plusieurs années sans parler à mon père, facile. Donc, je me dis vas-y, il va falloir reprendre contact, etc. J'ai un peu d'appréhension, etc. Et malgré mes sensibilités, déjà à l'époque, je vais quand même me foutre en l'air, parce que moi, j'étais en train de préparer un combat pour Bangkok en plus à Koh Phangan. Le lendemain, je vais à l'entraînement, je me p direct Genre.

Speaker 1:

À ce moment-là, j'ai capté direct, j'ai dit Slim, tu vois, t'appliques pas, t'appliques pas ce que tu sais. Et ça m'est encore arrivé plusieurs années après sur d'autres domaines. C'est pour ça que lorsque vous entendez quelqu'un comme moi ou d'autres où on vous dit ça, les mecs sont réellement honnêtes, comme moi, ils vont me dire C'est appris que mon père avait Alzheimer. Le lendemain, il était à la coiffe des rotateurs et je me suis empêché à se poursuivre le combat. En plus, juste après, il y a eu le Covid et c'était mon dernier combat au final.

Speaker 1:

Bref, anyways. Et donc, oui, par la suite, je reprends un peu contact avec lui, je l'envoie, mais vraiment, de temps en temps, qu'est-ce que tu fasses un effort pour entre guillemets, pas finir comme lui». C'est-à-dire, vous avez le même démon du travail, du charbon, etc. Il faut que toi, tu évolues là-dessus. Et ce qui fait que là, tu vois, cinq ans plus tard, j'ai vraiment bien évolué, notamment sur le fait de beaucoup plus être dans cette forme d' et déléguée, avoir aussi plus grandes ambitions, avoir aussi un autre modèle familial. Et c'est là où c'est marrant, parce que, récemment, je vais voir ma mère à Paris et, pour la première fois, on ouvre le dialogue là-dessus, sur la relation familiale, comment, moi, je conçois la famille, quel type d'homme j'ai envie d'être, etc. Il ne faut pas oublier, quand t'es élevé aussi par une maman célibataire, le seul garçon, tu dois rapidement prendre des rôles qui sont pas les tiens, qui sont pas ceux de ton âge.

Speaker 1:

Tu vois, moi, à 15 ans, enfin, pardon, ouais, 18 ans même, je disais des trucs à ma mère que normalement, son fils devrait pas lui dire. Tu vois, mais, boum, tu dois grandir vite en, parce qu'il n'y en a plus à la maison. Et donc, c'est toi qui dois mettre le cas de la structure, surtout quand tu as deux femmes qui ont aussi ce tempérament un peu, elles ont beaucoup d'énergie masculine, ce qui fait qu'en fait, elles vont conserver des émotions et après, boum, exploser d'un coup. Donc, moi, je devais être rapidement stoïque. Moi, je n'ai pas attendu de lire Ryan Holiday, hésitant. Tu vois, j'étais déjà dedans. Mais quand j'étais petit, j'étais toujours calme, serein, lucide.

Speaker 1:

Tu sais stratège, tu vois genre gars t'inquiète, j'ai jamais de doute, jamais d'incertitude, je sais où je vais, je sais que tout ce que je veux, je vais l'avoir. Je me rappelle à mon retour de mon premier voyage au Japon, à 18 ans, un mois, à ma mère, dans 5 ans, je vis là-bas. Moi, à 18 ans, je faisais ma première année de prépa MPSI. Je venais de la finir, d'ailleurs, parce que j'ai eu mon bac à 17 ans. Et donc, 4 ans plus tard, au moment où j'ai 22 ans, un mois après, je suis au Japon, je vis au Japon Et moi, j'ai toujours vécu ma vie En disant mec, c'est sûr, il n'y a jamais d'échec.

Speaker 1:

Si je le veux, je le peux, tout le temps. Et donc, ouais, moi, quand cette maladie vient de mon père, je me dis c'est ça qui va se passer. Donc, quelques prises de contact, mais sans plus. Et puis là, il y a quelques jours, quand ma mère m'appelle et qu'elle m'annonce qu'il est mort, un peu pareil, tu vois Évidemment tristesse, que je l'entends, j'entends ma mère pleurer. Donc, ça, c'est toujours triste, et je me mets à sa place. C'est pas du tout la même relation qu'elle a aussi avec lui que moi j'ai.

Speaker 1:

Mais ouais, encore une fois, entre guillemets, même après les quelques jours qui sont passés. En fait, je ne peux que voir le bon, le positif, que être la meilleure représentation de toutes ces valeurs. Donc, même si là, dans ce podcast, tu vois, j'ai mis quelques critiques, c'est normal, c'est logique, et c'est honnête, et c'est sincère d'émettre des critiques, certaines critiques sur ses parents, etc. Ils ne sont pas parfaits, ce sont des humains comme nous. Mais par contre, moi, je ne pourrais jamais dire du mal de mon père, je n'aurai jamais de rancœur, de regret de ne pas avoir fait telle ou telle chose, de ne pas avoir passé plus de temps avec lui.

Speaker 1:

Non, mais c'est la vie. Moi, j'ai toujours vécu avec cette idée gros, il faut assumer tes choix. Moi, quand je pars à l'étranger et que je sais que je ne vais pas revenir France, je me dis demain, ma mère, elle peut mourir. Ma soeur, elle peut mourir, c'est tout. Il faut assumer.

Speaker 1:

Je serai au Japon à ce moment-là et je ne vais jamais revenir en disant Oh, non, j'aurais dû passer plus de temps avec elle. Non, sinon je ne pars pas. En fait, si moi, je veux passer plus de temps avec ma femme, avec ma famille, avec ma mère et ma soeur, je leur dis que là, j'en ai envie. Mais quand j'étais jeune, plus jeune, 24 ans de moins, j'avais soif de découvrir le monde, etc.

Speaker 1:

Je vais jamais regretter d'avoir pris ces décisions. Tu vois, et donc, dans ta prise de décision, si toi t'es amené à penser à des choses comme ça, tu peux être très proche des tiens et pourtant vouloir vivre à l'étranger et partir loin. Je vois pas en quoi c'est, si tant est que, vraiment, tu es au clair avec ton intention dans la vie et que assume après les conséquences. Moi, au final, c'est un peu de la même manière. Je me prépare au quotidien, de toute façon, à ce qu'on m'annonce ce genre de choses. Ça n'empêche pas que voilà, avec des membres de ma famille où je suis beaucoup plus proche, comme ma soeur et comme ma mère, si on m'annonce ces choses, là, ce sera, ce sera évidemment encore plus difficile.

Speaker 1:

Mais de dire des phrases comme la mort, c'est tragique, non, c'est pas tragique, la mort, la mort c'est la vie, c'est la même chose. En fait, c'est comme si tu me disais tu préfères le chaud au froid, d'accord, mais la température, elle évolue, c'est un curseur. Ben là, c'est tout. Tu vois, mais les gens qui disent la mort, c'est tragique, c'est difficile, le deuil, c'est difficile. Je dis pas que c'est facile, je dis juste que voilà déjà, aborder la vie en ayant plus conscience de la mort et en l' trucs à esquiver.

Speaker 1:

On va tous mourir. Tes proches vont mourir, même ta femme, tes enfants, ils peuvent mourir. C'est déjà, je pense, une manière plus saine de l'aborder. Je te dis pas que c'est pas difficile. Moi, je serais terriblement triste si, un jour, ma mère part avant moi, si ma sœur part avant moi. Évidemment, je serais.

Speaker 1:

C'est pas le moment où je vais faire une vidéo, tu vois, mais au bout d'une semaine, je serai bien, tu vois, je vais commencer à bouger, je vais pas être là à mort-fondre, tu vois, et au contraire, tu vois, la meilleure manière d'honorer les morts, mec, c'est d'être en vie et d'être en vie pleine balle, intensément. Tu vois, c'est pour ça, moi, quand je vous ai dit que j, mes condoléances, etc. Garde, c'est bon, garde ton énergie, garde ton truc. Je partage ça, comme je vous l'ai dit au début, parce que c'est une forme, une manière pour moi d'honorer aussi mon père, de parler en bien de lui publiquement. Il y a des choses qui n'iraient jamais de moi, tu vois, donc, quand toi, tu as ces pens pas connu entre guillemets, là maintenant, etc. Non, parce que moi, les souvenirs que j'en ai avec lui et ce que j'ai retiré de lui, de sa personnalité, de tout ce que j'ai vécu avec lui, de ses enseignements on va dire intangibles, et même le cadeau qu'est ce corps et cet héritage génétique, etc. C'est bon, gars. Il l'a fait avec ce que lui comprenait de la vie. Qu'est-ce que tu veux de plus?

Speaker 1:

Tu ne choisis pas tes parents, ils sont comme ça Et après, c'est toi et ta perception. De la même manière, idéaliser ses parents, les sacraliser, je pense que c'est dommageable. À terme, on les remplace, ils partent avant nous. Voilà, c'est ce que c'est.

Speaker 1:

Moi, je suis content d'avoir fait cet épisode, je suis content d'avoir parlé en bien de lui, d'avoir raconté un bout de son histoire, celle que je connais, d'être son fils. Aussi, je suis très fier. Je suis très fier d'avoir le corps que j'ai, le mindset que j'ai, les petits moments aussi que j'ai, les petits fragments de blagues d'humour et tout que j'ai avec lui. J'en suis très heureux. Je suis très heureux aussi d'avoir eu l'enfance que j'ai eue.

Speaker 1:

Tu vois, je rends grâce et je suis en gratitude pour même le divorce de mes parents, parce que c'est pas le vocabulaire que j'emploie. Ma vie, je la lis pas avec ce prisme-là de bon, mauvais. Il y a des choses toxiques, il y a des traumas. Non, mec, non gars, c'est moi qui contrôle ma réalité. Tu vois, c'est cool, tout va bien. On est là pour avancer, on est là pour expérimenter ces choses et moi, je ne suis pas aveugle à l'idée de la'est.

Speaker 1:

Ça que ça veut dire, c'est que non seulement on peut partir, mais en fait, tout peut arriver. Tu es dans un jeu qui est extrêmement volatile, extrêmement incertain, et c'est génial. Moi, je suis un Je kiffe jouer de toute façon. C'est pour ça que le jeu de la vie, il est parfait pour moi, parce que moi, je suis un énorme joueur et je suis un gros compét. Donc, ces événements, ils font partie du jeu.

Speaker 1:

Tu vois, il y a la case mort dans la vie. Tu vois, tu peux pas esquiver ça sur ton cheminement, que ce soit la tienne, c'est tes proches. Il y a la case blessure, il y a la case chagrin d'amour et il y a la case abondance, il y a la case succès, il y a la case amour avec un grand A, etc. Si toi t'as envie de la saisir. Donc, voilà pour cet épisode, rien, rien d'autre à dire. Peut-être d'autres épisodes sur le sujet. Merci de m'avoir écouté. Je terminerai en disant un grand merci pour votre temps et, évidemment, merci à toi, papa, de m'avoir mis au monde. Que tu reposes en paix, et on se retrouve de toute façon dans l'intangible, dans les rêves, dans la méditation. Je t'aime fort, à bientôt.

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